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John Clerk (2e baronnet)

Sir John Clerk of Penicuik, 2e baronnet (1676–1755) est un homme politique, avocat, juge et compositeur écossais.

John Clerk
Titres de noblesse
Baronnet
Clerk baronets (en)
Biographie
Naissance
Décès
(à 78 ans)
Penicuik House (en)
Formation
Activités
Père
John Clerk (en)
Mère
Elizabeth Henderson (d)
Conjoints
Margaret Stewart (d) (à partir de )
Janet Inglis (d) (à partir de )
Enfants
James Clerk (d)
George Clerk-Maxwell (en)
John Clerk of Eldin
Unknown son Clerk (d)
Unknown son Clerk (d)
Unknown daughter Clerk (d)
Sophia Clerk (d)
John Clerk (d)
Unknown son Clerk (d)
Janet Clerk (d)
Unknown son Clerk (d)
Unknown daughter Clerk (d)
Unknown daughter Clerk (d)
Unknown daughter Clerk (d)
Autres informations
Parti politique
Membre de
Royal Society ()
Faculté des avocats (en)
Mouvement
Titre honorifique
Sir

Il est vice-président de la Société philosophique d'Édimbourg[1] la société savante prééminente des Lumières écossaises.

Il est le père de George Clerk Maxwell et de John Clerk of Eldin, et l'arrière-arrière-grand-père du célèbre physicien James Clerk Maxwell.

Jeunesse

John Clerk est le fils de Sir John Clerk, 1er baronnet et de sa première épouse Elizabeth, fille de Henry Henderson d'Elvington[2]. Il suit d'abord une formation juridique à l'Université de Glasgow, puis à l'Université de Leyde. En 1697 et 1698, il fait un Grand Tour et en 1700 est admis au barreau écossais[3].

Entre 1700 et 1730, il plante 300 000 arbres sur le terrain du domaine familial de Penicuik House[4].

Parlement

Il est membre du Parlement d'Écosse pour Whithorn de 1702 à 1707, et commissaire de l'Union des Parlements pour le Parti Whig : il siège au premier Parlement de Grande-Bretagne en 1707.

Il est nommé baron de l'Échiquier pour l'Écosse lors de la constitution de la Cour de l'Échiquier, le 13 mai 1708, poste qu'il occupe pendant près d'un demi-siècle[5]. Avec John Scrope, en 1726, il rédige une Vue historique des formes et des pouvoirs de la Cour de l'Échiquier en Écosse, qui est imprimée aux frais des barons de l'Échiquier pour une diffusion privée[5].

Antiquaire et artiste

Clerk écrit des articles dans les transactions philosophiques : l'un un compte rendu du stylet des anciens et de leurs différentes sortes de papier, imprimé en 1731, et les autres sur les effets du tonnerre sur les arbres et des grandes cornes de cerf trouvées au coeur d'un chêne, imprimé en 1739. Il est l'auteur d'un tract intitulé Dissertatio de quibusdam Monumentis Romanis &c, écrit en 1730 mais non publié avant 1750. Pendant plus de vingt ans, il entretient également une savante correspondance avec Roger Gale, l'antiquaire anglais, qui fait partie des Reliquiae Britannica de 1782[5].

Sir John Clerk est l'un des amis et mécènes du poète Allan Ramsay qui, au cours de ses dernières années, passe une grande partie de son temps à Penicuik House (en). Son fils, Sir James Clerk, érige au siège de la famille un obélisque à la mémoire de Ramsay. Sir John est le mécène de divers autres artistes et architectes, et s'est même essayé lui-même à l'architecture[5].

Clerk a également un penchant pour la musique, et alors qu'il est à Rome, il fréquente le compositeur baroque Arcangelo Corelli[6]. Il compose des chansons humoristiques est O joyeux peut être la bonne qui épouse le meunier [5].

Famille

Sir John succède à son père dans son titre et ses domaines en 1722[3]. Il courtise en vain Susanna, fille de Sir Archibald Kennedy de Culzean, baronnet (ancêtre du marquis d'Ailsa) et cette correspondance se trouve aux Archives nationales. Elle est la troisième épouse d'Alexandre, 9e comte d'Eglinton[5].

Il épouse d'abord, le 23 février 1701, Lady Margaret, fille aînée d'Alexander Stewart, 3e comte de Galloway, décédé en couches le 26 décembre de la même année. Son fils, John, survit, mais meurt célibataire en 1722. Sir John se remarie avec Janet, fille de Sir John Inglis de Cramond, dont il a sept fils et six filles[7]. Il meurt à Penicuik House le 4 octobre 1755[8] - [9].

Références

  1. Charles D Waterston et A Macmillan Shearer, Former Fellows of the Royal Society of Edinburgh 1783-2002: Biographical Index, vol. I, Edinburgh, The Royal Society of Edinburgh, (ISBN 978-0-902198-84-5, lire en ligne [archive du ])
  2. Burk, p. 257
  3. Colvin, p. 257
  4. Scottish Garden Buildings by Tim Buxbaum p.11
  5. William Anderson, The Scottish Nation: Or The Surnames, Families, Literature, Honours, and Biographical History of the People of Scotland, (lire en ligne), p. 653
  6. Allsop, p. 58
  7. William Anderson, The Scottish Nation: Or The Surnames, Families, Literature, Honours, and Biographical History of the People of Scotland, (lire en ligne), p. 654
  8. Penicuik House Project
  9. Wilson, p. 156

Bibliographie

  • Allsop, Peter (1999). Arcangelo Corelli: new Orpheus of our times Oxford monographs on music, Oxford University Press, (ISBN 0-19-816562-5), (ISBN 978-0-19-816562-0)
  • Anderson, William (1867), The Scottish Nation, Edinburgh, Vol. III, p. 653-4.
  • Backscheider, Paula R. (1989). Daniel Defoe: his life, Johns Hopkins University Press, (ISBN 0-8018-3785-5), (ISBN 978-0-8018-3785-2)
  • John Burke (1832) A General and heraldic dictionary of the peerage and baronetage of the British Empire, Volume 1, H. Colburn and R. Bentley.
  • Colvin, Howard (2008). A biographical dictionary of British architects, 1600-1840, Edition 4, Yale University Press, (ISBN 0-300-12508-9), (ISBN 978-0-300-12508-5). Clerk, Sir John (1676–1755), pp. 257–259.
  • Trevelyan, George Macaulay (1946).England under Queen Anne, Volume 2, Longmans, Green and Co.
  • Wilson, John James (1891). The annals of Penicuik: being a history of the parish and of the village, Priv. Print. by T.& A. Constable,
  • The Clerk Family, Penicuik House Project, Retrieved 9 December 2009.

Liens externes

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