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Juan Espadas

Juan Espadas Cejas (/ˈxwan ɛsˈpaĂ°as ˈΞexas/), nĂ© le Ă  SĂ©ville, est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Juan Espadas
Illustration.
Juan Espadas en .
Fonctions
SĂ©nateur aux Cortes Generales
En fonction depuis le
(1 an, 6 mois et 14 jours)
Circonscription Andalousie
LĂ©gislature XIVe
Groupe politique Socialiste
Prédécesseur Miguel Ángel Våzquez
Secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie
En fonction depuis le
(1 an, 11 mois et 7 jours)
Président Micaela Navarro
Manuel Pezzi
Prédécesseur Susana Díaz
Maire de SĂ©ville
–
(6 ans, 6 mois et 7 jours)
Prédécesseur Juan Ignacio Zoido
Successeur Antonio Muñoz
SĂ©nateur aux Cortes Generales
–
(2 ans, 10 mois et 13 jours)
Circonscription Andalousie
LĂ©gislature IXe et Xe
Groupe politique Socialiste
Conseiller au Logement et à l'Aménagement du territoire de la Junte d'Andalousie
–
(1 an, 10 mois et 27 jours)
Président Manuel Chaves
José Antonio Griñån
Gouvernement Chaves VI
Griñån I
PrĂ©dĂ©cesseur Luis GarcĂ­a (es) (Travaux publics)
Successeur Rosa Aguilar (Travaux publics et Logement)
Biographie
Nom de naissance Juan Espadas Cejas
Date de naissance
Lieu de naissance SĂ©ville (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
DiplÎmé de Université de Séville
Université Carlos III
Profession Avocat

Juan Espadas
Maires de SĂ©ville

Il est maire de SĂ©ville entre le et le .

Biographie

Vie familiale

Juan Espadas nait le à Séville, dans le quartier de Miraflores situé dans le district de Macarena. Il est marié et pÚre de deux enfants, une fille et un fils[1].

Formation et vie professionnelle

À vingt-deux ans, il obtient une licence en droit Ă  l'universitĂ© de SĂ©ville au sein de la promotion 1984-1989 puis part Ă  Madrid oĂč il rĂ©alise un master en politique et gestion environnementale Ă  l'universitĂ© Carlos III. De plus, il est diplĂŽmĂ© en haute direction d'entreprises par l'Institut de San Telmo. Il est depuis 1990 membre du barreau des avocats de SĂ©ville.

Il commence sa carriĂšre professionnelle en 1989 en tant qu'assesseur juridique Ă  l'Agence de l'Environnement dĂ©pendante du dĂ©partement de l'Environnement de la Junte d'Andalousie. Il est nommĂ© directeur de cabinet du conseiller[alpha 1] chargĂ© de l'Environnement de 1994 Ă  1996 puis devient secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă  la planification des entreprises de gestion environnementale de 1997 Ă  2000. Il est enfin nommĂ© directeur gĂ©nĂ©ral chargĂ© de la prĂ©vention et de la qualitĂ© ambiante entre 2000 et 2004 puis vice-prĂ©sident de la fondation Doñana 21 entre 2004 et 2008. Au cours de cette mĂȘme derniĂšre pĂ©riode, il officie comme vice-conseiller Ă  l'Environnement auprĂšs de la conseillĂšre Ă  l'Environnement du gouvernement Chaves V Fuensanta Coves.

À partir de 2002, il est membre du Conseil national espagnol du Climat et coordonnateur du ComitĂ© de suivi de la stratĂ©gie andalouse pour le changement climatique.

Conseiller de la Junte d'Andalousie

Ayant toujours été professionnellement en lien avec la Junte d'Andalousie sur des questions environnementales, il est nommé, le , conseiller au Logement et à l'Aménagement du territoire de la Junte d'Andalousie par le président Manuel Chaves et reconduit par José Antonio Griñån. Ce département nouvellement créé gÚre les questions relatives au logement, à l'architecture, à l'urbanisme, à l'aménagement du territoire et à la cartographie. Il quitte cette fonction le lorsqu'il est remplacé par Rosa Aguilar.

D' à , il occupe un siÚge de sénateur par désignation du Parlement d'Andalousie.

Chef de l'opposition municipale

Le , les onze groupements socialistes de Séville soutiennent la proposition de la commission exécutive provinciale socialiste qui fait de Juan Espadas le candidat socialiste à la mairie de Séville, au détriment d'Alfonso Rodríguez Gómez de Celis. Lors des élections du , il est défait par Juan Ignacio Zoido qui remporte la majorité absolue des siÚges du conseil municipal. Il devient alors porte-parole du principal groupe d'opposition de la corporation municipale.

Maire de SĂ©ville

Il est Ă  nouveau candidat lors des Ă©lections du . Sa liste arrive seconde avec 32,16 % des voix et onze conseillers derriĂšre celle du Parti populaire de Juan Ignacio Zoido (33,05 % des voix et douze conseillers). Il est Ă©lu maire de SĂ©ville le par 16 voix pour et 11 contre grĂące Ă  un accord avec l'ensemble des forces de gauche de la corporation municipale[2].

Il soutient Susana Díaz lors des primaires socialiste de visant à élire le nouveau secrétaire général du PSOE[3].

