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Franz Jonas

Franz Jonas, né le et mort le à Vienne, est un homme d'État autrichien membre du Parti socialiste d'Autriche (SPÖ).

Franz Jonas
Illustration.
Franz Jonas en 1965.
Fonctions
Président fédéral d'Autriche
–
(8 ans, 9 mois et 30 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Chancelier Josef Klaus
Bruno Kreisky
Prédécesseur Josef Klaus (intérim)
Adolf Schärf
Successeur Bruno Kreisky (intérim)
Rudolf Kirchschläger
Bourgmestre de Vienne
–
(13 ans, 11 mois et 22 jours)
Gouvernement Jonas I, II, III, IV
LĂ©gislature 6e, 7e, 8e, 9e
Coalition SPĂ–-Ă–VP
Prédécesseur Theodor Körner
Successeur Bruno Marek
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Vienne (Autriche-Hongrie)
Date de dĂ©cès (Ă  74 ans)
Lieu de décès Vienne (Autriche)
Nationalité Autrichien
Parti politique SPĂ–
Diplômé de Université de Vienne
Profession Juge
Diplomate

Franz Jonas
Présidents fédéraux de la République d’Autriche

Il est bourgmestre de Vienne entre et , puis président fédéral d'Autriche jusqu'à sa mort.

Premières années

Engagé sur le front italien pendant la première guerre mondiale, il travaille ensuite entre 1919 et 1932 comme correcteur. Parallèlement c'est un militant socialiste et espérantiste[1] - [2]. Ayant appris la langue internationale espéranto à partir de 1922, comme secrétaire de la ligue autrichienne espérantiste des travailleurs, c'est l'un des organisateurs du 5ème congrès de l'association mondiale anationale qui se déroule à Vienne en 1925. Arrêté en 1935, il passe 14 mois en prison. Pendant la seconde guerre mondiale, il travaille à la Lokomotivfabrik Floridsdorf ce qui le dispense de la mobilisation. Après la guerre, il participe à la création du parti socialiste autrichien (SPÖ) résultant de la fusion des partis social-démocrate et socialiste révoultionnaire.

Bourgmestre de Vienne

Il est investi bourgmestre de Vienne le , après que son prédécesseur Theodor Körner a été investi président fédéral.

Aux Ă©lections rĂ©gionales du , il rĂ©tablit la domination du Parti socialiste d'Autriche avec plus de 52 % des voix et 59 dĂ©putĂ©s sur 100 au Landtag.

Président fédéral d'Autriche

Présidence

Ă€ la suite du dĂ©cès d'Adolf Schärf le , une Ă©lection prĂ©sidentielle fĂ©dĂ©rale anticipĂ©e est convoquĂ©e le . Franz Jonas y reprĂ©sente le SPĂ– et se trouve face Ă  un seul adversaire, l'ancien chancelier et candidat du Parti populaire autrichien (Ă–VP) Alfons Gorbach. Avec 64 000 voix d'avance, Jonas l'emporte en rĂ©unissant 50,69 % des voix. C'est la dernière fois qu'un chef de gouvernement rĂ©gional accède Ă  la tĂŞte de l'État fĂ©dĂ©ral autrichien.

Il dĂ©missionne de la mairie de Vienne le et est investi le lendemain prĂ©sident fĂ©dĂ©ral d'Autriche. Jusqu'Ă  l'arrivĂ©e au pouvoir de Michael Häupl, son mandat de presque 14 ans est le plus long Ă  la tĂŞte de la capitale depuis . Il se voit dĂ©cerner en la mĂ©daille Pierre de Coubertin pour rĂ©compenser son engagement dans le ComitĂ© international olympique et dans le ComitĂ© olympique autrichien[3].

Le , il procède à l'assermentation du premier gouvernement du chancelier Bruno Kreisky. C'est alors la première fois qu'un socialiste accède à la direction du gouvernement à la suite d'élections législatives sous la Deuxième République, et que les deux têtes de l'exécutif appartiennent au SPÖ.

Ă€ l'issue de son premier sextennat, il fait usage de la capacitĂ© constitutionnelle Ă  en solliciter le renouvellement. Pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle du , il fait face au secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies Kurt Waldheim, soutenu par l'Ă–VP. Il est rĂ©Ă©lu avec 52,78 % des suffrages exprimĂ©s, soit une avance beaucoup plus confortable sur son concurrent de 463 000 voix.

Ses fonctions politiques à la tête de l'Etat, ne l'empêchent pas de continuer son œuvre militante en faveur de l'espéranto[4] - [5]

Mort en fonction

Il meurt le , Ă  l'âge de 74 ans. L'intĂ©rim revient alors au chancelier fĂ©dĂ©ral Bruno Kreisky. Il est inhumĂ© cinq jours plus tard au Zentralfriedhof de Vienne, dans le Präsidentengruft oĂą reposent tous les prĂ©sidents de la RĂ©publique Ă©lus depuis .

Indépendant mais soutenu par le Parti socialiste, Rudolf Kirchschläger est élu pour lui succéder deux mois plus tard.

Références

  1. SAT AMIKARO, « Socialisme et espéranto – SAT AMIKARO », sur SAT AMIKARO, (consulté le ).
  2. La danÄťera lingvo, Ulrich Lins, 1988
  3. Communiqué olympique p. 402-403
  4. Revuo Esperanto 5/1974, n-ro 821
  5. EĹ­ropa Bulteno de Ondo de Esperanto webarchive|url=https://web.archive.org/web/20070927195120/http://www.esperanto.org/Ondo/Eb/116-eb.htm |date=27 September 2007 (Europe Bulletin of Wave of Esperanto)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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