Jules Girardin
Jules Girardin est un écrivain français, né le à Loches (Indre-et-Loire) et mort le à Paris. Il adopta parfois le pseudonyme de J. Levoisin.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 56 ans) 15e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Marie Alfred Jules Girardin |
Pseudonyme |
J. Levoisin |
Nationalité | |
Activité |
Distinction |
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Biographie
Il effectua ses études à Châteauroux. Élève de l'école Normale Supérieure, il devint agrégé en Grammaire et en lettres. Il a exercé par la suite dans plusieurs lycées avant de se fixer au lycée de Versailles. Il a collaboré à la Revue Européenne, à la Mosaïque, au Magasin Pittoresque, au Journal de la jeunesse et à la Revue des deux Mondes, pour lesquels il fournit de nombreuses nouvelles. Il s'est signalé à la postérité en écrivant des romans pour la jeunesse illustrés de gravures, et connut, semble-t-il, du succès à l'époque. Ses ouvrages ont surtout une portée morale et il a, pour héros de prédilection, les faibles et les déshérités. À un talent certain s'exprimant dans des observations pleines de délicatesse, il joint des récits à la morale fortifiante [1]. Certains de ses ouvrages ont été traduits en anglais, en suédois, en italien et en espagnol.
On lui doit une adaptation libre des Aventures du Baron de MĂĽnchhausen.
Décès
« Le , il venait de déjeuner à Paris avec sa fille, près de la gare Montparnasse, et tous deux se dirigeaient vers une station de voitures. Ils avaient beaucoup de courses à faire, quelques amis à visiter: ce serait une bonne journée... Tout à coup il s'arrête, porte les deux mains à sa poitrine avec une sorte de gémissement. Sa fille, inquiète, l'interroge. « Soutiens moi! » murmure-t-il, et il tombe tout de son long sur le trottoir: il était mort. »[2] - [3].
Ĺ’uvres
- Les Braves Gens, 1873 (couronné par l'Académie en 1874)
- Nous autres, 1874
- La Toute Petite, 1875 La Toute petite, Jules Girardin, Hachette, 1905 (septième édition)
- Fausse route, souvenirs d'un poltron, La première faute, Aveux d'un égoïste, 1875
- L'Oncle Placide, 1876
- Le Neveu de l'oncle Placide, 1878-1879
- Petits contes alsaciens
- Les Gens de bonne volonté, Hachette, 1896
- La Disparition du grand Krause
- Un peu partout
- Chacun son idée
- Le Locataire des demoiselles Rocher
- Les Épreuves d’Étienne
- Les Remèdes du docteur Ernster
- La Nièce du capitaine
- Tout chemin mène-t-il à Rome ?
- Récits de la vie réelle, 1881
- Bonnes bĂŞtes et bonnes gens
- La Vie de ce monde
- Fillettes et garçons
- Contes sans malice
- RĂ©cits et menus propos
- TĂŞtes sages et tĂŞtes folles
- Grand-père, couronné par l'Académie française (1880)
- Maman, 1881
- Le Roman du cœur
- Les Missions de la tante Zizi, 1883
- La Famille Gaudry, 1884
- Le roman d'un cancre, 1883
- Histoire d'un berrichon, 1885
- Le Capitaine Bassinoire, 1886
- Second violon, 1887
- Le Fils Valaugé, 1888
- Le Fils de l'Ă©clusier, 1889
- Quand j'étais petit garçon
- Dans notre classe
- Contes Ă Pierrot
- Contes Ă Jeannot
- La Théorie du Docteur Würtz
- Miss sans cœur
- Aventures de M. Colin Tampon
Traductions
- La Chasse au LĂ©viathan de Mayne-Reid
- Le Petit Courte, Pascharel, La Princesse Zourof et Musa de Ouida
- Tom Brown et La Terre de Servitude de Henry Morton Stanley
- Mycènes et L'Héritière de Court Netherlugh de Miss Wood
- Endymion de Beaconsfield
Références
- Cf. Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique..., article : Girardin
- Association des anciens élèves de l'école normale 42e.Réunion Générale Annuelle, Paris 1889, pag. 50-54.
- Archives de Paris 15e, acte de décès no 3659, année 1888 (page 7/31)