Johanna St John
Johanna St John (1631-1705) [1] est une jardinière et herboriste anglaise. Tout au long de sa vie, elle écrit deux livres de recettes contenant des recettes culinaires, cosmétiques et médicinales [1]. Elle est la grand-mère du premier vicomte Bolingbroke, Henry St John [2].
Naissance | |
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Décès | |
Activités |
Écrivaine, auteur de livre de cuisine |
Père | |
Mère |
Johanna Altham (d) |
Conjoint | |
Enfants |
Anne St. John (d) Henry St John |
Biographie
Elle est la fille d'Oliver St John, un parlementaire de premier plan et partisan d'Oliver Cromwell[3]. Elle est élevée pendant la guerre civile anglaise. Dans les premiers mois de sa vie, sa mère, Johanna Altham, l'emmène chez le beau-père d'Altham, Sir William Masham, à High Laver, Essex [4]. Elle y est baptisé le 27 janvier 1631 [4].
En 1649, elle épouse son cousin éloigné, Walter St John et a treize enfants.
Lydiard Park est un jardin de campagne de 260 acres à Lydiard Tregoze, à près de quatre miles à l'ouest du centre de Swindon, dans le Wiltshire, en Angleterre, appartenant plus tard au vicomte de Bolingbroke, le petit-fils de Johanna St John. Une série de lettres entre Johanna St John et son intendant, Thomas Hardyman, donne un aperçu de la façon dont elle a appris à écrire ses livres de recettes [3]. À Lydiard House, son domaine d'été, une pléthore de matériaux et d'ingrédients, notamment de la nourriture, des herbes et du bétail, lui fournissent les matières premières dont elle a besoin pour créer ses livres de recettes [3]. L'utilisation de ces matériaux par St John va de la nourriture aux médicaments distillés [3]. D'après les lettres, il est entendu que Johanna elle-même n'a pas concocté les recettes à Lydiard House, mais a donné "des détails exacts à une équipe de distillateurs et de cueilleurs d'herbes", collaborant souvent avec d'autres fabricants de recettes à Londres [3]. Elle collabore avec Sir Edward Spencer, Lady Manchester et Lady Peterborough qui ont tous des remèdes pour les yeux douloureux, et Sir Philip Warwick qui a un remède pour les crampes [4].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Johanna St John » (voir la liste des auteurs).
- (en-US) « The St. John Project », emroc (consulté le )
- « Saint John, Johanna » [archive du ], Wellcome Collection, (consulté le )
- Leong, « Just who is this Johanna St. John?!? » [archive du ], The Recipes Project, (consulté le )
- (en-US) « Johanna, Lady St John » [archive du ], Good Gentlewoman, (consulté le )