Joseph-Nicolas de Champeaux
Joseph-Nicolas de Champeaux, né le à La Chaume (Côte-d'Or) et mort le à Montigny (Seine-et-Oise)[1], était un homme d'Église et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
Naissance |
La Chaume (CĂ´te-d'Or) |
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Décès |
(Ă 61 ans) Montigny-le-Bretonneux (Yvelines) |
Nationalité | France |
Profession | |
Autres activités | |
Distinctions |
Biographie
Joseph-Nicolas de Champeaux était curé de Montigny-le-Bretonneux lorsqu'il fut élu, le , député du clergé aux États généraux par le bailliage de Montfort-l'Amaury.
Il se réunit au tiers état dont il appuya les revendications dans l'Assemblée. Membre du « Comité des rapports », il dénonça le , le marquis et la marquise de l'Epinay du Lut comme les instigateurs et les auteurs véritables d'une Adresse au roi, signée de douze personnes et remplie d'invectives contre l'« Assemblée nationale ».
« On y désigne, dit Champeaux, les députés comme les destructeurs de la religion et les ennemis du monarque ; on cherche à y soulever les campagnes contre les villes, notamment contre Paris, qu'on prétend s'être fait décharger des impôts pour en rejeter le poids sur les provinces. »
L'Assemblée renvoya l'affaire au Châtelet. Le 15 avril, Champeaux fut encore rapporteur d'une affaire analogue. Il réclama le renvoi au Châtelet de quelques lettres incendiaires qu'a fait imprimer M. l'évêque de Blois (Mgr Lauzières-Thémines) :
« Sous prétexte d'éclairer un ecclésiastique qu'il suppose l'avoir consulté il s'élève contre les décrets de l'Assemblée nationale, blame le serment civique, et cherche à le rendre nul ; ailleurs il annonce que les moines qui quitteront leurs maisons ne pourront plus dire la messe dans son diocèse ; qu'il défendra de les recevoir à confesse, excepté in articulo mortis. »
L'Assemblée, dit le procès-verbal, se contente de plaindre M. l'évêque de Blois et décide qu'il n'y a pas lieu à délibérer sur ce point.
Devenu vicaire général du diocèse de Rodez et rallié à Napoléon Ier, Champeaux fut nommé conseiller et inspecteur général de l'Université impériale (Premier Empire et Cent-Jours) et royale de France (Première Restauration).
Le gouvernement impérial l'avait créé légionnaire et chevalier de l'Empire ().
Fonctions
- Député du clergé du bailliage de Montfort-l'Amaury aux États-Généraux () ;
- Député à l'Assemblée constituante de 1789 ;
- Maire de Montigny-le-Bretonneux de 1790 Ă 1791 ;
- Conseiller et inspecteur général de l'Université impériale (Premier Empire et Cent-Jours) et royale de France (Première Restauration).
Titres
Distinctions
Armoiries
Figure | Blasonnement |
Armes du Chevalier Joseph-Nicolas de Champeaux et de l'Empire
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Annexes
Bibliographie
- Alexis Eymery, Dictionnaire des girouettes : ou Nos contemporains peints d'après eux-mêmes ; ouvrage dans lequel sont rapportés les discours, proclamations, chansons, extraits d'ouvrages écrits sous les gouvernemens qui ont eu lieu en France depuis vingt-cinq ans; et les places, faveurs et titres qu'ont obtenus ..., A. Eymery, , 443 p. (lire en ligne) ;
- « Joseph-Nicolas de Champeaux », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition], passage CHAMBORRE_CHANGARNIER ;
- M. de Saint-Allais, Recueil général des généalogies histoiques des maisons nobles de ce royaume, t. 10, , 515 p. (lire en ligne)
Notes et références
- Joseph, Nicolas de Champeaux sur le site de l'Assemblée nationale
- Alcide Georgel, Armorial de l'Empire français : L'Institut, L'Université, Les Écoles publiques, (lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- CHAMPEAUX Joseph-Nicolas de (1753 - 1815) sur www.assemblee-nationale.fr/histoire/trombino-1789