Joseph-Marie de Foras

Joseph-Marie de Foras naît le 7 décembre 1791 au château familial de Thuyset, situé à Thonon, dans le duché de Savoie, partie du royaume de Sardaigne[1] - [2]. Il est le fils de Joseph-Amédée de Foras (1739-1795), dit « comte »[3], et de sa seconde épouse Anne-Josephte de Menthon d'Aviernoz[1].

Le duché de Savoie est envahi par les troupes révolutionnaires françaises en septembre 1792 et annexé. Il fait partie des premiers volontaires savoyards à s'être engagés auprès du vieux major-général Janus Gerbaix de Sonnaz, en janvier 1814, pour lutter contre les armées françaises[1] - [2]. Son origine noble lui permet d'être promu sous-lieutenant[1] - [2]. En 1815, il est officier aux dragons du roi, puis il passe « baguette noire cornette adjudant-major en second avec le grade de lieutenant-colonel de cavalerie aux gardes du corps » du roi[1] - [2]. En 1832, il est lieutenant-colonel au 1^er régiment de Savoie, puis colonel deux ans plus tard[1] - [2]. Cette même année, il est décoré de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare[1].

La Constitution de 1848 ouvre de nouvelles perspectives politiques. Alors qu'il est aide de camps du roi, il est élu député du duché de Savoie, représentant le collège de Thonon à la Chambre du parlement du royaume de Sardaigne à Turin, le 26 avril 1848[4].

Joseph-Marie de Foras meurt le 24 octobre 1854 dans son château familial[1].

Joseph-Marie de Foras épouse, le 4 septembre 1823, Nicole-Élisabeth, fille de Jacques-Alexis Vichard de Saint-Réal (1746-1832) et de Anne de Maistre[1] - [2]. Ils ont six enfants[2], trois filles et trois garçons dont Amédée, qui fera carrière dans la politique et auteur de l’Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, ainsi que Charles-Félix qui poursuivra une carrière militaire[1] - [2] - [5].

Joseph-Marie de Foras a été fait[1] :

• Chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare