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Kate Brown (chercheuse)

Kate Brown, nĂ©e le , est une historienne et professeure universitaire amĂ©ricaine. Elle est actuellement Professeure de “Sciences, Technologies, et SociĂ©tĂ©â€ au Massachusetts Institute of Technology (MIT) Ă  Boston.

Kate Brown
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ƒuvres principales
Dispatches from Dystopia: Histories of Places Not Yet Forgotten (d)

Elle est l'auteur de Manual for Survival: A Chernobyl Guide to the Future, (2019) Dispatches from Dystopia (2015), Plutopia (2013) et A Biography of No Place (2004). Elle a enseignĂ© Ă  l’University of Maryland, Baltimore County (UMBC) entre 2000 et 2018. Elle a crĂ©Ă© la rubrique « History Unclassified » dans la cĂ©lĂšbre American Historical Review, dont elle est rĂ©dactrice extĂ©rieure. Elle a Ă©tĂ© Ă©lue membre de la Society of American Historians en 2015.

Kate Brown est connue pour son travail en histoire environnementale comparĂ©e, et pour ses Ă©tudes des rĂ©actions de diffĂ©rentes communautĂ©s humaines aux effets transformateurs de l’industrie et des technologies.

Ouvrages de Kate Brown

Ses travaux se distinguent par sa façon de combiner la recherche d’archives, l’histoire orale, l’observation personnelle sur le terrain, la façon d’assumer sa propre participation vivante Ă  l’étude et par sa recherche de formes littĂ©raires innovantes dans l’écriture de l’histoire.

Son Ă©tude comparĂ©e de la production nuclĂ©aire et des transformations sociales dans les États-Unis et l’URSS pendant la guerre froide, Plutopia, lui a valu d’ĂȘtre la seule personne Ă  avoir reçu les plus hautes rĂ©compenses universitaires des États-Unis en matiĂšre d’études sur la Russie, l’histoire amĂ©ricaine, l’histoire de l’Ouest, l’histoire environnementale et l’histoire des AmĂ©riques. Son ouvrage Manual for Survival (2019), une Ă©tude au plus prĂšs de l’impact du dĂ©sastre nuclĂ©aire de Tchernobyl, finaliste du National Book Critics Circle Award, fut saluĂ© par The Economist comme une “fusion magistrale de recherche historique, de journalisme d’investigation et de reportage poĂštique”[1]. Elle se consacre actuellement Ă  une histoire mondiale de l’agriculture urbaine et son avenir possible[2].

Biography of No Place: From Ethnic Borderland to Soviet Heartland

Il s’agit d’une vĂ©ritable biographie d’un paysage habitĂ© : la rĂ©gion frontaliĂšre entre  Russie et Pologne ; une rĂ©gion oĂč cohabitaient, en 1925, des populations considĂ©rĂ©es comme polonaise, allemande, juves, ukrainiennes et russes. Au cours des trois dĂ©cennies suivantes, cette mosaĂŻque de cultures fut “modernisĂ©e et uniformisĂ©e” jusqu’à disparaĂźtre sous les jougs successifs de l’URSS, l’Allemagne nazie et les nationalismes polonais et ukrainien. Dans les annĂ©es 1950, ce territoire devenu “no place” se retrouve ĂȘtre dĂ©sormais le cƓur de l’Ukraine, et le brassage de cultures qui dĂ©finissait la rĂ©gion est dĂ©truit.

Dispatches from Dystopia: A History of Places Not Yet Forgotten

Cette collection d’essais dĂ©roule une suite d’histoires de lieux rĂ©duits au silence, dĂ©truits ou contaminĂ©s. En racontant ces histoires inconnues jusqu’ici, Brown examine la crĂ©ation et la dĂ©construction de lieux, et la vie des gens qui perdurent dans les fragiles paysages qui survivent. The Atlantic a Ă©lu Dispatches l’une de ses meilleures lectures en 2016 (Best Books We Read in 2016)[3].

