Juliette Darcourt
Juliette Laurent dite Juliette Darcourt[1], née le dans l'ancien 6e arrondissement de Paris[2] - [3] et morte à une date indéterminée après 1935[4], est une actrice et chanteuse française de la scène parisienne.
Naissance | |
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Décès |
Après 1935 |
Nom de naissance |
Juliette Laurent |
Nationalité | |
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Conjoint |
Biographie
Fille de Jacques-Antoine Laurent, artiste-peintre et de Victorine Rousselle, modiste, Juliette Darcourt épouse en première noces Léopold Barou le 8 février 1873 à Marseille[5]. Devenue veuve en mai 1876, elle épouse en secondes noces Albert Brasseur, comédien et chanteur, le à Maisons-Laffitte[6] - [7] - [8].
Darcourt étudie la danse dès l'âge de 7 ans jusqu'à son mariage[9], puis débute sur scène en 1876[10]. Elle est remarquée pour la première fois en 1878 dans une pièce nommée Coco lors de l'ouverture du Théâtre des Nouveautés de Jules Brasseur à Paris[11]. Elle poursuit sa carrière artistique dans des opérettes, souvent à l'Opéra-Comique, dont Le Premier Baiser (1883)[12], Vie Parisienne (1883), Le Château de Tire-Larigot (1884), La Nuit aux soufflets (1884), L'Oiseau bleu (1884)[13], La Vie mondaine (1885), Le Petit Chaperon rouge (1885), L'Amour mouillé (1887), Le Puits qui parle (1888), Juanita (1891) et Le Commandant Laripète (1892)[14].
En 1899, Darcourt joue dans les pièces de théâtre Le Faubourg et Les Amants Légitimes à Paris, puis dans Sylvie, ou La Curieuse d'Amour en 1900. Elle interprète un rôle dans la pièce de théâtre de Paul Hervieu, La Course du flambeau, présentée pour la première fois en 1901 au Théâtre du Vaudeville[15], puis joue en 1903 dans une production d'Alfred Capus L'Adversaire. Darcourt tient un rôle en 1924 lors de l'inauguration du Théâtre de l'Avenue, dans la pièce La Grande Duchesse et le Garçon d'étage d'Alfred Savoir, puis en 1925 au théâtre des Mathurins dans la pièce On demande un amant.
Elle est remarquée aussi dans le milieu de la mode, des articles et photographies de ses robes sont publiés dans le monde entier[16].
Son mari Albert Brasseur meurt le 13 mai 1932 et elle assiste à ses obsèques le 16 mai, à Maisons-Laffitte[17]. Sa propre date de décès n'est pas connue. Juliette Darcourt est encore vivante en 1936, comme l'indique le registre des recensements de Maisons-Laffitte[18]. Elle avait alors 80 ans.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Juliette Darcourt » (voir la liste des auteurs).
- Ă©galement connue sous le nom de Juliette d'Harcourt ou d'Arcourt
- Acte de naissance reconstitué (vue 7/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, actes de l'état-civil reconstitué, naissances du 11 juin 1855.
- Les sources mentionnent encore 1860 comme date de naissance (sauf la Bnf qui cite la bonne date) et 1920 comme date de décès. Cependant, l'acte de naissance reconstitué de Paris concorde bien avec la date qui figure dans l'acte de son mariage à Maisons-Laffitte.
- On ne connaît pas le lieu et la date exacte de son décès. On sait seulement que Darcourt est bien présente au moment du décès de son mari Albert Brasseur en 1932 et qu'elle est encore vivante en 1936 lors du recensement de Maisons-Laffitte. Il n'existe aucune trace de son décès dans les tables décennales 1933-1942 et 1943-1952 de l'état-civil de Maisons-Laffitte.
- Acte de mariage n° 157 (vue (27/72). Archives départementales des Bouches-du-Rhône, état-civil de Marseille, registre des mariages de 1873.
- Archives des Yvelines, registres paroissiaux et d'Ă©tat-civil, cote 4E 6472, acte no 58, vue 34/47
- « Les obsèques d'Albert Brasseur », L'Homme libre : journal quotidien du matin,‎ (lire en ligne, consulté le )
- J. Delini, « Albert Brasseur est mort hier », Comœdia,‎ , p. 1-2 (lire en ligne)
- Jules Martin, Nos artistes des théâtres et concerts : portraits et biographies, Paris, , 456 p. (lire en ligne), p. 103
- Jules (1836-1932) Lithographe Chéret, « Concert du XIXè siècle... Ce soir, débuts de Madame Juliette d'Arcourt : [affiche] / lithographie de Jules Chéret », sur Gallica, (consulté le )
- H. de Foville, « Inauguration des Nouveautés : Coco, vaudeville », Le Monde artiste : théâtre, musique, beaux-arts, littérature,‎ , p. 3-4 (lire en ligne)
- « Soirée parisienne », La Liberté,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le )
- Raoul de Saint-Arroman, « Premières représentations, théâtre des nouveautés, l'Oiseau bleu », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (en) Robert Ignatius Letellier, Operetta: A Sourcebook, Volume I, Cambridge Scholars Publishing, , 238, 269, 289, 324 (ISBN 978-1-4438-8425-9, lire en ligne)
- (en) Paul Hervieu, The Trail of the Torch: A Play in Four Acts, Doubleday, Page, , xii (lire en ligne)
- « Gleanings Here and There in the By-paths of Fashion », The Theatre Magazine, vol. 12,‎ , xiv (lire en ligne)
- « Les obsèques d'Albert Brasseur », sur Gallica, Excelsior, (consulté le ), non paginé (vue 5/6)
- « Recensements de population - Archives départementales des Yvelines », sur archives.yvelines.fr (consulté le )