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Josef Dittli

Josef Dittli, né le à Attinghausen (originaire du même lieu), est un homme politique suisse, membre du Parti libéral-radical. Il est membre du gouvernement uranais de 2004 à 2016 et député du canton d'Uri au Conseil des États depuis .

Josef Dittli
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller aux États
En fonction depuis le
LĂ©gislature 50e et 51e
Groupe politique libéral-radical (RL)
Commission CPS, CSSS
CTT (depuis 2018)
CPE (2015-17)
Prédécesseur Markus Stadler
Conseiller d'État du canton d'Uri
–
Élection 21 mars 2004
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Attinghausen
Nationalité Suisse
Profession Instituteur
Militaire de carrière
RĂ©sidence Attinghausen

Biographie

Josef Dittli naît le à Attinghausen, dans le canton d'Uri. Il est originaire du même lieu[1].

Il exerce d'abord le métier d'enseignant à l'école primaire de 1978 à 1985. Il envisage ensuite d'étudier le droit, mais suit finalement de 1986 à 1989 une formation de militaire de carrière à l'École polytechnique fédérale de Zurich et exerce la fonction d'officier de carrière dans l'infanterie jusqu'en 1999. Après avoir suivi en 2000 une formation au Collège de défense de l'OTAN à Rome, il est commandant d'instruction de 2001 à 2004[2] - [3].

Marié et père de deux enfants, il habite à Attinghausen[1]. Il a joué pendant plusieurs années dans la première équipe de volley-ball du VBC Fortuna Bürglen[4].

Parcours politique

Il est membre du Conseil communal (exécutif) d'Attinghausen de 1988 à 2002 et le préside de 1999 à 2002[1].

Il est élu au Conseil d'État du canton d'Uri le [5]. Il y siège de à et le préside de 2012 à 2014[1]. Il est chef du département de la sécurité jusqu'en 2010, puis chef des finances[3]. Son action au gouvernement est notamment marquée par le développement d'un complexe touristique géant à Andermatt par l'homme d'affaires égyptien Samih Sawiris (de), projet pour lequel il joue un rôle important[6], et par le dispositif de sécurité qu'il met en place en 2006 pour empêcher les extrémistes de droite d'accéder au Grütli lors des festivités de la fête nationale suisse le [3].

Il est membre du Conseil des États depuis le . Il siège à la Commission de la politique de sécurité (CPS), à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS), à la Commission de politique extérieure (CPE) jusqu'en et à la Commission des transports et des télécommunications (CTT) depuis lors. Il est également le président de la Délégation auprès de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE depuis [1].

Positionnement politique

Il définit ses convictions politiques comme suit : valeurs fondamentales libérales telles que l'indépendance et la liberté ; pas plus d'État que ce qui est strictement nécessaire ; une économie de marché forte, offrant des amortisseurs sociaux[2].

Autres mandats

Il cumule de nombreux mandats dans des conseils de fondation et d'administration (20 en 2019). Il est notamment président du comité directeur de l'association des caisses-maladie Curafutura depuis 2018[2] - [7], où il a succédé à Ignazio Cassis[8].

Notes et références

  1. « Biographie de Josef Dittli », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. (de) Lucien Rahm, « Trotz 20 Mandaten: Für Ständerat Josef Dittli gilt «Uri first» », sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
  3. (de) FDP.Die Liberalen -, « Fraktion Detail - Josef Dittli », sur FDP.Die Liberalen (consulté le )
  4. (de) « Regierungsratswahlen 2004: Josef Dittli kandidiert », sur Urner Wochenblatt, (consulté le )
  5. (de) « Frischer Wind im Kanton Uri », sur 20 Minuten, (consulté le )
  6. ATS, « Canton d'Uri – Le complexe touristique géant d'Andermatt est prêt », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  7. (de) Lorenz Honegger, « Josef Dittli: Der «Briefträger der Tabaklobby» wechselt die Seite », sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
  8. (de) « Neue Aufgabe - FDP-Ständerat Josef Dittli wird neuer Präsident von Curafutura », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )

Liens externes

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