Karl Hoffmann (homme politique suisse)
Karl Hoffmann est une personnalité politique suisse, né le à Saint-Gall (originaire de Francfort-sur-le-Main) et mort le dans la même ville.
Karl Hoffmann | |
Fonctions | |
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Conseiller aux États | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Gall |
Date de décès | (à 75 ans) |
Lieu de décès | Saint-Gall |
Nationalité | Allemand Suisse (dès 1844) |
Parti politique | Parti radical-démocratique |
Enfants | Arthur Hoffmann |
Il représente le canton de Saint-Gall au Conseil des États pendant 17 ans. En 1881, il refuse son élection au Conseil fédéral.
Biographie
Origines et famille
Karl J. Hoffmann[1] naît le à Saint-Gall, en Suisse orientale. Il est le fils du commerçant allemand Johann Martin Hoffmann, originaire de Francfort-sur-le-Main. Après la mort de son père, sa mère se remarie et il devient, en 1832, le beau-fils de Johann Baptist Gruber, avocat et conseiller cantonal de Saint-Gall[2].
Il obtient la nationalité suisse en 1844 et, un an plus tard, épouse la fille d'un industriel et conseiller cantonal de Saint-Gall[3], Sabine Elisabeth Steinlin[2]. Leur fils est le futur conseiller fédéral Arthur Hoffmann[3].
Études et parcours professionnel
Karl Hoffmann étudie le droit aux universités de Berne, d'Iéna et de Munich. Il exerce comme avocat à Saint-Gall de 1840 à 1891[2] et reprend l'étude de son beau-père[3].
Parcours politique
La carrière politique de Karl Hoffmann débute en 1853 avec son élection au parlement cantonal de Saint-Gall, où il siège jusqu'en 1870, puis à nouveau de 1873 à sa mort[2].
Il est en outre élu au Conseil des États en 1873, en tant que candidat des démocrates radicaux (plus tard PRD). Il préside les commissions du Conseil des États chargées de l'élaboration du Code des obligations et du droit de la poursuite pour dettes et de la faillite[2].
À la suite du suicide de Fridolin Anderwert[4] - [5], il est élu au Conseil fédéral par l'Assemblée fédérale le , au premier tour par 88 voix sur 170 valables[6], mais il renonce à son élection pour des raisons familiales[2], sa femme étant malade[7]. Il démissionne de son poste de conseiller aux États en 1891[2].
Distinction
- 1883 : doctorat honoris causa de l'Université de Zurich[2]
Références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Karl Hoffmann (Politiker, 1820) » (voir la liste des auteurs).
- « Biographie de Karl Hoffmann (homme politique suisse) », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Marcel Mayer (trad. Pierre-G. Martin), « Karl Hoffmann » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Marcel Mayer (trad. Éric Godel), « Arthur Hoffmann » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Louis Ruchonnet », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 1 (lire en ligne)
- André Salathé (trad. Pierre-G. Martin), « Fridolin Anderwert » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Karl Hoffmann », sur www.admin.ch, (consulté le )
- (de) Rolf App, « Buchbiografie: Der Bundesrat, der zu viel wollte », sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :