Johann Richter
Johann Richter, alias Johannes Praetorius (né en 1537 à Joachimsthal et mort le à Altdorf bei Nürnberg) est un mathématicien, fabricant d'instruments et astronome allemand.
Nom de naissance | Johann Richter |
---|---|
Alias |
Praetorius |
Naissance |
Joachimsthal |
Décès |
Altdorf bei NĂĽrnberg |
Nationalité | Saint Empire |
Pays de résidence | Franconie |
DiplĂ´me |
bachelier ès arts, maître en philosophie |
Profession |
orfèvre |
Activité principale |
professeur de mathématiques |
Formation | |
Famille |
Paul Praetorius |
Biographie
De ses débuts, on sait simplement que Johann Richter s'inscrivit en 1557 à l'université de Wittemberg et y étudia les arts libéraux (comprenant rhétorique, grammaire, arithmétique, géométrie, musique, astronomie et logique). De 1562 à 1569 il vécut à Nuremberg. C'est là qu'il mit au point toute une palette d'instruments de mathématiques et d'astronomie conservés aujourd'hui au Musée national de la culture germanique de Nuremberg.
Après avoir séjourné à Prague, Vienne, et Cracovie, il accepta en 1571 la chaire de hautes mathématiques (c'est-à -dire d’astronomie) que lui offrait l'université de Wittemberg. Là , le , il se voit conférer le grade de maître ès sciences philosophiques et le , il est coopté au sénat de la Faculté de philosophie. Dans ses cours, il faisait l'éloge des tables trigonométriques de Rheticus et de son disciple Valentinus Otho et publia ses observations de la constellation de Cassiopée et les comètes (De cometis).
Il dut démissionner de sa chaire pour des raisons politiques en 1575, mais fut préféré à son frère Paul Praetorius pour la chaire de mathématiques de l’université d'Altdorf au semestre d'hiver 1576-77.
On lui attribue (mais sans certitude) l'invention de la « tablette » (mensula ou Tabula Praetoriana).
Il demeura et exerça à Altdorf jusqu'à sa mort en 1616.
Ĺ’uvres
- De cometis, qui antea visi sunt, et de eo, qui novissime mense novembri apparuit, narratio. Nuremberg: Gerlach & Montanus 1578
- Problema, quod jubet ex quatuor rectis lineis datis quadrilaterum fieri, quod sit in circulo, aliquot modis explicatum. Nuremberg: Valentin Fuhrmann 1598
Références
, dont les références étaient :
- (de) Zedlers Universal-Lexicon, vol. 29, Leipzig, (lire en ligne), p. 86
- (de) Gerhard Bott (Ă©d.), Focus Behaim Globus, 2 vol., NĂĽrnberg, Verlag des Germanischen Nationalmuseums, 1992
- Johann Gabriel Doppelmayr, Historische Nachricht von den Nürnbergischen Mathematicis und Künstlern, Nürnberg, Peter Conrad Monath, 1730, p. 83–92
- (de) Siegmund Günther, « Praetorius, Johannes », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 26, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 519 f
- (de) Felix Schmeidler, Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 20, Berlin, Duncker & Humblot, (lire en ligne), « Praetorius, Johannes », p. 667
- (de) Klaus Matthäus, Zur Geschichte des Nürnberger Kalenderwesens, Frankfurt a.M., Buchhändler-Vereinigung, 1969, p. 1044–1047
- (de) Uwe Müller (Hrsg.): 450 Jahre Copernicus „De revolutionibus“, Astronomische und mathematische Bücher aus Schweinfurter Bibliotheken, Stadtarchiv, Schweinfurt, 1993
- (de) Zofia Wardeska, Die Universität Altdorf als Zentrum der Copernicus-Rezeption um die Wende vom 16. zum 17. Jahrhundert, Sudhoffs Archiv 61/2, 1977, p. 156–164
- (de) Georg Andreas Will, Nürnbergisches Gelehrtenlexikon vol. 3, Lorenz Schüpfel, Nürnberg, 1757, p. 225–231
- (de) Helmar Junghans, Verzeichnis der Rektoren, Prorektoren, Dekane, Professoren und Schloßkirchenprediger der Leucorea vom Sommersemester 1536 bis zum Wintersemester 1574/75. In: Irene Dingel, Günther Wartenberg: Georg Major (1502–1574) – Ein Theologe der Wittenberger Reformation. Evangelische Verlagsanstalt, Leipzig 2005, (ISBN 3-374-02332-0)
- (de) Rudolf Wolkan, Böhmens Antheil an der deutschen Litteratur des XVI. Jahrhunderts, Prag, K.u.K. Hofbuchdruckerei A. Haase, 1894, partie 3, p. 169