Jules Lorin
Jules Lorin, né le à Paris[1], où il est mort le [2], est un poète et auteur dramatique français.
Jules Lorin
Naissance | |
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Décès |
(Ă 28 ans) Ancien 2e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Jules Augustin Albert Lorin |
Nationalité | |
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Biographie
Mort à 28 ans d'une maladie de poitrine, ami de Jules Verne[3], il laisse plus de 50 créations dont une trentaine de chansons sur des musiques, entre autres, d'Aristide Hignard ou Victor Massé.
Dans une pochette de textes variés inédits de Jules Verne a été découvert un poème non titré de la main de Lorin. Ce poème a été édité dans le numéro 202 du Bulletin de la Société Jules Verne en mai 2021[4].
Le Visionnaire ou les Fiancés bretons a été supposé à tort être de la main de Jules Verne ou être le premier titre de la nouvelle Un hivernage dans les glaces[5].
Ĺ’uvres
- 1848 : Chansons
- 1851 : Le Visionnaire ou les Fiancés bretons, opéra-comique, avec Victor Perrot, musique d'Aristide Hignard, Nantes, Théâtre Graslin, 18 janvier[6]
- 1851 : Sous les pampres, comédie en 1 acte en vers, Paris, Théâtre de l'Odéon, 19 septembre
- 1852 : Le Piano de Berthe, comédie en un acte mêlée de chant, avec Théodore Barrière, Paris, Théâtre du Gymnase, 20 mars
- 1853 : Quand on veut tuer son chien..., proverbe en un acte,avec Théodore Barrière, Théâtre du Vaudeville, 30 avril
- 1854 : Les Trovatelles, opéra-comique en 1 acte, avec Michel Carré, musique de Jules Duprato, Théâtre de l'Opéra-Comique, 28 juin
Notes et références
- Paris, État civil reconstitué, vue 22/50.
- Paris, État civil reconstitué, vue 29/51.
- Revue Jules Verne no 38 : La Chair, Centre international Jules Verne, 2014, p. 94-95
- Le poème figure aux pages 100 à 105, avec introduction de Jean-Louis Mongin en p. 100, reproduction du manuscrit en p. 102-103 et de sa signature en p. 104
- Volker Dehs, Quelques compléments à la théâtrographie de Jules Verne, in Bulletin de la Société Jules Verne no 198, mai 2019, p. 15
- Jules Verne parle du texte dans une lettre à sa mère du 26 janvier 1851, ce qui a fait supposé à tort qu'il puisse être de Jules Verne. (cf. Olivier Dumas, Jules Verne, La Manufacture, 1988, p. 285
Bibliographie
- Marguerite Allotte de La FuĂże, Jules Verne : Sa vie, son Ĺ“uvre, Kra, 1928, p. 53
- Volker Dehs, « Les Fiancés bretons, un texte apocryphe de Jules Verne », in Verniana, vol. 4, 2010-2011, p. 9-24
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