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Külüg Khan

Qaïchan ou Khaichan (mongol : ᠬᠠᠶᠢᠰᠠᠩ, translittération : Qayisang, mongol cyrillique : Хайсан), né le et décédé le , est un Khagan de l'Empire mongol, sous la dynastie Yuan, qui règne entre le et le sous le nom de Külüg.

Külüg Khan
Biographie
Naissance
Décès
(à 29 ans)
Cambaluc
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
ᠬᠠᠶᠢᠰᠠᠩ ou Хайсан
Noms posthumes
ᠬᠦᠯᠦᠭ ᠬᠠᠭᠠᠨ, Хүлэг хаан, 仁惠宣孝皇帝
Nom de temple
武宗
Activité
Famille
Père
Darmabala (en)
Mère
Taji (en)
Fratrie
Xianggelaji (en)
Buyantu Khan
Amuge (d)
Conjoints
Zhenge Khatan (en)
Wenxian Zhaosheng
Impératrice Renxianzhangsheng (d)
Sugeshili (d)
Bohuli (d)
Enfants

En 1299, il est envoyé en Mongolie à la tête de l'armée Yuan contre Qaïdu et ses alliés d'Asie centrale, et le vainc en 1301. En 1306 il soumet Melig Temur, un fils d'Ariq Boqa (petit-fils de Gengis Khan), allié de Qaïdu, dans les montagnes de l'Altaï.

Son oncle Témur Khan, sans héritier direct, meurt le . Les prétendants engagent une lutte acharnée pour le pouvoir, qui brise l’unité de l’empire Mongol. Ananda, petit-fils de Kubilai Khan (lui-même petit-fils de Gengis Khan et frère d'Ariq Boqa), gouverneur du Gansu (et/ou vice-roi du Tangout) s’oppose à Qaïchan, arrière-petit-fils de Kubilai Khan, qui règne en Mongolie. Qaïchan, soutenu par les seigneurs de la steppe, triomphe et fait exécuter Ananda.

Pendant les querelles dynastiques, la situation économique de l’Empire mongol s’aggrave, et l’exploitation des paysans chinois prend des proportions énormes, le pouvoir central étant incapable d’empêcher les excès des seigneurs féodaux. Les révoltes de paysans se succèdent sans interruption. Elles présentent un aspect nationaliste et sont exploitées par les seigneurs féodaux locaux.

Qaïchan est un bouddhiste dévot. Il fait traduire les principaux canons du bouddhisme en mongol et favorise les lamas, ce qui provoque l'hostilité des lettrés confucianistes chinois. Victime de son goût pour l'alcool, il meurt le à l’âge de 29 ans. Son frère, Ayurbarwada Buyantu Khan, lui succède. Son fils, Qutugku Khan assurera brièvement le trône de l'Empire.

Source

René Grousset, L’empire des steppes, Attila, Gengis-Khan, Tamerlan, Paris, Payot, 1938, quatrième édition, 1965, (.pdf) 669 (présentation en ligne, lire en ligne).

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