Joseph-Augustin Boullier de Branche
Joseph-Augustin Boullier de Branche (, Ernée - , Ernée)
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(à 69 ans) Ernée |
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Biographie
Joseph-Augustin Boullier de Branche est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire du Maine[1], issue de Pierre Boullier (né en 1644), bourgeois de La Bazouge-des-Alleux, (Mayenne). *François Boullier (1678-1736), était marchand de toiles, avocat du roi au grenier à sel d'Ernée, administrateur de l'Hôtel-Dieu d'Ernée. *François Boullier (1723-1787), était procureur fiscal au Bailliage d'Ernée. *Joseph Boullier de Branche (1761-1812), était bourgeois d'Ernée. *Augustin Boullier de Branche (1827-1897), était bourgeois d'Ernée.
Joseph-Augustin Boullier de Branche est le fils d'Augustin Boullier de Branche.
Carrière
Il se fit recevoir avocat et exerça à Mayenne, où il entra au conseil municipal en 1860. Il avait été élu conseiller d'arrondissement pour le canton d'Ernée, le , en remplacement de M. Aubin de la Messuzière ; réélu en 1861, il échoua en 1867 quand il se présenta, dans le canton de Mayenne-Ouest, contre M. Chédeau, candidat gouvernemental.
Envoyé à l'Assemblée nationale le , le dernier sur sept. par 60 751 suffrages, il siégea à droite, comme légitimiste et fit partie de la réunion Colbert et du cercle des Réservoirs. Il vota pour le traité de paix de Francfort, l'abrogation des lois d'exil, les prières publiques, contre les enterrements civils, pour l'ordre du jour Ernoul, qui entraîna la chute du président Adolphe Thiers, etc. Il ne se représenta pas en 1876. Déjà , en , il avait échoué aux élections du conseil général contre Gustave Denis.
Il fut nommé maire de Mayenne par décret du ; remplacé par Henri Gandais le , il rentra à la mairie par décret du . Il échoue aux Élections législatives de 1877. Il est mort à Ernée, le .
Sources
- « Joseph-Augustin Boullier de Branche », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Références
- Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, ed. Sedopols, 2012, p. 145