Plutopia

Le site de Hanford reprĂ©sente les deux tiers en volume des dĂ©chets hautement radioactifs des États-Unis. Des rĂ©acteurs nuclĂ©aires bordent la riviĂšre au site de Hanford, le long du fleuve Columbia, en janvier 1960.

Richland, dans l’État de Washington, fut la premiĂšre ville crĂ©Ă©e aux États-Unis pour abriter les travailleurs du voisin complexe nuclĂ©aire de Hanford, destinĂ© Ă  la production du plutonium, nĂ©cessaire Ă  l’ensemble des armes atomiques amĂ©ricaines. Oziorsk, en URSS (puis en Russie) jouait un rĂŽle identique Ă  l’égard de l’usine de production de MaĂŻak. Il s’agissait des deux premiĂšres villes du monde consacrĂ©es uniquement Ă  la fabrication d’armes nuclĂ©aires[4].

Dans ce livre de 2013, Plutopia: Nuclear Families, Atomic Cities, and the Great Soviet and American Plutonium Disasters (Oxford), Kate Brown confronte la situation de ces deux villes apparemment opposĂ©es quant Ă  la santĂ© des habitants et aux « dĂ©sastres au ralenti » qui se succĂšdent dans leurs environnements. Brown fait observer que pendant les quatre dĂ©cennies de leur fonctionnement « les deux usines ont Ă©mis plus de 200 millions de curies sous forme d’isotopes radioactifs relĂąchĂ©s dans l’environnement : pour chacun des sites, deux fois la quantitĂ© Ă©mise pendant le dĂ©sastre de Tchernobyl »[4].

Elle remarque que pendant la pĂ©riode de fonctionnement de ces usines, la plus grande part de cette contamination radioactive faisait partie de l’opĂ©ration normale ; les accidents nombreux qui avaient lieu Ă©taient cachĂ©s par les directions, et la pollution se poursuivait sans contrĂŽle. Cette politique de secret perdure aujourd’hui en ce qui concerne la pollution qui poursuit sa diffusion, chacun des gouvernements maintenant sa politique de secret. Au total, l’ouvrage Ă©tablit la parfaite symĂ©trie  d’objectifs, de structure, de gestion et de dangers entre ces deux sites majeurs de la guerre froide[4].

Manual for Survival : A Chernobyl Guide to the Future

L'extérieur d'un café à Prypiat.

Ce livre documente, de façon dĂ©taillĂ©e, l’impact de l’irradiation issue de l’explosion du rĂ©acteur de Tchernobyl (traduit en français sous le titre Tchernobyl par la preuve, Actes Sud, 2021, par C. Weis et M.-A. de BĂ©ru.) Il repose sur une recherche poursuivie pendant plus de dix ans, sur le terrain et dans les archives. Kate Brown est parvenue, la premiĂšre, Ă  examiner les archives du KGB, dĂ©positaire exclusif des informations de toutes natures : notamment les rapports mĂ©dicaux concernant les effets de l’accident, Ă  la fois sur les travailleurs et les « liquidateurs » de la centrale dĂ©truite, et sur toutes les populations ukrainiennes, biĂ©lorusses et russes dans une trĂšs vaste zone pĂ©riphĂ©rique. Ces documents produits par des scientifiques, des bureaucrates, des militaires et des civils, font apparaĂźtre une augmentation spectaculaire des malformations de nourrissons, de mortalitĂ© infantile, de cancers et de maladies invalidantes Ă  divers degrĂ©s, la plupart ignorĂ©es des statistiques Ă©tablies par les organismes officiels nationaux ou internationaux[5]. Selon sa mĂ©thodologie originale, Kate Brown complĂšte ses informations par des expĂ©riences personnelles. Par exemple, aprĂšs avoir cueilli des myrtilles dans la forĂȘt voisine de la centrale, elle s’engage avec des paysans dans le cycle commercial des fruits et champignons, censĂ© ĂȘtre strictement contrĂŽlĂ© quant Ă  la radioactivitĂ©. Elle vĂ©rifie elle-mĂȘme comment, par des mĂ©langes dosĂ©s de provenances diverses, les marchands font passer des contingents de primeurs fortement contaminĂ©s sur les marchĂ©s extĂ©rieurs, y compris Ă  l’exportation.

