Josef Klaus
Josef Klaus (né le à Mauthen, Carinthie; mort le à Vienne) était un homme d'État autrichien membre du Parti populaire. Il exerça les fonctions de ministre des Finances (1961-1963) puis de chancelier fédéral (1964-1970).
Josef Klaus | |
Josef Klaus | |
Fonctions | |
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Chancelier fédéral d'Autriche | |
– (6 ans et 19 jours) |
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Président fédéral | Adolf Schärf Franz Jonas |
Gouvernement | Klaus I et II |
Coalition | Ă–VP-SPĂ– (1964-1966) Ă–VP (1966-1970) |
Prédécesseur | Alfons Gorbach |
Successeur | Bruno Kreisky |
Président fédéral d'Autriche (intérim) | |
– (3 mois et 12 jours) |
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Chancelier | Lui-mĂŞme |
Prédécesseur | Adolf Schärf |
Successeur | Franz Jonas |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Mauthen, Autriche-Hongrie |
Date de décès | |
Lieu de décès | Vienne, Autriche |
Nationalité | autrichienne |
Parti politique | Pari populaire (Ă–VP) |
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Chanceliers fédéraux de la République d'Autriche Présidents fédéraux de la République d'Autriche |
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Vie
Josef Klaus fut gouverneur de Salzbourg (1949-1961) et membre dirigeant du Parti populaire autrichien. Après le retrait du chancelier Julius Raab (), Klaus acquiert le statut influent de représentant des jeunes « réformateurs ». Lors du premier gouvernement d’Alfons Gorbach, il est nommé ministre des Finances.
Le , la carrière de Klaus s'enrichit de son élection en tant que président du Parti populaire, faisant suite au manifeste de Klagenfurt. Le , Gorbach démissionne et Klaus entame, à la suite de négociations, un gouvernement de coalition. Son vice-chancelier reste le social-démocrate Bruno Pittermann, celui qui avait risqué sa carrière en soulevant la « question des Habsburg » lors du gouvernement précédent (voir ).
En , des négociations sont engagées avec l'Italie afin de régler le problème du Haut-Adige (ou province autonome de Bolzano) : elles aboutiront en avec le rattachement de la région à l'Italie.
Le , le Parti populaire autrichien remporte les élections au Conseil national avec 85 sièges : c'est la première fois depuis 1945 que le parti obtient la majorité absolue, succès dû à l'alliance politique du Parti socialiste avec le Parti communiste ayant déstabilisé une partie de son électorat.
Après six semaines de négociations, un gouvernement composé essentiellement par le Parti populaire est créé. Fritz Bock, qui sera remplacé en 1968 par Hermann Withalm, est nommé vice-chancelier. Le gouvernement Klaus II entreprend d'ambitieuses réformes, notamment en matière de budget ou de coopération entre la science, l'art et la politique.
En , les négociations visant à rejoindre la Communauté économique européenne débutent. En 1968, les lois sur la réforme du budget sont acceptées (85 voix contre 77).
Pendant mai et , le gouvernement est remanié. En effet, Lujo Tončić-Sorinj, auparavant ministre des Affaires étrangères, devient secrétaire général du Conseil de l'Europe. Alois Mock devient le plus jeune ministre de l'Éducation de l'histoire du pays.
En , le conseil des ministres valide la fusion entre l'OMV (compagnie pétrolière autrichienne) et les usines de fixation d'azote de Linz.
Avec Klaus, après vingt-et-un ans de grandes coalitions continues, une nouvelle période commence : les gouvernements essentiellement populaires (1966-1970) et d'autres socialistes (1970-1983).
Bibliographie
- Pouvoir et impuissance en Autriche (Macht und Ohnmacht in Ă–sterreich), 1971