Joseph Bradford Carr
Joseph Bradford Carr (né le à Albany, État de New York, et décédé le à Troy, État de New York) est un major général de l'Union. Il est enterré à Troy, État de New York[1].
Joseph Bradford Carr | ||
Naissance | Albany, État de New York |
|
---|---|---|
Décès | Troy, État de New York |
|
Allégeance | Union | |
Arme | infanterie | |
Grade | Major général | |
Années de service | 1861 – 1865 | |
Conflits | Guerre de SĂ©cession | |
Faits d'armes | bataille de Gettysburg | |
Avant la guerre
Joseph Bradford Carr est le fils d'immigrant irlandais[2]. Il travaille dans l'industrie du tabac avant le début de la guerre[3]. Il est colonel au sein de la milice de New York[3].
Guerre de SĂ©cession
Joseph Bradford Carr est nommé colonel du 2nd New York Regiment le [4]. Après l'incident de tir fratricide lors de la bataille de Big Bethel, le brigadier général Ebenezer W. Peirce positionne le 2nd New York Infantry à New Market Bridge pour assurer l'arrière garde des forces de l'Union.
Il participe à la campagne de la Péninsule sous les ordres du général George McClellan[1]. Il est commande alors une brigade dans la division de Joseph Hooker dans le III corps[2]. Son action lors de la bataille de Malvern Hill[1]. Il participe à la seconde bataille de Bull Run[3]. Lors de cette bataille, le général Hooker envoie le brigade commandée par Carr en première ligne contre les positions confédérées positionnées au sud de Railroad Cut[5]. La brigade subit 393 pertes mais ne parvient pas à déloger les confédérées[5]. Cependant, Joseph B. Carr a démontré qu'il était un combattant tenace bien que Hooker ne le mentionne pas dans son rapport[5].
Il est nommé brigadier général des volontaires le [4]. Il succède au général Cuvier Grover, transféré dans le département du golfe, à la tête[5]. Il participe à la bataille de Fredericksburg mais sa brigade ne participe que légèrement aux combats[1] - [5]. Il commande brièvement la division du général Hiram Gregory Berry à la bataille de Chancellorsville après que ce dernier ait été mortellement blessé[2]. Joseph B. Carr est bien placé dans la liste des soldats « spécialement mentionnée » écrite par la général Daniel Sickles à l'issue de la bataille[5].
Gettysburg
Lors de la bataille de Gettysburg, il commande deux divisions du III corps. Ses troupes subissent les plus durs combats du deuxième jours de la bataille[6]. Après une marche de nuit, il positionne ses troupes au sud de Cemetery Ridge. Le général Sickles fait avancé le corps dans son ensemble pour se placer sur les hauteurs de Emmitsburg Road. Le brigade de Carr est placée alors à la droite de la division du général Humphreys. À 17 heures 30, la division subit l'assaut confédéré. Dans un premier temps, il ne réalise pas qu'il est sous le feu ennemi et fait cesser le feu. Le 11th New Jersey Infantry est ensuite placé sur l'arrière gauche. C'est alors que les brigades conférées du général Calmus Wilcox et du colonel David Lang arrivent au contact des troupes de Carr. Ses hommes tiennent bon. Après la blessure du général Sickles,il prend les responsabilités du général Humphreys et assure le repli en bon ordre[5]. Son cheval est tué alors qu'il le monte[3]. Blessé, il reste à son poste et tient ses positions[1]. Il perd 790 hommes, attestant du cauchemar subi par la division pendant l'attaque confédérée et le repli[5]. Le général Humphreys écrit de lui qu'il « possède un courage calme, une détermination et une aptitude au commandement »[5].
Après avec recouvré de ses blessures, il prend le commandement d'un division après la promotion du général Humhreys[5]. Sa nomination expire le faute d'une confirmation du sénat[4]. Il est de nouveau nommé brigadier général des volontaires le [4]. Néanmoins, le sénat refuse de validé sa nomination initiale et, en conséquence, Joseph B. Carr perd le bénéfice de l'ancienneté[5]. Il commande la 3rd division du III corps.
Il participe à la campagne de Bristoe et à la campagne de Mine Run[7]. En , le général Ulysse S. Grant affecte Joseph B. Carr sous les ordres du général Butler dans l'armée du James[2]. Il commande alors une division de soldats noirs au sein du XVIII corps[2] - [7]. En , il contracte une inflammation des yeux résultant d'une exposition au froid au fort Pocahontas en Virginie[3].
Lors de la campagne d'Appomattox, il commande une garnison[1]. Il est breveté major général des volontaires le pour bravoure et service méritoire durant la guerre[4].
Après la guerre
Joseph Bradford Carr quitte le service actif des volontaires le [4]. Néanmoins, il reste actif dans la milice de l'État de New York[8]. Il devient alors industriel[1]. Il s'engage en politique sous les couleurs du parti républicain[7]. Il est secrétaire d'État de l'État de New York entre 1879 et 1885[1]. En 1879, il perd l'usage de son œil gauche et sa vision de l'autre œil se dégrade fortement[3].
En 1889, un cancer se déclare au niveau de la mâchoire[3]. Il meurt des suites de son cancer 6 ans plus tard[3].
Notes et références
Notes
Références
- (en) Joseph Bradford Carr, page consacrée au général sur Find a Grave.com (consulté le 10 octobre 2015)
- (en) Ezra J. Warner, Generals in Blue : Lives of the Union Commanders, LSU Press, , 712 p. (ISBN 978-0-8071-0822-2, lire en ligne)
- (en) Jack D. Welsh, Medical Histories of Union Generals, Kent State University Press, , 422 p. (ISBN 978-0-87338-853-5, lire en ligne)
- (en) Francis B. Heitman, Historical Register and Dictionary of the United States Army, from it's Organization, September 29, 1789, to March 2, 1903, Washington, Government Printed Office, (lire en ligne)
- (en) Larry Tagg, Generals of Gettysburg : The Leaders of America's Greatest Battle, Da Capo Press, , 384 p. (ISBN 978-0-7867-4394-0, lire en ligne)
- (en) Jane E. Schultz, This Birth Place of Souls : The Civil War Nursing Diary of Harriet Eaton, Oxford University Press, , 352 p. (ISBN 978-0-19-978073-0, lire en ligne)
- (en) Terry L. Jones, Historical Dictionary of the Civil War, Scarecrow Press, , 1816 p. (ISBN 978-0-8108-7953-9, lire en ligne)
- (en) Ronald S. Coddington, Faces of the Civil War : An Album of Union Soldiers and Their Stories, JHU Press, , 280 p. (ISBN 978-1-4214-1039-5, lire en ligne)