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Jozef van Wissem

Jozef van Wissem (né en 1962 à Maastricht) est un compositeur minimaliste et joueur de luth néerlandais vivant à Brooklyn.

Jozef van Wissem
Description de cette image, également commentée ci-après
Jozef van Wissem en 2009
Informations générales
Naissance
Maastricht
Activité principale Musicien
Genre musical Classique, minimaliste
Instruments Luth
Années actives Depuis 2000
Labels

The Spring Press Amish Records Sacred Bones Records Important Records Incunabulum Records BVHaast Records

Persephone Records
Site officiel www.jozefvanwissem.com

Biographie

Origines et formation

Très jeune, Jozef van Wissem a appris à jouer de la guitare à Maastricht. Au début des années 90, il tient un bar à Groningue où il mène une vie agitée[1]. Las de ce mode de vie, il vend son bar en 1994 et part vivre à New York[2] où un label de Williamsburg l'avait invité[1]. C'est à New York qu'il découvre et étudie le luth avec Patrick O'Brien, un ancien guitariste[1]; c'est alors qu'il se donne pour mission de « sortir le luth du musée et de l'intégrer à la musique d'aujourd'hui »[2].

Carrière

La carrière de Jozef van Wissem débute en 2000, année où il sort son premier album[3] : Retrograde: A Classical Deconstruction. Il a depuis publié plus d'une dizaine d'albums[3].

En 2007, il rencontre par hasard Jim Jarmusch à SoHo, il lui demande si le luth l'intéresse et lui affirme que oui, c'est à partir de ce moment qu'ils sortent des albums collaboratifs[2]. Il a depuis sorti trois albums avec Jim Jarmusch qui y chante et joue de la guitare[3].

En 2013, van Wissem a remporté le prix de la meilleure musique originale pour la bande originale du film Only Lovers Left Alive au Festival de Cannes[3], qu'il a composé avec Jim Jarmusch[4].

Du fait de la particularité de son instrument, van Wissem reçoit des commandes assez particulières; en effet la National Gallery de Londres lui a demandé de composer une bande-son pour le tableau de Hans Holbein, Les Ambassadeurs[2]. Il a aussi réalisé la musique du jeu vidéo Les Sims Medieval[2].

Discographie

Albums en solo

  • Retrograde: A Classical Deconstruction (2000, Persephone)
  • Narcissus Drowning (2002, Persephone)
  • Simulacrum (2003, BVHaast)
  • Objects in Mirror Are Closer Than They Appear (2005, BVHaast)
  • A Rose by Any Other Name: Anonymous Lute Solos of the Golden Age (2006, Incunabulum)
  • Stations of the Cross (2007, Incunabulum)
  • A Priori (2008, Incunabulum)
  • It Is All That Is Made (2009, Important Records)
  • Ex Patris (2010, Important Records)
  • The Joy That Never Ends (2011, Important Records)
  • Arcana Coelestia (2012, The Spring Press)
  • Nihil Obstat (2013, Important Records)
  • It Is Time For You To Return (2014, Crammed Discs)
  • Partir to Live (2015, Sacred Bones)
  • When Shall This Bright Day Begin (2016, Consouling Sounds)

Albums collaboratifs

  • Diplopia (2003, BVHaast) avec Gary Lucas
  • Proletarian Drift (2004, BVHaast) avec Tetuzi Akiyama
  • The Universe of Absence (2004, BVHaast) avec Gary Lucas
  • Das Platinzeitalter (2007, Incunabulum) avec Maurizio Bianchi
  • Hymn for a Fallen Angel (2007, Incunabulum) avec Tetuzi Akiyama
  • All Things Are from Him, Through Him and in Him (2008, Audiomer) as Brethren of the Free Spirit
  • The Wolf Also Shall Dwell with the Lamb (2008, Important Records) as Brethren of the Free Spirit
  • Suite the Hen's Teeth (2010, Incunabulum) avec Smegma
  • Downland (2010, Incunabulum) avec United Bible Studies
  • A Prayer for Light (2010, Incunabulum) avec Heresy of the Free Spirit
  • Concerning the Entrance into Eternity (2012, Important Records) avec Jim Jarmusch
  • The Mystery of Heaven (2012, Sacred Bones Records) avec Jim Jarmusch
  • Apokatastasis (2012, Incunabulum) avec la participation de Jim Jarmusch

Références

  1. « « Extension du Domaine du Luth »: Interview de Jozef van Wissem », sur No BS: Just Rock & Roll! (consulté le )
  2. Julien Gester, « «Only Lovers Left Alive», luth à mort », sur Libération.fr (consulté le )
  3. « Jozef Van Wissem - Culture Ville de Lyon », sur www.lyon.fr (consulté le )
  4. Laurent Rigoulet, « Jim Jarmusch : “La musique est la source de mes films, la forme artistique la plus pure” », sur www.telerama.fr (consulté le )

Liens externes

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