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Joventut (revue)

Joventut est une revue d'art et de société catalane fondée à Barcelone en 1900 et disparue en 1906.

Joventut. Periódich catalanista, art, ciencia, literatura
Image illustrative de l’article Joventut (revue)
Marque de la revue créée par Alexandre de Riquer.

Pays Drapeau de la Catalogne Catalogne (Espagne)
Langue Catalan
Périodicité hebdomadaire
Genre Art, littérature, sciences
Date de fondation février 1900
Date du dernier numéro décembre 1906
Ville d’édition Barcelone

OCLC 472900339

Histoire

Couverture du volume III (1901), par Josep Triadó (1870-1929).

Joventut. Periódich catalanista, art, ciencia, literatura est l'une des principales revues modernistes illustrées à paraître dans l'Espagne d'avant 1914 — elle est même sans doute l'un des rares exemples durables de revue réellement Art nouveau dans toute la Péninsule ibérique[1].

Elle est lancée à un rythme hebdomadaire le par Lluís Via i Pagès (1870-1940), qui ouvre son premier éditorial par une proclamation d'une forme de catalanisme universel, c'est-à-dire, fédérateur, ouvert à la modernité et au monde, signée Pompeu Gener. Le prix de lancement est de 10 centimes de peseta, ce qui est bon marché, même pour l'époque. En 1903, le prix de vente au numéro doubla.

La revue se présente en un cahier de 16 pages, réglées graphiquement par Alexandre de Riquer, qui s'inspire, du moins au début, des tenants du courant Art & Craft que sont les artistes Dante Gabriel Rossetti et Edward Burne-Jones. Les livraisons sont proposées ensuite sous la forme de volume de couleur jaune, remarquablement illustrés, en un graphisme inspiré de la revue anglaise The Yellow Book.

Journaliste politique, Lluís Via s'entoure d'une équipe, composée entre autres de Oriol Martí i Ballès (société), Emili Tintorer (théâtre), Joaquim Pena i Costa (musique), Salvador Vilaregut i Martí (littérature). Alexandre de Riquer s'occupe de la partie artistique.

Notes et références

  1. Les autres revues, antérieures, comme Luz (novembre 1895 - décembre 1898), Quatre Gats (1899) et Pèl & Ploma (1899−1903) eurent un existence plus brève — Bibliothèque numérique mondiale, 13 janvier 2015.

Voir aussi

Bibliographie

  • Elisée Trenc-Ballester, Rapports d’Alexandre de Riquer avec l’art français, belge, allemand, autrichien et italien, Mélanges de la Casa de Velázquez, 1983, 19(1), 317-346. Texte en ligne.
  • « Les revues littéraires dans l'Espagne fin-de-siècle » par Carlos Serrano, dans La Belle Époque des revues 1880-1914, Paris, Éditions de l'Imec, 2002, p. 385-396.

Articles connexes

Lien externe

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