José María Iparraguirre
José María Iparaguirre Balerdi (1820 - 1881), poète, bertsolari et musicien basque.
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(à 60 ans) Ezkio-Itsaso |
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Jose Agustin Iparragirre (d) |
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José Maria Iparaguirre, considéré comme le barde basque, est connu pour ses compositions en langue basque, l'euskara, dont la plus significative est Gernikako Arbola (littéralement « l'arbre de Guernica »), devenu l'hymne basque.
Biographie
José María Iparraguirre est né à Urretxu an Guipuscoa en 1820, et décédé en 1881 à Itxaso à l'âge de 61 ans. Il a été un poète et musicien très connu. Il a eu une vie de bohème et aventureuse qui lui a valu le surnom de « barde », image qu'il donnait avec son inséparable guitare et l'improvisation de chansons et vers, mais était également un grand bertsolari.
Son œuvre, écrite majoritairement en basque (bien qu'il ait aussi écrit en espagnol, en français, en anglais et en italien), reprend certaines des chansons des plus significatives et populaires de l'actualité, cependant celle du Gernikako arbola est toutefois la plus connue.
Il a vécu en plein romantisme dont il est clairement un des fils et un exemple. Ses œuvres sont liées avec les traditions ancestrales du peuple basque, avec ses légendes et la religion.
La période historique agitée qu'il a vécue, les guerres carlistes et l'abolition des juridictions ( Fueros) et son romantisme profond, également exprimée dans sa lutte politique ainsi que sa participation dans les luttes (où a été blessé à une jambe), l'ont mené vers l'exil à travers l'Europe (la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Angleterre et la Suisse) et Amérique latine pour ne pas se soumettre à l'Abrazo de Vergara ou la Convention d'Ognate étant donné son carlisme profond.
En 1859, il s'est marié avec la guipuscoanne Maria Ángela Querejeta avec laquelle il a vécu en Uruguay et aura huit enfants, deux fils et six filles (il avait eu un autre fils avant). En 1877 il retourne au Pays basque en laissant sa famille en Amérique.
Son œuvre
La plus populaire de ses compositions est sans aucun doute Gernikako arbola, qui a été étrennée dans le café San Luis de la rue de la Montera à Madrid en 1853 et était une improvisation, accompagnée au piano par l'enseignant Juan Maria Blas de Altuna. On dit que, entouré d'un groupe de ses compatriotes, il a improvisé l'hymne et n'a jamais annoté la musique.
D'autres créations significatives sont :
- Ume eder bat (Un bel enfant)
- Adio Euskal-Erriari (Adieu Pays Basque)
- Nere etorrera lur maitera (Mon retour à la terre aimée) souvent désigné par ses premiers mots "Ara nun diran"
- Cantari Euskalduna (Chanteur basque)
- Nere izarra (Mon étoile)
- Glu Glu Glu (Glou glou glou)
Pour Ara nun diran, Iparraguirre a emprunté l'air du Chant des Paysans du chansonnier français Pierre Dupont.
Paroles de Gernikako arbola
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