Joseph Antier
Joseph Antier est un homme politique français né le à Laussonne et mort le à Lyon.
Joseph Antier | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (3 ans) |
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Élection | |
Groupe politique | Action nationale républicaine et sociale (1938-1940) |
Député français | |
– (4 ans, 1 mois et 2 jours) |
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Élection | |
LĂ©gislature | XIVe |
Groupe politique | Parti démocrate populaire |
– (4 ans, 6 mois et 15 jours) |
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Élection | |
LĂ©gislature | XIIe |
Groupe politique | Entente républicaine démocratique |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Nationalité | Français |
Diplômé de | Faculté de droit de Paris |
Profession | Avocat |
RĂ©sidence | Haute-Loire |
Député de la Haute-Loire de 1919 à 1924 et de 1928 à 1932, il fut ensuite sénateur de la Haute-Loire de 1938 à 1941. Il fut également maire de la commune de Laussonne pendant plus d'un demi-siècle, succédant ainsi à son père et son grand-père à la tête du « fief » familial. Son fils Paul Antier lui succédera à la tête de la commune par la suite.
Biographie
Né dans une vieille famille de propriétaires terriens, Joseph Antier, après de brillantes études à la Faculté de Droit de Paris, obtint le titre de docteur en droit en 1892, avec une thèse sur les actions noxales en droit romain et sur l'électorat politique en droit français. C'est au Puy-en-Velay, qu'il exerça sa profession d'avocat. Marié en 1895, et père de cinq enfants, il fut bâtonnier de l'ordre. Sa famille, originaire du Dauphiné, s'est installée à Laussonne vers 1750. À la Révolution, l'Abbé Antier, prêtre réfractaire sera activement recherché à cause de ses nombreuses actions antirévolutionnaires (il abattit un arbre de la liberté et fut contraint de fuir en exil). De cette même famille est issue Reine Antier, fondatrice des Sœurs de l'Enfant-Jésus de Chauffailles. Fort de cette tradition chrétienne, Joseph Antier n'aura de cesse de défendre les valeurs évangéliques au cours de ses différents mandats, locaux et nationaux.
Les élections du le désignèrent comme représentant de la Haute-Loire en tête de la liste d'Union nationale. À la Chambre, membre du groupe d'entente républicaine démocratique, il fit partie de la Commission de législation civile et criminelle et de la Commission des pensions militaires. Battu aux élections du , il fut élu maire de sa commune natale, Laussonne, et conseiller général du Canton de Fay-sur-Lignon.
Il se présenta à nouveau, les 22 et , aux élections législatives dans la circonscription d'Yssingeaux. Réélu au 2e tour de scrutin Député de la Haute-Loire et membre du groupe des Démocrates populaires, il se consacra, au sein des Commissions de la législation et du suffrage universel, à des problèmes de réforme judiciaire.
Il fut battu aux élections générales des 1er et .
Élu sénateur de la Haute-Loire lors d'une élection partielle le , en remplacement de Martin Binachon décédé le , il fut membre des Commissions d'administration générale, départementale et communale et de la législation civile et criminelle. Auteur de diverses questions écrites, il ne prit part à aucun débat. Son activité parlementaire fut d'ailleurs interrompue par la guerre dont il ne put connaître l'issue puisqu'il devait mourir à Lyon le .
Son fils Paul Antier (1905-1996), également avocat, devient député de la Haute-Loire en 1936 et connaîtra une carrière politique brillante sous la Quatrième République, sous diverses étiquettes paysannes et conservatrices.
Sources
- « Joseph Antier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Liens externes
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