Junipérus

Junipérus naît le 28 avril 1975 à l'élevage de Joseph Rimlinger, en France[1]. En 1981, alors qu'il appartient au club hippique de Forbach, il est repéré par Marcel Rozier, qui recherche des chevaux pour préparer les Jeux olympiques de Los Angeles[2]. Rozier signe un contrat de location pour 3 ans, à hauteur de 100 000 francs par an[2]. Junipérus arrive à l'écurie de la Fédération française d'équitation, à Bois-le-Roi, où il est confié à Christophe Cuyer puis Hubert Bourdy[2]. Il est sélectionné comme premier réserviste pour les Jeux olympiques d'été de 1984 à Los Angeles, avec Bourdy[2].

Profitant de cette notoriété, le club hippique de Forbach met Junipérus en vente au prix de 2 millions de francs, et laisse Bourdy le monter en attendant un acquéreur[2]. Le couple est de nouveau réserviste à Dinard, puis décroche la coupe des Nations de Rotterdam avec l'équipe de France de saut d'obstacles[2].

Marcel Rozier et M. Bruyninck (l'un des propriétaires du haras des Grand-champs), proposent pour Junipérus un prix d'achat à 600 000 francs au club de Forbach [2]. Un marchand de chevaux belge, François Mathy, revend ensuite le hongre au cavalier Hap Hansen, de Californie, pour un prix bien supérieur, probablement le double[2].

Hubert Bourdy et le club de Forbarch protestent, estimant avoir été trompés : le club hippique assure que le prix de 600 000 francs étant conditionné à la promesse que Junipérus reste monté par Bourdy, qui par ailleurs souhaitait racheter son cheval[2].

Junipérus est un hongre de robe alezan, inscrit au stud-book du Selle français[1].

Il atteint un indice de saut d'obstacles (ISO) de 172 en 1985[3].

Junipérus est un fils de l'étalon Anglo-arabe Floriss II, et de la jument Selle français Coquine I, par Tourbillon des dames / Pamir[4]. Il compte 44 % d'ancêtres Pur-sang, 25 % d'Anglo-arabe, et 16 % de Selle français et assimilés[5].