Le travail de Brown a un impact important sur un problĂšme qui dĂ©borde largement Tchernobyl : l’effet dit « des faibles doses ». Sous ce vocable est posĂ©e la question des effets biologiques des contaminations radioactives dues aux retombĂ©es massives - notamment dans l’hĂ©misphĂšre Nord - lors des essais nuclĂ©aires de la guerre froide au niveau de l’eau, des sols et des ĂȘtres vivants. CachĂ©s systĂ©matiquement au cours des annĂ©es 1950 Ă  1970, leur prise en compte Ă©ventuelle sur les plans sanitaire, financier et politique reprĂ©sente un enjeu Ă©norme. Brown dĂ©montre comment l’URSS d’abord, puis la Russie et les États-Unis avec nombre d’organisations internationales (y compris de l’ONU) se sont toujours efforcĂ©s, avec un certain succĂšs, d’enterrer ou discrĂ©diter les informations qui auraient pu confirmer les dĂ©gĂąts correspondants. Le livre de Kate Brown remet le problĂšme au premier plan en apportant des Ă©lĂ©ments concrets, ce qui ravive (cf. ci-dessous) une polĂ©mique ancienne, et fait rĂ©agir certains publicistes et Ă©pidĂ©miologistes ayant rĂ©digĂ© ou soutenu les rapports officiels que l’ouvrage met en cause.

Manual for Survival suggĂšre enfin une question plus vaste. Le suivi minutieux des isotopes radioactifs dans l’écosystĂšme aprĂšs le dĂ©sastre de Tchernobyl Ă©claire un problĂšme plus gĂ©nĂ©ral, comme le souligne[6] Sophie Pinkham dans la New York Review of Books : « comment l’humanitĂ© parviendra-t-elle Ă  coexister avec les volumes croissants de toxines et de polluants qu’elle introduit systĂ©matiquement dans l’air, l’eau et les sols de la planĂšte, produits toxiques dont la durĂ©e de vie est immense et le comportement chimique dans la nature souvent mal compris ? Brown fait observer que Tchernobyl ne devrait pas ĂȘtre vu comme un accident isolĂ© Ă  caractĂšre unique, mais au contraire comme un signal d’alarme attirant notre attention sur le monde nouveau que nous crĂ©ons ainsi tous les jours ».

Distinctions

Outre son Ă©lection Ă  la SociĂ©tĂ© des Historiens AmĂ©ricains (2015), les travaux de K. Brown lui ont valu bon nombre de rĂ©compenses importantes en matiĂšre d’arts et lettres, notamment un Guggenheim Fellowship[7], un Carnegie Fellowship, et un Berlin Prize Fellowship[8]. Son ouvrage A Biography of No Place (2004), une Ă©tude des communautĂ©s et de l’identitĂ© dans les territoires largement oubliĂ©s de l’Est europĂ©en, a reçu le prix George Louis Beer Prize (en)[9],  de l’American Historical Association attribuĂ© pour un ouvrage remarquable sur l’histoire internationale de l’Europe. Plutopia a reçu trois des principaux prix en matiĂšre d’histoire amĂ©ricaine : le prix Albert J. Beveridge (en) (AHA), et la mĂ©daille John H. Dunning (en) accompagnĂ©e du prix Ellis W. Hawley (en) de l’ Organisation des Historiens AmĂ©ricains (OAH). Le Berlin Prize lui a Ă©tĂ© attribuĂ© par l’American Academy de Berlin. L’ouvrage Ă  Ă©galement reçu le prix George Perkins Marsh (en) de l'American Society of Environmental History, ainsi que la principale rĂ©compense du champ des Ă©tudes russo-europĂ©ennes, le Wayne S. Vucinich Prize de l’Association for Slavic, East European, and Eurasian Studies (en) (ASEEES), au titre de l’ouvrage le plus marquant dans ce domaine, toutes disciplines confondues. Parmi d’autres rĂ©compenses, Manual for Survival a Ă©galement reçu deux prix de cette association universitaire : le Reginald Zelnik Prize d’histoire euro-asiatique[10] et le Marshal D. Shulman Prize de politique Ă©trangĂšre[11]. L’ouvrage a Ă©tĂ© finaliste en 2020 pour le prix du National Book Critic Circle (NBCC).

