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Joseph Jacquemoud

Biographie

Origines

Joseph Jacquemoud naît le à Chambery[1]. Il est le fils aîné de Pierre Jacquemoud (1764-1836), avocat à Chambéry, et de Marie Domenget[2] - [3].

Son frère, Louis Jacquemoud, né et mort à Chambéry, est un avocat et auditeur des guerres[1]. Il est élu député pour le collège de Saint-Pierre d'Albigny (1853-1854)[1]. Sa sœur, Céline Jacquemoud (1807-....), épouse, en 1833, à Chambéry, Louis-François Dupasquier (1803-1865), frère de Charles Dupasquier (1804-1880).

Il est fait baron le [3] - [4].

Carrière juridique

Après des études études littéraires puis juridiques, il enseigne le droit dans sa ville natale à partir de 1822 comme professeur suppléant, puis comme titulaire (1824)[2].

Substitut-avocat-fiscal général du Sénat de Savoie à partir de 1828, il en devient membre le [3] - [2]. Il est nommé conseiller d'État le [3].

Il est président de la Chambre d'Agriculture et du commerce de Chambéry (1840-1860), ainsi que membre d'une dizaine de sociétés savantes. Il est élu à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, avec pour titre académique Effectif (titulaire)[5].

Carrière politique

La Constitution de 1848 ouvre de nouvelles perspectives politiques. Il est élu député conservateur de la Savoie au parlement du royaume de Sardaigne à Turin, pour le collège de Pont-de-Beauvoisin, lors de la Ire législature du royaume de Sardaigne[3]. Il est réélu lors des trois législatures suivantes[3].

Il appartient au groupe des députés savoyards conservateurs[6]. Lors des débats sur les congrégations religieuses, il les défend[6].

Son élection, lors de la seconde législature, est annulée le pour incompatibilité de fonctions[3]. Il est remplacé par Ferdinand Palluel.

Il est réélu lors de la IVe législature du royaume de Sardaigne en , mais est nommé l'année suivante, le , sénateur du royaume de Sardaigne[3].

Lors des débats sur l'Annexion de la Savoie, il fait partie de ceux qui déplorent l'abandon du duché par la maison de Savoie, à la tribune du Parlement de Turin. Il gardera sa nationalité à la suite de la réunion à la France, par fidélité dynastique.

Il est également conseiller communal, ainsi que syndic d'Albertville[3]. Il a aussi été conseiller communal de Chambéry[3].

Joseph Jacquemoud meurt le à Chambéry[1] - [3].

DĂ©corations

Le baron Jacquemoud obtient les distinctions suivantes[1] - [3] :

Notes et références

  1. François Miquet, « Les représentants de la Savoie au Parlement sarde (Suite) », Revue savoisienne, vol. XI, no série II,‎ , p. 261 (lire en ligne).
  2. Mémoires et documents (volume 17), Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, 1878, p.395.
  3. senato.it, p. Notice.
  4. Sylvain Milbach, L'éveil politique de la Savoie, 1848-1853 : conflits ordinaires et rivalités nouvelles, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 218 p. (ISBN 978-2-7535-0697-8, lire en ligne), p. 51.
  5. « Etat des Membres de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie depuis sa fondation (1820) jusqu'à 1909 », sur le site de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie et « Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques - cths.fr.
  6. Robert Avezou, « La Savoie depuis les Réformes de Charles-Albert jusqu'à l'Annexion à la France, 1re partie (1847-1852) », Mémoires et documents publiés par la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, no t. 69,‎ , p. 66-67 (lire en ligne)

Annexes

Bibliographie

  • Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3).
  • (it) « Commemorazione del Barone Giuseppe Jacquemoud » in Annali, Volumes 11 Ă  13, Reale Accademia d'agricoltura di Torino, , p. 55-65.

Articles connexes

Liens externes

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