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Jules Avaux

Jules Avaux, né le à Gosselies et mort à Mesvin le , est un homme politique et un syndicaliste belge.

Jules Avaux
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  60 ans)
Mesvin
Nationalité
Activités

Elu conseiller communal[1] en 1932, il devint Premier échevin socialiste de Courcelles en janvier 1939, il adhère clandestinement au communisme à la même époque[2]. Il démissionne du collège puis du conseil communal dés l'été 1940. Passé dans la clandestinité en 1941, il fonde une cellule du Front wallon pour la libération du pays :

« À Charleroi, une autre cellule se met en place : elle regroupe une série de militants autour de Nestor Lambotte, Jules Avaux et Victor Paindaveine. Un programme est constitué. Il s'agit, bien sûr de mener une propagande contre l'occupant et ses collaborateurs, mais aussi d'aider tous les peuples en guerre contre les puissances de l'Axe, en s'opposant aux réquisitions et en paralysant la production, en menant des actions sur le front de l'intérieur, en apportant un appui à ceux qui luttent contre l'occupant[3]. »

.

Il crée Le Pays wallon qu'il rédige et diffuse jusqu'en [4]. Il sera responsable du front de l'indépendance en Brabant puis dans l'ensemble des provinces wallonnes[5].

À la Libération, il est élu au Comité central du Parti communiste en 1946[5]. Il devient secrétaire de la régionale FGTB de Bruxelles, pose sa candidature au poste de secrétaire national mais est victime du rejet des communistes dans ce syndicat. À partir de 1948, il se met progressivement en retrait du PCB, invoquant des raisons médicales[6]. Il tente de travailler comme indépendant mais échoue. En 1951, il retourne au Parti socialiste et devient échevin et conseiller communal de Mesvin[1].

Notes et références

  1. « Maitron », sur univ-paris1.fr (consulté le ).
  2. http://www.ihoes.be/PDF/Adrian_Thomas_Memoire_Web.pdf p.76
  3. Philippe Destatte, L'identité wallonne, Institut Jules Destrée, Charleroi, 1997, p. 205.
  4. « PAYS WALLON (Le)  (1942-1943) », sur wallonie-en-ligne.net (consultĂ© le ).
  5. Delforge 2000, p. 105.
  6. http://www.ihoes.be/PDF/Adrian_Thomas_Memoire_Web.pdf p.257

Voir aussi

Bibliographie

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