Les recherches de Kate Brown ont reçu le soutien, entre autres, de la Fondation nationale pour les sciences humaines, le U.S. Holocaust Memorial Museum, l’Institut Universitaire EuropĂ©en (Florence), l’American Council of Learned Societies (en).

Commentaires et controverses

Les premiers ouvrages de Kate Brown, y compris Plutopia, ont fait l’objet de commentaires et critiques unanimement Ă©logieux. Pour ce dernier ouvrage par exemple, le critique de Nature fait remarquer que “cet ouvrage mĂ©ticuleusement documentĂ© (
) comporte un message important pour les autoritĂ©s responsables des installations nuclĂ©aires d’aujourd’hui : c’est un plaidoyer pour la prĂ©caution et la transparence”[12].

Compte tenu de leur objet, les rĂ©actions Ă  Manual for Survival sont plus contrastĂ©es. Elles sont trĂšs positives dans leur majoritĂ©. Ainsi, le journaliste ukrainien Vitali Vitaliev recommande "une magnifique monographie qui contraste avec nombre de livres sur Tchernobyl simplement parce qu’elle dit la vĂ©ritĂ© – entiĂšre, non-dĂ©formĂ©e – sur un des pires dĂ©sastres de l’histoire"[13]. Serhii Plokhy, originaire de la rĂ©gion devenu professeur Ă  Harvard, insiste sur la prĂ©cision des connaissances de Brown[14]. Philip Ball, ancien rĂ©dacteur en chef de Nature, note que “[Brown] a obtenu des documents et archives que personne, semble-t-il, n’a jamais lu, dont certains Ă©taient manifestement censĂ©s rester aussi enterrĂ©s que les dĂ©chets contaminĂ©s de Tchernobyl. Le rĂ©sultat est un ouvrage extraordinaire et important, mĂȘme s’il alimente des dĂ©bats”[15].

Par ailleurs, ces travaux ont donné lieu à une publication dans une autre revue à comité de lecture, Current Anthropology (en)[16], ayant un haut facteur d'impact et des critÚres de publications élevés[17].

L’enquĂȘte de terrain associĂ©e Ă  l’étude d’archives du KGB dĂ©crites dans Manual for Survival, posait Ă  nouveaux frais, en termes assez crus, les problĂšmes de « faibles doses » et ceux, extraordinairement complexes, oĂč l’épidĂ©miologie rencontre la dĂ©cision politique. Lui-mĂȘme objet d’un traitement assez nĂ©gatif dans le livre, le Prof. Jim T. Smith (UniversitĂ© de Portsmouth, G.-B.), microbiologiste parcourant la forĂȘt de Tchernobyl depuis l’accident, fit dans le Journal of Radiological Protection  une critique[18]  sur de nombreux aspects de Manual for Survival. Il dĂ©crit le livre de Brown comme une histoire biaisĂ©e et trompeuse des impacts de Tchernobyl sur la santĂ© et l’environnement. Il affirme que Brown choisit parmi les rĂ©sultats uniquement ceux qui lui conviennent. : « Ma revue, basĂ©e sur prĂšs de trente ans de recherche sur Tchernobyl et des dizaines de visites dans les zones contaminĂ©es de BiĂ©lorussie, d'Ukraine et de Russie, soutient que "Manual for Survival" ignore les milliers d'Ă©tudes scientifiques sur Tchernobyl qui sont disponibles dans la littĂ©rature scientifique internationale. (...) sauf lĂ  oĂč [elles] coĂŻncide[nt] avec la thĂšse de Brown. »

