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Jorge Donn

Jorge Donn est un danseur argentin né à San Juan le et mort à Lausanne le .

Jorge Donn
Biographie
Naissance
ou
El Palomar, Buenos Aires (en)
Décès
Nationalité
Activités
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L'origine de son nom de famille viendrait du fleuve russe le Don car sa mère arrivée enfant en Argentine répétait inlassablement ce mot sans pouvoir donner le nom de famille (lu dans les Mémoires de Maurice Béjart).

Biographie

Jorge Donn IXe symphonie
Jorge Donn- IXe symphonie de Beethoven - Maurice BĂ©jart - 1976

Après des études à l'école de ballet du Teatro Colón, il rejoint le Ballet du xxe siècle dirigé par Maurice Béjart en 1963. Il en devient bientôt l'un des principaux solistes et crée les rôles titres de la Neuvième symphonie (1964), de Roméo et Juliette (1966), de la Messe pour le temps présent (1967), de Nijinsky, clown de Dieu (1971), de Notre Faust (1975), du Boléro (1979), etc. Il reprend aussi des rôles importants d’anciennes œuvres de Béjart comme dans Les Quatre Fils Aymon. Dansant du contemporain et du folklorique[1]. Il devient également le compagnon de Maurice Béjart[2]

En 1980, il devient le directeur artistique du Ballet du XXe siècle, puis, lorsque Béjart quitte Bruxelles pour Lausanne, Jorge Donn fonde sa propre compagnie, l'« Europe Ballet », qui ne durera que quelques mois. Il rejoint ensuite le Béjart Ballet Lausanne de Maurice Béjart à Lausanne, où il reprend notamment Nijinsky (1990). Il meurt du sida deux ans plus tard[3] à Lausanne[4].

Il a incarné un personnage inspiré de Rudolf Noureev dans le film Les Uns et les Autres de Claude Lelouch où il exécutait le Boléro de Ravel[3].

Hommage et postérité

Maurice Béjart lui rend un hommage posthume dans son ballet Le Presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat en 1997, qui constitue aussi une œuvre interrogeant les nombreuses victimes du Sida. Le ballet incorpore des musiques de Freddie Mercury et débute par une mise en scène de corps recouverts d'un linceul blanc. Gil Roman pose alors la question suivante : « Vous nous avez dit faites l’amour pas la guerre. Pourquoi l’amour nous fait-il la guerre ? »[2] - [5].

Filmographie

Au cinéma

À la télévision

  • 1972 : Romeo e Giulietta
  • 1974 : Per la dolce memoria di quel giorno
  • 1977 : Je suis nĂ© Ă  Venise
  • 1979 : Grâce Ă  la musique
  • 1983 : Les Uns et les Autres (sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e)
  • 1990 : Ă€ force de partir, je suis restĂ© chez moi

Bibliographie

  • Jorge donn par le ballet du xxe siecle., L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-27600-0 et 2-296-27600-8, OCLC 1100869764).
  • (es) Angel Fumagalli, Jorge Donn, El Francotirador Ediciones, (ISBN 950-850-136-7 et 978-950-850-136-3, OCLC 37001594).
  • Azari Plissetski, Ma vie dans le ballet : l'histoire de la famille Plissetski-Messerer, Macha publishing, (ISBN 2-37437-094-1 et 978-2-37437-094-1, OCLC 1203119968).

Références

  1. « Archive: Jorge Donn, une vie de danseur », sur rts.ch, (consulté le )
  2. Pauline Boivineau, Danse contemporaine, genre et féminisme en France (1968-2015), Angers, Université d’Angers, (lire en ligne)
  3. « L’écrivain François Weyergans se souvient de son ami Jorge Donn », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. « DECES DU DANSEUR JORGE DONN A LAUSANNE UNE ETOILE S'ETEINT AU FIRMAMENT BEJARTIEN », sur Le Soir (consulté le )
  5. Alain Attyasse, « Le Presbytère de Béjart à Paris: tout sauf prude », sur ResMusica, (consulté le )

Liens externes

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