Kaori Makimura
Kaori Makimura (槇村 香, Makimura Kaori), ou Laura Marconi dans le doublage français de la version animée, est un personnage de fiction créé par Tsukasa Hōjō dans le manga City Hunter en 1985.
Kaori Makimura | |
Personnage de fiction apparaissant dans City Hunter. |
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Nom original | 槇村 香 |
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Alias | Laura Marconi |
Naissance | 31 mars 1967 |
Origine | Japon |
Sexe | Féminin |
Espèce | Humaine |
Cheveux | Roux |
Yeux | Noirs |
Activité | Partenaire de Ryô Saeba |
Caractéristique | Garçon manqué |
Famille | Hideyuki Makimura (son frère adoptif) |
Entourage | Ryô Saeba Umibôzu Xiang Ying |
Créée par | Tsukasa Hōjō |
Interprétée par | Joey Wong Élodie Fontan |
Voix | Kazue Ikura Danièle Douet, Anne Rondeleux (série) et Brigitte Aubry (OAV) |
Films | Niki Larson |
Séries | Nicky Larson Angel Heart |
Éditeurs | J'ai lu Panini Manga |
Biographie fictive
Kaori est une femme très généreuse, volontaire et courageuse, née le [1] - [2]. On ne sait pas grand-chose de sa famille si ce n'est qu'elle a été adoptée et que son frère adoptif n'est autre qu'Hideyuki Makimura, le père de ce dernier étant arrivé un jour avec Kaori, encore bébé. Son apparence est assez ambiguë. Elle s'habille le plus souvent comme un garçon manqué, ce qui attire bien évidemment les remarques sarcastiques de son partenaire, Ryô – c'est-à-dire Nicky. Elle sera prise plusieurs fois pour un garçon, ce qui la mettra dans des colères folles. Cependant, elle cache sous cette apparence de très jolies jambes et une féminité qui n'a rien à envier aux autres éléments féminins de la série. La beauté de la jeune femme est d'ailleurs mise en avant à quelques reprises, notamment grâce à une de ses anciennes amies, Eriko (Myriam dans l'animé doublé en français), qui tenait à dévoiler la femme cachée en elle. Ses nouveaux artifices n'avaient d'ailleurs pas laissé Ryô indifférent.
Cette apparence double est également un indice de la duplicité des rapports entretenus avec Ryô. Kaori est la première à affirmer qu'elle le déteste, que son attitude la dégoûte et qu'aucun coup de marteau ne pourra le guérir. Mais elle est aussi la première à être jalouse d'autres femmes et à se sentir humiliée quand Ryô fait tout pour lui faire comprendre qu'il n'éprouve rien pour elle, ce qui est bien évidemment faux. Ryô dissimule ses sentiments car il sait très bien que, en raison de son travail, s'ils étaient révélés au grand jour, Kaori serait une proie facile pour ses ennemis - ce qui n'empêche pas cette dernière de se faire régulièrement enlever, en général au grand dam de ses ravisseurs qui découvrent rapidement son caractère bien trempé et, plus tard, ses capacités en tant que partenaire du nettoyeur.
Sœur adoptive de Hideyuki, elle n'a au départ rien à voir avec le milieu clandestin. Cependant, à la mort de son frère, tué par le cartel Union Teope, elle décide de prendre sa place en tant que partenaire de Ryô.
Au fil du temps, elle devient particulièrement douée pour la réalisation de pièges, formée par Umibôzu en personne. Il est à noter que Kaori cherche absolument à éviter de donner la mort : ses pièges sont, pour la plupart, seulement incapacitants. Elle utilise le revolver de son défunt frère, un Colt Lawman MK-III[3], que Ryô, refusant qu'elle puisse un jour se salir les mains en commettant un homicide, a trafiqué afin qu'elle ne puisse en aucun cas atteindre sa cible. Les balles de cette arme partent en tous sens, à tel point que Ryô lui-même est incapable de viser avec[4]. Lorsqu'elle l'apprendra, Kaori, croyant que Ryô ne la considère pas comme une véritable partenaire, en sera profondément blessée et se mettra gravement en danger pour lui démontrer le contraire. À l'issue de cet épisode douloureux, Ryô lui restitue son arme, parfaitement réglée et prête à l'emploi, lui promettant toutefois de faire en sorte qu'elle n'ait jamais à tuer quiconque[5].