Dans sa rĂ©futation de ces accusations, parue dans la mĂȘme revue [19], Brown souligne qu’historienne, il ne lui appartient pas de prendre position dans des dĂ©bats scientifiques complexes, mais qu’elle est parfaitement dans son rĂŽle en signalant l’omission (voire le rejet) par des chercheurs et rapporteurs d’organisations internationales des informations transmises par les mĂ©decins et autoritĂ©s soviĂ©tiques, puis post-soviĂ©tiques, directement engagĂ©s sur le terrain - informations confirmĂ©es par ses propres observations empiriques. Cette controverse souligne combien ce domaine d'une grande complexitĂ© mĂ©thodologique parvient difficilement, comme en matiĂšre d’évaluation de risques mĂ©dicaux, biologiques, agricoles, Ă  sĂ©parer ses conclusions scientifiques de leur impact politique[20].

Ouvrages

  • A Biography of No Place: From Ethnic Borderland to Ukrainian Heartland, Harvard University Press, 2004.
  • Dispatches from Dystopia: Histories of Places Not Yet Forgotten, University of Chicago Press, 2015.
  • Plutopia: Nuclear Families, Atomic Cities, and the Great Soviet and American Plutonium Disasters, Oxford University Press, 2013.
  • Manual for Survival: A Chernobyl Guide to the Future, W. W. Norton & Company, 2019
  • Tchernobyl par la preuve, Actes Sud, 2021, traduit de l'anglais par CĂ©dric Weis et Marie-Anne de BĂ©ru

Prix et distinctions

  • 2004 : Prix George Louis Beer (en) , SociĂ©tĂ© amĂ©ricaine d'histoire , A Biography of No Place [21] .
  • 2009 : Bourse Guggenheim[22] .
  • 2014 : Robert G. Athearn Prize, Western History Association, Plutopia [23].
  • 2014 : Albert J. Beveridge Award from the American Historical Association, Plutopia [24].
  • 2014 : Wayne S. Vucinich Prize de l'’Association for Slavic, East European, and Eurasian Studies (en) , Plutopia [25].
  • 2015 : Prix John H. Dunning (en) , SociĂ©tĂ© amĂ©ricaine d'histoire , Plutopia [26] .
  • 2015 : Election to the Society of American Historians.
  • 2016-2017 : bourse de la Fondation Carnegie .
  • 2017 : Berlin Prize from the American Academy in Berlin[8].
  • 2020 : Ryszard Kapuscinski International Award for Literary Reporting, sĂ©lectionnĂ©, Manual for Survival [27].
  • 2020 : National Book Critic Circle (NBCC), finaliste, Manual for Survival [28].
  • 2020 : Pushkin House Award, derniĂšre sĂ©lection, Manual for Survival [29].
  • 2020 : Marshal D. Shulman Prize in foreign policy, ’Association for Slavic, East European, and Eurasian Studies (en) , Manual for Survival [30].
  • 2020 : Reginald Zelnik Prize en histoire russe/eurasienne, Association for Slavic, East European, and Eurasian Studies, Manual for Survival [31].
  • 2021 : LĐ°ura Shannon Prize, Nanovic Institute for European Studies, finaliste, Manual for Survival [32].

