Joshua Osih

A l’âge de 20 ans, il s’oriente dans le domaine de l'aviation dont il est un passionné. Sa carrière commence à Douala comme agent des opérations à Lufthansa German Airlines, puis il va s'expatrier en Suisse où il évolue au sein de World Airlines et Swissair, à Genève.

Il revient au Cameroun en 2000 et va créer deux entreprises, African Travel Management et la filiale de Swiss Airport au Cameroun, Camport PLC[4]. Cette dernière, par décret présidentiel du 4 février 2021, reçoit l'agrément pour exercer comme société de sécurité privée au Cameroun.

Il adhère au Social Democratic Front en Mars 1991 et lance sa carrière politique.

Joshua Osih est député à l'Assemblée nationale du Cameroun depuis 2013 et occupe la position de président de son parti, le SDF. Il est délégué du SDF pour le Sud-ouest de 2002 à 2006. De 2006 à 2012, il est tour à tour second vice-président puis premier vice-président du parti.

En 2013, il a été le premier camerounais anglophone à servir en tant que Parlementaire de Douala, la région littorale du Cameroun. Il occupe le poste de vice-président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale[5].

Joshua a été investi comme le candidat du SDF à l'élection présidentielle au Cameroun, en 2018[6] - [7]. Il a été désigné, le 24 février 2018, à l'issue du congrès de son parti, à une majorité de 88,39%[2], candidat à la présidentielle de son parti, le SDF, pour l'élection présidentielle de 2018[8]. Il reçoit le soutien de Ni John Fru Ndi.

Le 22 août 2018, il annonce un programme de 24 mesures en vue de l'élection présidentielle. Lors de la période de pré-campagne présidentielle du 7 octobre 2018 au Cameroun, les réseaux sociaux ont faire l'objet d'un fort usage la part de certains candidats. S’agissant du positionnement des candidats, l’universitaire Simon Ngono note que Joshua Osih est le candidat le plus en vue sur les réseaux sociaux. « Des neuf candidats, Joshua Osih apparaît jusqu’ici comme celui qui mène une activité régulière sur les réseaux sociaux, notamment sur twitter »[9], écrit l'enseignant en Sciences de l'information et de la communication à l'Université Grenoble Alpes, dans une tribune publiée dans le journal Défis Actuels, n° 326, p. 7. du 6 au 9 septembre 2018.