Lorsque Nicky perd son sérieux face à une jolie femme, Laura sort une massue (grosse comme un tonneau !) de plusieurs tonnes avec laquelle elle assomme Nicky de toutes ses forces. Ces massues, qui comportent le plus souvent la mention 100 t, peuvent également porter l'inscription au nom du ciel, le nom d'une célébration pour la nouvelle année, l'inscription réserve personnelle de Kaori ou encore le numéro de la prébublication du chapitre pour ce qui est du manga papier. Dans l'animé, les massues portent souvent le numéro de l'épisode et certaines portent également l'inscription honte du pays.
Au fur et à mesure que la série se développe, Kaori prend de plus en plus confiance en elle et devient très douée pour poser des pièges ou dissimuler son animosité à la manière d'un tueur professionnel. Elle réussira même à surprendre Umibôzu, pourtant passé maître dans la détection d'auras meurtrières à cause de sa cécité.
Dans la suite alternative Angel Heart, à la suite de son décès le jour de son mariage avec Ryô, le cœur de Kaori est transplanté à Glass Heart, une jeune fille tueuse à gages. Les souvenirs de Kaori semblent avoir accompagné le cœur dans son nouvel hôte. La seule réelle différence entre les deux versions de Kaori est que dans Angel Heart, ses capacités de pose de pièges ne sont pas évoquées et elle est définie comme ne sachant réellement pas tirer, même avec une arme correctement réglée. Elle est par contre définie comme formée aux premiers soins et infirmière, et beaucoup plus tête brûlée.
Description
Kaori mesure environ 1,70 mètre, une taille relativement haute pour une nipponne, ce qui lui cause un léger complexe[6]. Elle a les yeux clairs, les cheveux ondulés tirant sur le roux sombre et coupés court. Elle s'habille généralement de manière très masculine pour des raisons pratiques (pantalons, talons plats, veston, pas toujours de sac à main) et ne porte pas de bijoux excepté des boucles d'oreilles très discrètes. Elle ne se maquille pas non plus, ou alors très peu. Avec sa grande taille et ses formes dissimulées sous ses vêtements, associées à son comportement et à sa manière de parler, elle passe facilement pour un garçon. Toutefois, elle aime beaucoup la mode féminine et porte également quelques robes et jupes.
Excepté les rares fois où elle se met sur son 31 et porte une jupe courte et/ou fendue, personne ne remarque qu'elle a en réalité de très jolies jambes et une poitrine qui, sans être généreuse, est plus que présente et parfaitement galbée. Ryô, confronté sans le savoir à une photo de Kaori en petite tenue et dont la tête était hors cadre, ne peut s'empêcher d'avoir une réaction visible : mokkori express de première classe.
Dans la suite alternative Angel Heart, Kaori conserve à peu près la même apparence que dans City Hunter, quoiqu'un peu plus mûre. Son apparence de garçon manqué est beaucoup plus prononcée et aussi mieux expliquée, mais sa féminité est indéniable quand elle tient son travail d'infirmière. Nicky Larson Private Eyes rend son apparence encore plus féminine.
Bien que Kaori soit médiocre dans l'utilisation des armes à feu, elle a un don, celui de faire apparaitre sa massue comme par enchantement quand elle voit Ryo harceler une fille ou qu'elle découvre qu'il a été avec une autre fille car elle le frappe par jalousie.
Œuvres où le personnage apparaît
Mangas
- 1985 : City Hunter
- 2001 : Angel Heart
- 2018: City Hunter Rebirth
Séries animées
Téléfilms
- 1996 : City Hunter : Services Secrets
- 1997 : City Hunter : Goodbye My Sweetheart
- 1999 : City Hunter : La Mort de City Hunter
Films en prise de vue réelle
- 1992 : Niki Larson
- 2019 : Nicky Larson et le parfum de Cupidon de Philippe Lacheau, interprétée par Élodie Fontan
Notes et références
- cité dans l'épisode "La jeune fiancée de nicky"
- 20 ans lors de la mort de on frère (épisode : réhabilitation d'un héros), son frère est mort en 1987 (épisode : une veuve bien trop sage)
- Tsukasa Hojo, City Hunter, chapitre 97, "Enquête au mouton"
- Tsukasa Hojo, City Hunter, chapitre 188, "De l'autre côté d'un au revoir..."
- Tsukasa Hojo, City Hunter, chapitre 300, "...Pour toi"
- Tsukasa Hojo, City Hunter, chapitre 303, « Un sugar boy tourmenté »
Annexes
Documentation
- Christophe Quillien, « Femmes de tête : Kaori Makimura », dans Elles, grandes aventurières et femmes fatales de la bande dessinée, Huginn & Muninn, (ISBN 9782364801851), p. 34.