Accueil🇫🇷Chercher

John Mason Clarke

John Mason Clarke ( - ) est un enseignant, géologue et paléontologue américain.

Début de carrière

Né à Canandaigua, New York, le cinquième des six enfants de Noah Turner Clarke et Laura Mason Merrill[1], il fréquente la Canandaigua Academy où son père est professeur et directeur. En 1873, il s'inscrit au Amherst College, où il obtient un baccalauréat en 1877. Il retourne à la Canandaigua Academy et est instructeur dans diverses matières. En 1879–1880, il travaille comme assistant de Benjamin Kendall Emerson (en) à Amherst, puis il enseigne à l'Utica Free Academy en 1880–1881. Il est ensuite instructeur au Smith College de 1881 à 1882, où il est nommé professeur. Au cours de sa deuxième année à Smith, ses trois premiers articles scientifiques sont publiés, concernant les arthropodes[2].

C'est à ce moment qu'il se rend à l'Université de Göttingen en 1883, où il espère étudier pour un doctorat. Cependant, une accusation d'hétérodoxie par le président du Smith College conduit à son renvoi. En conséquence, il retourne aux États-Unis, où il reprend sa carrière d'enseignant au Massachusetts Agricultural College en 1884–1885. Sans travail, il poursuit une étude du Dévonien supérieur, qu'il espère utiliser pour sa thèse. En janvier 1886, il devient assistant de James Hall au New York State Museum à Albany. Il y fait toute sa carrière.

Paléontologie et géologie

Il épouse sa première femme, Emma Juel Sill, le 29 septembre 1887[3]. Le couple a un fils, Noah T. Clarke[4]. En 1894, il est nommé professeur de géologie et de minéralogie à l'Institut polytechnique de Rensselaer. Il épouse sa seconde épouse, Fannie V. Bosler, en 1895[5]. Après la mort de James Hall en 1898, Clarke est nommé paléontologue de l'État de New York et est chargé d'une étude géologique de New York[6]. En 1904, il devient géologue et paléontologue d'État, directeur du musée d'État et directeur de la division scientifique du département de l'éducation. Il est nommé premier président de la Paleontological Society en 1908, puis vice-président de la Geological Society of America en 1909 et son président en 1916[7] - [8].

John M. Clarke est décédé en 1925 à Albany, New York. Au cours de sa carrière, il a publié 452 titres, dont environ 300 sur le thème de la géologie ou de la paléontologie. Trois genres et 42 espèces portent son nom. Il reçoit six diplômes honorifiques et des offres de quatre universités pour présider leurs départements de géologie. La bourse John Mason Clarke 1877 est créée par son fils Noah pour fournir un revenu pour des études supérieures en géologie ou en paléontologie[9] - [10].

Références

  1. Charles Schuchert et Rudolf Ruedemann, John Mason Clarke (1857–1925), vol. 62, , 136–143 p. (PMID 17812838, DOI 10.1126/science.62.1597.117, lire en ligne), chap. 1597
  2. Charles Schuchert, Biographical Memoir of John Mason Clarke, The National Academies Press, (lire en ligne)
  3. Thomas Patrick Hughes et Frank Munsell, American Ancestry: Embracing lineages from the whole of the United States, vol. 4, Albany, N.Y., J. Munsell's sons, (lire en ligne), p. 143
  4. Charles D. Wolcott, The Mary Clark Thompson Fund, (lire en ligne), p. 43
  5. Who's who in New York City and State, New York, L.R. Hamersly Company, , 5th Ă©d. (lire en ligne), p. 178
  6. John Mason Clarke (1857-1925), Harvard College, (lire en ligne)
  7. Fairchild, Herman LeRoy, 1932, The Geological Society of America 1888-1930, a Chapter in Earth Science History: New York, The Geological Society of America, 232 p.
  8. Eckel, Edwin, 1982, GSA Memoir 155, The Geological Society of America — Life History of a Learned Society: Boulder, Colorado, Geological Society of America Memoir 155, 168 p., (ISBN 0-8137-1155-X).
  9. Prizes and Awards, Amherst College (lire en ligne [archive du ])
  10. Henry Fairfield Osborn, R. A. F., Jr. Penrose, Amos P. Brown, Frederick Prime et Samuel G. Dixon, Committee on the Hayden Memorial Award, vol. 60, (ISBN 9781437954777, lire en ligne), chap. 3, p. 502

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.