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KAIST

L'Institut supĂ©rieur corĂ©en des sciences et technologies, plus connu sous son acronyme anglais KAIST (Korean Advanced Institute of Science and Technology), (en hangeul : ìčŽìŽìŠ€íŠž) est l'une des plus grandes universitĂ©s sud-corĂ©ennes. C'est aussi l'une des meilleures universitĂ©s du pays, oĂč sont enseignĂ©es de nombreuses matiĂšres scientifiques comme l'informatique, la chimie et la bio-informatique.

KAIST
Le logo de l'Institut supérieur des sciences et technologies.
Histoire
Fondation
16 février 1971
Statut
Type
Université de recherche publique (d)
Nom officiel
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Président
Shin Sung-chul (en)
Devise
Education for the world, research for the future
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
8 929[1] (septembre 2009)
Enseignants
526[1](septembre 2009)
Localisation
Pays
Ville
Localisation sur la carte de Corée du Sud
voir sur la carte de Corée du Sud

Elle est composĂ©e de nombreux laboratoires dans ces diffĂ©rents domaines. SituĂ©e dans la ville de Daejeon, Ă  150 km au sud de SĂ©oul, elle fait partie, avec SĂ©oul, du principal pĂŽle scientifique du pays.

L'université fusionne avec l'ICU (Information Communication University) en 2009[2].

Polémique autour de la création d'armes autonomes

En , le KAIST annonce un partenariat avec une entreprise spĂ©cialisĂ©e dans la dĂ©fense et l'armement, Hanwha, l'un des leaders de la fabrication d'armes en CorĂ©e du Sud, dans le but de dĂ©marrer un projet pour dĂ©velopper l'intelligence artificielle appliquĂ©e aux armes militaires et ainsi « entrer dans la compĂ©tition mondiale de l'armement autonome Â»[3]. Elle se dote Ă  l'occasion d'un nouveau centre de recherche, spĂ©cialisĂ© dans la convergence entre dĂ©fense nationale et intelligence artificielle. Hanwha est par ailleurs un partenaire industriel plus que controversĂ© car cette sociĂ©tĂ© fabrique des armes Ă  sous-munitions, interdites par une convention de l'ONU, que la CorĂ©e du Sud n'a pas ratifiĂ©e. Le prĂ©sident de l'institut dĂ©clare qu'il n'a « aucune intention de s'engager dans le dĂ©veloppement de systĂšmes d'armes lĂ©taux autonomes et de robots tueurs Â»[4].

Le , 55 chercheurs spĂ©cialistes de l'intelligence artificielle d'une trentaine de pays annoncent boycotter l'Institut supĂ©rieur corĂ©en des sciences et technologies (KAIST) pour avoir ouvert son nouveau laboratoire cherchant Ă  utiliser l'intelligence artificielle pour fabriquer des armes autonomes, autrement dit, des « robots tueurs Â». À l'origine de ce mouvement se trouve le professeur britannique Toby Walsh, fĂ©roce militant contre ce type de technologie, de l'universitĂ© de Nouvelle-Galles du Sud Ă  Sydney. Selon lui, l'institut sud-corĂ©en travaille sur quatre types d'armes autonomes, dont un sous-marin. Plus de 20 pays demandent dĂ©jĂ  l'interdiction totale de ces armes autonomes[3].

Une statue du scientifique coréen Jang Yeong-sil, devant la bibliothÚque des sciences, campus Daejeon.

Notes et références

Lien externe

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