Julian Martin
Julián MartĂn, nĂ© le Ă Madrid et mort Ă Oloron-Sainte-Marie le [1], Ă©tait un rĂ©publicain espagnol, rĂ©sistant sous l'occupation nazie et l’un des initiateurs du maquis de PĂ©dehourat en BĂ©arn dans les PyrĂ©nĂ©es.
Biographie
Julián MartĂn est ouvrier boulanger Ă Madrid[2] lorsqu’il s’engage dans l’armĂ©e rĂ©publicaine pour dĂ©fendre la RĂ©publique espagnole après le coup d’État du gĂ©nĂ©ral Franco. Il mène la 10e Brigade des guerilleros[3]. Après la dĂ©faite de l’armĂ©e rĂ©publicaine, Julián MartĂn est capturĂ© et rejoint dans un immense stade les autres soldats rĂ©publicains prisonniers[2].
InternĂ©, Julián MartĂn se porte volontaire pour les grands travaux du rĂ©gime franquiste (barrages, routes, …)[2]. Il participe Ă la construction de fortifications dans les montagnes qui font face au BĂ©arn, en Aragon[2].
C’est lĂ que Julián MartĂn et deux compères parviendront Ă s’échapper lors d'une corvĂ©e d'eau[2]. Cela les conduit, après plusieurs heures de marche, dans la vallĂ©e d'Ossau en BĂ©arn. Au premier village, des autochtones les conduisent au premier poste de police. Les policiers français les livrent immĂ©diatement aux gendarmes qui les conduisent jusqu’au camp de Gurs[2].
Julián MartĂn sort du camp de Gurs en s’engageant dans les groupes volontaires de travailleurs Ă©trangers[2]. Il devient forestier-bĂ»cheron dans la montagne oĂą il fabrique du charbon de bois[2]. C'est de lĂ qu'il crĂ©e le Maquis de PĂ©dehourat.
Ă€ la fin de la guerre, Julián MartĂn reprend son travail dans la montagne.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Ortiz (dir.), Rouges : Maquis de France et d'Espagne : les Guérilleros, Biarritz, éd. Atlantica, , 490 p. (ISBN 2-84394-945-9 et 978-2-84394945-6).
- Jean Ortiz, Guerrilleros en Béarn : Étranges « terroristes » étrangers, Biarritz, éd. Atlantica, , 70 p. (ISBN 978-2-7588-0051-4 et 2-7588-0051-9)
- (es) Jean Ortiz, Sobre la gesta de los guerrilleros españoles en Francia, Biarritz/Paris, éd. Atlantica, , 96 p. (ISBN 978-2-7588-0366-9 et 2-7588-0366-6).