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Junun (film, 2015)

Junun est un film américain réalisé par Paul Thomas Anderson, sorti en 2015.

Il s'agit d'un moyen métrage documentaire de 54 minutes avec le musicien de Radiohead Jonny Greenwood, qui a succédé, à partir de There Will Be Blood en 2007, à Michael Penn et Jon Brion dans la composition des musiques des films de Paul Thomas Anderson. Au moment de la réalisation de Junun, Jonny Greenwood a ainsi signé les musiques de trois longs métrages du cinéaste.

Une premiÚre présentation du court métrage est prévue le au Festival du film de New York[1], avant une diffusion sur le site de vidéo à la demande MUBI le lendemain[2].

Synopsis

DĂ©but 2015, Paul Thomas Anderson rejoint son collaborateur et ami Jonny Greenwood dans son voyage au Rajasthan, au Nord-Ouest de l'Inde, oĂč ils sont accueillis par le Maharaja de Jodhpur qui les autorise Ă  rĂ©sider au Fort de Mehrangarh pour trois semaines. C'est lĂ  que Greenwood enregistre un album avec le compositeur IsraĂ©lien Shye Ben Tzur, ainsi qu'un groupe de douze musiciens indiens rĂ©putĂ©s.

La session d'enregistrement dura un mois entier[3], aboutissant à une performance scénique au World Sacred Spirit Festival de Jodhpur, le [4].

Fiche technique

Bande originale

L'album Junun, interprété par Jonny Greenwood, Shye Ben-Tzur et le Rajasthan Express, sortira le en CD et téléchargement digital, chez Nonesuch Records[5].

No Titre Durée
1. Junun 5:54
2. Roked 3:21
3. Hu 7:49
4. Chala vahi des 4:16
5. Kalandar 8:50
6. Eloah 3:55
7. Julus 3:44
8. Allah Elohim 4:21
9. Ahuvi 5:08
10. Azov 3:50
11. Junun Brass 3:29
12. There Are Birds in the Echo Chamber 0:32
13. Mode 5:35
60:44

Autour du film

À son retour d'Inde, Jonny Greenwood se montre emballĂ© par cette expĂ©rience interculturelle au cours de l'interview qu'il accorde Ă  l'hebdomadaire delhiite The Sunday Guardian (en), dĂ©clarant :

« [Les musiciens indiens] ont une Ă©nergie et un enthousiasme pour la musique tellement diffĂ©rents. La musique est une partie intĂ©grante de leur vie, plutĂŽt qu'une simple occupation. C'est diffĂ©rent : il y a de la musique partout. Comme quand on joue pour enregistrer ou pour rĂ©pĂ©ter avec ces musiciens, quand ils font une pause, ils continuent Ă  jouer. Ça n'est pas le cas en Angleterre : on fait juste une pause, dans une espĂšce de soulagement. Mais, ici, c'est simplement cette envie ardente de faire de la musique, et c'est une vraie source d'inspiration. Certains de ces musiciens sont si jeunes, c'est gĂ©nial. Un des joueurs de dholak a 16 ans, et je m'asseyais pour le regarder jouer et pour apprendre Ă©normĂ©ment de sa maniĂšre de penser la musique. »

Notes et références
  1. (en) « NYFF53 Special Events and Revivals Revealed », sur Film at Lincoln Center, (consulté le ).
  2. (en) Leo Barraclough, « Paul Thomas Anderson’s ‘Junun’ to Debut Exclusively on Streaming Platform MUBI » AccĂšs libre, sur variety.com, (consultĂ© le ).
  3. (en) Daniel Kreps, « Jonny Greenwood, Paul Thomas Anderson Team for 'Junun' Documentary » AccÚs payant, sur rollingstone.com, (consulté le ).
  4. http://www.sunday-guardian.com/young-restless/jonny-greenwood-is-the-controller-typewriters-a-washing-machines
  5. (en) « Nonesuch Records Junun », sur Nonesuch Records Official Website (consulté le ).

Liens externes
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