Karl Christian Friedrich Krause
Karl Christian Friedrich Krause, né le à Eisenberg et mort le à Munich) est un philosophe allemand connu pour avoir développé la théorie du panenthéisme.
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(à 51 ans) Munich |
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Biographie
Dans sa jeunesse, Karl Christian Friedrich Krause assiste aux cours de Fichte et Schelling à Iéna[3]. Il enseigne la philosophie, le droit et les mathématiques à l'université d'Iéna dès 1802, puis à Rudolstadt et à Dresde, où il donne des leçons de musique. En 1805 il est initié en franc-maçonnerie, sur laquelle il écrit deux ouvrages : Die drei ältesten Kunsturkunden der Freimaurerbrüderschaft (Les trois documents artistiques les plus anciens de la fraternité des franc-maçons) et Höhere Vergeistigung der echt überlieferten Grundsymbole der Freimaurerei in zwölf Logenvorträgen (Mise en perspective spirituelle des véritables symboles fondamentaux de la franc-maçonnerie, exposée en douze conférences de loges). En 1811, il produit un essai intitulé Urbild der Menschheit « L'Archétype de l'humanité », dans lequel il expose les points essentiels de sa doctrine[4]. Il y suggère la constitution d'une république mondiale regroupant cinq fédérations régionales en Europe, Asie, Afrique, Amérique et Australie, et se pose ainsi en précurseur des partisans de la constitution d'un gouvernement mondial.
Il vit ensuite à Berlin, puis à Göttingen où Arthur Schopenhauer est un de ses élèves, et enfin à Munich où Franz Xaver von Baader est professeur de philosophie et de théologie spéculative. Il y meurt d'un accident vasculaire cérébral (appelé alors crise d'apoplexie)[5].
Le principe suprême de Krause, d’après Tennemann, est que « l'éternel (dans le sens neutre) est au-dessus de la nature et de la raison, qui sont comme les deux hémisphères de l'univers ; et que l'un et l’autre étant essentiels, il y a entre eux une compénétration qui en fait la vie »[6].
Publications
- Des traités sur les rapports des mathématiques et de la philosophie, Iéna, 1804 [7].
- Introduction à la philosophie de la nature, Iéna, 1804.
- Esquisses de logique, 1803.
- Esquisses de droit naturel, 1803.
- Système de morale, 1810.
- Idéal de l'humanité, 1811.
Bibliographie
- Alfred Darimon, Exposition méthodique des principes de l'organisation sociale : Théorie de Krause, précédée d'un Examen historique et critique du socialisme, Paris, Franck, (lire en ligne).
Source
Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Charles Frédéric Krause » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
Notes et références
- « https://www.slub-dresden.de/sammlungen/nachlaesse/karl-christian-friedrich-krause-1781-1832/ » (consulté le )
- « https://digital.slub-dresden.de/id286093251 » (consulté le )
- Émile Bréhier, Histoire de la philosophie, t. III, XIXe-XXe siècles (1932), Paris, Presses universitaires de France, nouvelle édition, 1981, p. 701.
- « Krause », Institut français de l'éducation
- Chisholm, Hugh, ed. "Krause, Karl Christian Friedrich". Encyclopædia Britannica (11e éd.). Cambridge University Press, 1911.
- « Krause », p. 505-506 in Tissot, J. « Cours élémentaire de philosophie ». Popelain, Dijon, 1837, viii + 524 pp.
- Digitalisat
Liens externes
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