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John Martin Crawford

John Martin Crawford dit « The Lady Killer », est un tueur en série canadien.

John Martin Crawford
Tueur en série
Image illustrative de l’article John Martin Crawford
Information
Naissance
Steinbach, Manitoba, Canada
Surnom The Lady Killer (Le Tueur de Femmes)
Sentence Prison à perpétuité
Actions criminelles Meurtres
Victimes 4+
PĂ©riode 1981-1992
Pays Canada
Arrestation 1993

Crimes

Crawford a été condamné en 1981 à 10 ans de prison pour homicide involontaire dans le meurtre de Mary Jane Serloin, à Lethbridge, en Alberta[1]. Alors que sous surveillance policière, Crawford agressa sexuellement Thérèse Kematch[2], qui avait été elle-même arrêtée, tandis que Crawford ne l'était pas[3].

Crawford a été reconnu coupable en 1996 du meurtre de trois femmes autochtones de Saskatoon en 1992 : Eva Taysup, Shelley Napope et Calinda Waterhen[4]. Crawford purge actuellement trois peines de prison à perpétuité dans le pénitencier de la Saskatchewan[5].

Ă€ propos de John Martin Crawford

Le tueur en série John Martin Crawford est décédé à l'âge de 58 ans dans un hôpital psychiatrique en Saskatchewan. Cet homme avait une fixation sur les femmes. En effet, il a tué sa première victime et a été condamné à 10 ans de prison, puis après sa sortie il a violé, torturé et tué trois femmes Autochtones : Eva Taysup, Calinda Waterhen et Shelly Napope. Il a été ensuite condamné à la prison à perpétuité[6] - [7]. Dans le Saskatoon Star Phoenix, John Martin Crawford nous dit clairement qu'il a tué ces femmes, car elles le fâchaient : "They made me mad. I killed them first."[8]

Réaction des médias

Un livre, écrit par Warren Goulding (en), traite du fait que Crawford a commis des crimes sur des personnes marginalisées et d'origine autochtone. Il est noté que cela a été fait dans l'indifférence la plus totale de la population canadienne et que les médias ont joué un rôle dans ce que Crawford a fait[1].

Ă€ propos de ses crimes et les statistiques

Warren Goulding a publié "Just Another Indian" afin de sensibiliser les gens face à ces atrocités, mais plus précisément pour démontrer le manque d'intérêt que les médias ont montré face à la mort de ces trois femmes autochtones[9]. Effectivement, monsieur Goulding n'a pas tort de s'exprimer sur ce sujet, car les peuples autochtones sont fortement discriminés. Si on regarde les statistiques Canada, on peut facilement observer que le taux d'homicide est "six fois et demie plus élevée que celui affiché pour les victimes d'homicide non autochtones." [10] John Martin Crawford aurait visé les femmes autochtones, car celles-ci sont les plus fragiles et les plus faciles à attaquer, notamment à cause du manque d'éducation, le manque de travail et le manque de logements fixes[11]. De plus, pour venir appuyer l'insuffisance des efforts portés contre les crimes contre les femmes autochtones, le Comité spécial sur la violence faite aux femmes autochtones explique qu'il ''n'existe pas de données officielles concernant le nombre de femmes et de filles autochtones portées disparues et assassinées au Canada."[11]

Références

  1. Goulding, 2001
  2. Serial Killer - John Martin Crawford
  3. Goulding 2001
  4. Serial killer who roamed Saskatoon met with indifference
  5. edmontonsun.com - Andrew Hanon - A story that no one wanted told
  6. (en-CA) « Saskatchewan serial killer John Martin Crawford dies at Regional Psychiatric Centre », sur thestarphoenix (consulté le )
  7. Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « Le tueur en série John Martin Crawford est mort », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  8. (en-CA) « Saskatchewan serial killer John Martin Crawford dies at Regional Psychiatric Centre », sur thestarphoenix (consulté le )
  9. (en-US) admin, « Just Another Indian – Warren Goulding | Chemainus Valley Cultural Arts Society » (consulté le )
  10. Statistique Canada Gouvernement du Canada, « Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2019 », sur www150.statcan.gc.ca, (consulté le )
  11. Public Services and Procurement Canada Government of Canada, « Information archivée dans le Web », sur publications.gc.ca (consulté le )

Articles connexes

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