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Jules Zeller

Jules Sylvain Zeller, né le à Paris[1] où il est mort le , est un historien français.

Biographie

Il est agrégé d'histoire et géographie en 1844 et docteur ès lettres en 1849. Il est professeur d'histoire aux lycées de Bordeaux en 1844, de Rennes en 1845 et de Strasbourg en 1850, puis à la Sorbonne, à l'École normale supérieure[alpha 1] et à l'École polytechnique. Il est inspecteur général de l'enseignement supérieur de 1876 à 1888 et recteur de l'Académie de Strasbourg. Il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1874 et il est président de l'Institut de France en 1886.

Jules Zeller est le père de l'historien Berthold Zeller (1848, Rennes - 1899, Paris) et le beau-père d'Achille Luchaire.

Principales publications

  • Ulrich de Hutten, sa vie, ses Ĺ“uvres, son Ă©poque. Histoire du temps de la RĂ©forme (1849)
  • Histoire de l'Italie depuis l'invasion des barbares jusqu'Ă  nos jours (1853)
  • Épisodes de l'histoire d'Italie. Les VĂŞpres siciliennes, Nicolas Rienzi, la prise de Rome par le connĂ©table de Bourbon, Masaniello et le duc de Guise (1856)
  • Les Empereurs romains, caractères et portraits historiques (1862)
  • AbrĂ©gĂ© de l'histoire d'Italie depuis la chute de l'Empire romain jusqu'en 1864 (1865) Texte en ligne
  • Entretiens sur l'histoire, AntiquitĂ© et Moyen âge (2 volumes, 1865)
  • Entretiens sur l'histoire du XVIe siècle. Italie et Renaissance (1868)
  • Histoire d'Allemagne (7 volumes, 1872-1891)
  • Les Tribuns et les rĂ©volutions en Italie : Jean de Procida, Arnaud de Brescia, Nicolas Rienzi, Michel Lando, Masaniello (1874) Texte en ligne
  • Pie IX et Victor-Emmanuel, histoire contemporaine de l'Italie, 1846-1878 (1879)
  • François Ier (1882)
  • Henri IV (1882)
  • Italie et Renaissance : politique, lettres, arts (1882-1883)
  • Louis XI (1884)
  • Histoire rĂ©sumĂ©e d'Italie, depuis la chute de l'Empire romain jusqu'Ă  la fondation du royaume italien, Ă  la mort de Pie IX et de Victor-Emmanuel II (1886)
  • Histoire rĂ©sumĂ©e de l'Allemagne et de l'Empire germanique, leurs institutions au Moyen âge (1889)

Notes et références

Notes

  1. A son départ de l'ENS, Joseph-Émile Belot fut proposé pour le remplacer, ce qui n'aboutit pas[2].

Références

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 39/51.
  2. Charles Bayet, « Un professeur français : M. Belot », Revue internationale de l'enseignement, no 13,‎ , p. 38-49 (lire en ligne, consulté le ).
  • Guy Caplat (dir.), Les Inspecteurs gĂ©nĂ©raux de l'instruction publique. Dictionnaire biographique, 1802-1914, Institut national de recherche pĂ©dagogique, CNRS, Paris, 1986, p. 655-656.

Liens externes

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