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Kawamura Kageaki

Le vicomte Kawamura Kageaki (川村 景明, -) est un maréchal de l'armée impériale japonaise.

Kawamura Kageaki
川村 景明
Kawamura Kageaki

Naissance
Drapeau du Japon Domaine de Satsuma
Décès (à 76 ans)
Drapeau du Japon Tokyo
Origine Japonais
Allégeance Drapeau de l'Empire du Japon Empire du Japon
Grade Maréchal
Commandement Drapeau de l'armée impériale japonaise Armée impériale japonaise
Conflits Guerre anglo-Satsuma
Guerre de Boshin
Première guerre sino-japonaise
Guerre russo-japonaise
Distinctions Ordre du Milan d'or (1re classe)
Ordre du Soleil levant (1re classe)
Ordre du Chrysanthème (Grand cordon)

Biographie

Kawamura est né à Kagoshima au domaine de Satsuma (actuelle préfecture de Kagoshima). Il combat pour la première fois comme samouraï lors de la guerre anglo-Satsuma de 1863 à 13 ans. Il fait partie des forces de Sastuma durant la guerre de Boshin contre le shogunat Tokugawa. Après la restauration de Meiji de 1868, il est nommé commandant de la garde impériale. Il est également commandant lors de la répression de plusieurs révoltes du début de l'ère Meiji, comme la rébellion de Hagi et la rébellion de Satsuma.

Kawamura mène sa division de la garde impériale durant la première guerre sino-japonaise et combat au front à Taïwan. Après cette guerre, il reçoit le titre de baron (danshaku) selon le système de noblesse kazoku.

Durant la guerre russo-japonaise de 1904-1905, Kawamura succède au prince Fushimi Sadanaru comme commandant de la 10e division, et sert notamment lors de la bataille du fleuve Yalou. En , étant promu général, il est nommé commandant de la 5e armée et participe à la bataille de Mukden[1]. Après la victoire du Japon, l'empereur Meiji l'élève au titre de vicomte (shishaku).

Après la guerre, Kawamura sert comme chef de la garnison de Tokyo, et en 1915, il devient maréchal.

Il est décoré de l'ordre du Milan d'or (1re classe), de l'ordre du Soleil levant (1re classe), et du Grand cordon de l'ordre du Chrysanthème.

Sa tombe se trouve au cimetière d'Aoyama à Tokyo.

Notes et références

  1. Kowner 2009, p. 181.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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