Notes et références

  1. « The tragedy of Chernobyl », The Economist,‎ (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consultĂ© le )
  2. (en-US) Kate Brown, « The Pandemic Is Not a Natural Disaster », sur The New Yorker (consulté le )
  3. (en-US) The Editors, « The Best Books Atlantic Staffers Read in 2016 », sur The Atlantic, (consulté le )
  4. (en) Robert Lindley, « Kate Brown: Nuclear "Plutopias" the Largest Welfare Program in American History », History News Network,
  5. « NuclĂ©aire : l’accident qui ne doit pas arriver », sur Reporterre,
  6. (en) Sophie Pinkham, « The Chernobyl Syndrome », New york Review of Books,‎ (ISSN 0028-7504, lire en ligne, consultĂ© le )
  7. (en-US) « John Simon Guggenheim Foundation | Kate Brown » (consulté le )
  8. (en-US) « Kate Brown », sur American Academy (consulté le )
  9. « George Louis Beer Prize Recipients | AHA », sur www.historians.org (consulté le )
  10. « Reginald Zelnik Book Prize in History | ASEEES », sur www.aseees.org (consulté le )
  11. « Marshall D. Shulman Book Prize Awarded to Kate Brown for Her Environmental History of the Chernobyl Disaster | Columbia | Harriman Institute », sur harriman.columbia.edu (consulté le )
  12. (en) Mark Peplow, « Dinner at the Fission Chips », Nature,‎ , p. 444-445 (lire en ligne)
  13. (en-US) Vitali Vitaliev, « Book review: ‘Manual for Survival: A Chernobyl Guide to the Future’ », sur eandt.theiet.org, (consultĂ© le )
  14. (en) Serhii Plokhy, « Back to the future: Chernobyl revisited after three decades », sur www.standard.co.uk, (consulté le )
  15. (en) « Chernobyl’s political fallout », sur www.newstatesman.com (consultĂ© le )
  16. (en) Kate Brown, « Learning to Read the Great Chernobyl Acceleration: Literacy in the More-than-Human Landscapes », Current Anthropology, vol. 60, no S20,‎ , S198–S208 (ISSN 0011-3204 et 1537-5382, DOI 10.1086/702901, lire en ligne, consultĂ© le )
  17. « Current Anthropology », sur www.scimagojr.com (consulté le )
  18. Jim Smith, « Review of Manual for Survival by Kate Brown », Journal of Radiological Protection, vol. 40, no 1,‎ , p. 337–348 (ISSN 0952-4746 et 1361-6498, DOI 10.1088/1361-6498/ab17f2, lire en ligne, consultĂ© le )
  19. (en) Kate Brown, « “Response to James Smith's review of Manual for Survival” », Journal of Radiological Protection, Vol. 40,‎ , p 928
  20. cf. par ex. S. Boudia et N. Jas,  “Gouverner un monde contaminĂ©. Les risques techniques, sanitaires et environnementaux”, in Histoires des sciences et des savoirs, T. 3, Le siĂšcle des technosciences (Ă©ditĂ© par Christophe Bonneuil et Dominique Pestre), Seuil, 2015
  21. (en) « George Louis Beer Prize Recipients », American Historical Association (consulté le )
  22. (en) « Kate Brown », John Simon Guggenheim Memorial Foundation, (consulté le )
  23. « Western History Association - Robert G. Athearn Award », sur westernhistoryassociation.wildapricot.org (consulté le )
  24. « Albert J. Beveridge Award Recipients | AHA », sur www.historians.org (consulté le )
  25. « Past Winners of the ASEEES Vucinich Book Prize | ASEEES », sur www.aseees.org (consulté le )
  26. (en) « John H. Dunning Prize Recipients », American Historical Association (consulté le )
  27. « Czarnobyl. Instrukcje przetrwania (Manual for Survival: A Chernobyl Guide to the Future) - Nagroda im. Ryszarda KapuƛciƄskiego - Ryszard KapuƛciƄski - Kulturalna Warszawa », sur www.kulturalna.warszawa.pl (consultĂ© le )
  28. (en-US) « The National Book Critics Circle Award », sur National Book Critics Circle (consulté le )
  29. (en-GB) « Kate Brown Manual For Survival », sur Pushkin House (consulté le )
  30. « Marshall D. Shulman Book Prize Awarded to Kate Brown for Her Environmental History of the Chernobyl Disaster | Columbia | Harriman Institute », sur harriman.columbia.edu (consulté le )
  31. « Reginald Zelnik Book Prize in History | ASEEES », sur www.aseees.org (consulté le )
  32. Marketing Communications: Web // University of Notre Dame, « Nanovic Institute for European Studies Announces 2021 Laura Shannon Prize Shortlist // Nanovic Institute // University of Notre Dame », sur Nanovic Institute (consulté le )

Voir Ă©galement

Articles connexes

Liens externes

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