Jules Courmont
Jules Courmont, né à Lyon le et mort dans la même ville le [1], est un médecin et biologiste français.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 52 ans) 2e arrondissement de Lyon |
Nom de naissance |
André Jules Courmont |
Nationalité | |
Activités | |
Fratrie |
Paul Courmont (d) |
Distinction |
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Biographie
Il est le frère aîné du médecin et biologiste Paul Courmont (1871-1951) qui prolongea l’œuvre de son frère dans la lutte contre la tuberculose. Il fait des études de médecine à Lyon. En 1898, il devient directeur du service des contagieux de l'hôpital de la Croix Rousse[2].
Il est titulaire de la chaire d'hygiène de la faculté de médecine entre 1900 et 1917)[2].
Cofondateur avec Saturnin Arloing et sous-directeur (1900-1911), puis directeur (1911-1917) de l'Institut bactériologique de Lyon[2], c'est le premier inspecteur départemental de l'Hygiène publique dans le Rhône (1908).
Il est membre du Conseil supérieur d'Hygiène de France (1910)[3].
Il proposa notamment la démolition de l'hôtel-Dieu de Lyon ainsi que de l'hôpital de la Charité[2].
Ami et conseiller d’Édouard Herriot, il participa de manière fort active à la création de l’hôpital de Grange-Blanche, appelé aujourd'hui « hôpital Édouard-Herriot. »
Il devient en 1914 un des commissaires généraux de l'Exposition internationale urbaine de Lyon avec Louis Pradel[4] (homonyme du futur maire de Lyon)[5]. Préoccupé par la démographie de la France en Europe, il y promeut une vision hygiéniste de la ville notamment dans le règlement de l'exposition. Cela vise dans cet évènement autant à montrer un modèle en manière de s'alimenter, que d'éradiquer les maladies contagieuses, que d'éviter des effets de l'alcoolisme, que de porter des soins pour la population âgée (handicapée), avec des préoccupations de sécurité dans l'habitat et d'assainissement dans la Ville moderne « idéale[6]. »
« Avant son décès brutal en 1917 à 52 ans, au retour d'une visite sanitaire sur le front »[7], il a habité 34 quai du Docteur-Gailleton, dans le deuxième arrondissement de Lyon.
Hommages
Le quai qui porte son nom dans le 2e arrondissement de Lyon (ex-quai de Retz, des Cordeliers, de l’Hôpital) reçut cet hommage toponymique le . L'hôpital du Perron à Pierre-Bénite, plus tard incorporé dans le centre hospitalier Lyon Sud, fut baptisé hôpital Jules-Courmont en 1946.
Ĺ’uvres
- Précis d'hygiène, 1909
Notes et références
- Acte de décès no 421 de la page 63/201, cote du registre 2E2223. Il faut cliquer sur "Accéder aux registres" puis sur "Personnalités" puis sur "C" puis on cherche le nom., en ligne sur le site des archives municipales numérisées de Lyon.
- (Lyon, centre du monde ! L'exposition internationale urbaine de 1914, p. 52)
- gallica.bnf.fr Jules Courmont, L'Automobile et les postes départementaux de désinfection, éditeur Berger-Levrault Paris, 1910,
et Jules Courmont préface ouvrage Dr L-F Blanchard, Les postes départementaux de désinfection dans l'Isère, le Rhône, la Loire, le Doubs, la Somme, le Morbihan, le Doubs, la Seine, la Seine-inférieure, éditeur Grande librairie médicale Lyon, 1910, consultés le 22/10/2019. - (data.bnf.fr …), Chambre de commerce et d'industrie de Lyon, consulté le 20/10/2019.
- (Lyon, centre du monde ! L'exposition internationale urbaine de 1914, p. 53)
- (Lyon, centre du monde ! L'exposition internationale urbaine de 1914, p. 54)
- (Lyon, centre du monde ! L'exposition internationale urbaine de 1914, p. 56)
Voir aussi
Bibliographie
- Maria-Anne Pivat-Savigny (dir.) et Bruno Benoit, Lyon, centre du monde ! L'exposition internationale urbaine de 1914, Musées Gadagne exposition Novembre 2013 - Avril 2014, Fage-Editions, , 335 p. (ISBN 978 2 84975 305 7).
Liens externes
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