Vainqueur face Ă  Susana DĂ­az

À l'occasion des Ă©lections primaires organisĂ©es le par le Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie, il est dĂ©signĂ© par les militants chef de file aux prochaines Ă©lections parlementaires, attendues en . Il l'emporte dĂšs le premier tour avec plus de 55 % des voix, s'imposant dans les sections socialistes des villes de Cadix, JaĂ©n, AlmerĂ­a, Grenade, Malaga, Jerez de la Frontera ou Dos Hermanas et devançant d'environ 17 points Susana DĂ­az[4]. AprĂšs sa victoire, il annonce son intention de postuler au secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral du PSOE-A lors du congrĂšs rĂ©gional prĂ©vu Ă  la fin de l'annĂ©e et auquel Susana DĂ­az a annoncĂ© ne pas vouloir ĂȘtre candidate Ă  sa succession[5].

Le suivant, le comitĂ© directeur du PSOE-A met en marche le processus des primaires prĂ©cĂ©dent le congrĂšs rĂ©gional et destinĂ©es Ă  Ă©lire le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du parti : les prĂ©-candidatures doivent ĂȘtre dĂ©posĂ©es le lendemain, puis ceux des prĂ©-candidats remplissant les conditions d'Ă©ligibilitĂ© auront jusqu'au pour rĂ©unir les parrainages nĂ©cessaires[6]. La commission chargĂ©e du scrutin annonce deux jours plus tard que Juan Espadas est l'unique militant Ă  avoir dĂ©posĂ© sa prĂ©-candidature[7]. Il est proclamĂ© secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral neuf jours plus tard, le [8].

Retour au SĂ©nat

Juan Espadas annonce le qu'il a dĂ©posĂ© les documents nĂ©cessaires Ă  son Ă©lection comme sĂ©nateur, en remplacement de Miguel Ángel VĂĄzquez. Son Ă©lection le lui permet de conserver un mandat institutionnel, dans la perspective de sa prochaine dĂ©mission de la mairie de SĂ©ville, ainsi qu'une indemnitĂ© d'Ă©lu. Le , au lendemain de l'adoption du budget de la ville qu'il avait prĂ©sentĂ©e comme sa prioritĂ©, il indique qu'il abandonnera son fauteuil de maire de la capitale andalouse le au profit du deuxiĂšme adjoint au maire et conseiller dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l'Habitat urbain, Antonio Muñoz — Ă©cartant de fait sa premiĂšre adjointe Sonia Gaya qui Ă©tait proche de Susana DĂ­az. Si son dĂ©part de la mairie Ă©tait souhaitĂ© par la direction du PSOE andalou afin qu'il puisse se concentrer sur sa future campagne Ă©lectorale, son Ă©lection Ă  la chambre haute est critiquĂ©e en interne car elle l'oblige Ă  ĂȘtre physiquement prĂ©sent Ă  Madrid pour les votes en sĂ©ance plĂ©niĂšre alors qu'il reste relativement inconnu parmi les Andalous[9] - [10] - [11]. Averti par les services du Parlement d'Andalousie d'une incompatibilitĂ© — Ă©tablie par la loi rĂ©gionale — entre le mandat de sĂ©nateur dĂ©signĂ© et de maire, il avance ensuite son dĂ©part de la mairie de SĂ©ville au , soit la veille de la session parlementaire devient ratifier sa dĂ©signation sĂ©natoriale[12].

Notes et références

Notes

  1. En Espagne, un conseiller (consejero) est un membre de gouvernement d'une communauté autonome.

Références

  1. (es) Diario de Sevilla, « ÂżQuiĂ©n es Juan Espadas? », Diario de Sevilla,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. (es) « Juan Espadas, nuevo alcalde de Sevilla », sevilla,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  3. (es) Europa Press, « Juan Espadas acudirĂĄ al "esperado" acto en Madrid de Susana DĂ­az, que transmite "ilusiĂłn, confianza y tranquilidad" », europapress.es,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  4. (es) Adolfo S. Ruiz, « Juan Espadas doblega a Susana DĂ­az y gana las primarias del PSOE en AndalucĂ­a », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  5. (es) « Espadas "entiende" que DĂ­az debe abandonar la secretarĂ­a general y anuncia cambios en el grupo parlamentario andaluz », RTVE,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  6. (es) « El ComitĂ© Director del PSOE-A activa este lunes el proceso para culminar el relevo de liderazgo de Susana DĂ­az a Espadas », Europa Press,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  7. (es) « Juan Espadas, Ășnico candidato, serĂĄ lĂ­der del PSOE andaluz el 23 de julio », Agence EFE,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  8. (es) « Juan Espadas, nuevo secretario general del PSOE de AndalucĂ­a », El Independiente,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  9. (es) Eva Saiz, « Juan Espadas serĂĄ senador por AndalucĂ­a », El PaĂ­s,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  10. (es) Lourdes Lucio, « Juan Espadas dejarĂĄ la alcaldĂ­a de Sevilla el 7 de enero para centrarse en el PSOE de AndalucĂ­a », El PaĂ­s,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  11. (es) E. Barba, « Juan Espadas anuncia que se va en enero y que su relevo en la AlcaldĂ­a de Sevilla es Antonio Muñoz », ABC,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  12. (es) M. Ruesga, « Juan Espadas adelanta su renuncia a la alcaldĂ­a al lunes por incompatibilidad con su cargo en el Senado », Diario de Sevilla,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).

Voir aussi

Article connexe

Lien externe

  • Fiche sur le site de la mairie de SĂ©ville
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