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Johann David Michaelis

Johann David Michaelis, né le à Halle-sur-Saale et mort le à Göttingen), est un hébraïsant, orientaliste, philosophe et érudit allemand. Il exerce une influence importante sur ses contemporains, notamment par ses cours à l'université de Halle.

Johann David Michaelis
Michaelis
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  74 ans)
Göttingen
Nationalité
Formation
Activités
Père
Christian Benedict Michaelis (d)
Conjoint
Louise Philippine Antoinette Michaelis (d)
Enfants
Christian Friedrich Michaelis (en)
Caroline Schelling

En philosophie, il subit l'influence de Siegmund Baumgarten (1706–1757).

Dans le domaine des langues orientales, il a pour disciple le père du philosophe Schelling[1]. Quelques années plus tard, la fille de Michaelis, Caroline, épouse Schelling (après avoir épousé Auguste Schlegel).

Son intelligence le porte en de multiples directions : l'histoire, la littérature ancienne mais aussi moderne, et, principalement, la géographie et les sciences naturelles. Il commence son parcours universitaire comme auditeur de médecine ; dans son autobiographie, il regrette ne pas avoir choisi la profession médicale.

Michaelis a traduit en allemand la Clarissa de Richardson.

À droite : la maison de Michaelis à l'université de Göttingen

Bibliographie

  • Marit Borcherding, Marion Wiebel: Das Michaelishaus in Göttingen. Geschichte, Gelehrte, Gegenwart. Wallstein, Göttingen 2007, (ISBN 3-8353-0300-7).
  • (de) Christoph Bultmann (de), « Michaelis, Johann David », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 17, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 427–429 (original numĂ©risĂ©).
  • Hans Hecht: T. Percy, R. Wood und J. D. Michaelis. Ein Beitrag zur Literaturgeschichte der Genieperiode (= Göttinger Forschungen. Bd. 3). Kohlhammer, Stuttgart 1933.
  • Michael C. Legaspi: The Death of Scripture and the Rise of Biblical Studies. Oxford University Press, New York 2011.
  • Avi Lifschitz: Language and Enlightenment: The Berlin Debates of the Eighteenth Century. Oxford University Press, Oxford 2012, S. 95–142.
  • Anna-Ruth LöwenbrĂĽck: Judenfeindschaft im Zeitalter der Aufklärung: eine Studie zur Vorgeschichte des modernen Antisemitismus am Beispiel des Göttinger Theologen und Orientalisten Johann David Michaelis (1717–1791). Lang, Frankfurt am Main u. a. 1995, (ISBN 3-631-48786-X).
  • Friedrich Schaffstein: Johann David Michaelis als Kriminalpolitiker. Ein Orientalist am Rande der Strafrechtswissenschaft. Vandenhoeck und Ruprecht, Göttingen 1988.
  • (de) Julius August Wagenmann (de), « Michaelis, Johann David », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 21, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 685-690
  • Klaus-Gunther Wesseling, « Michaelis, Johann David », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), vol. 5, Herzberg, (ISBN 3-88309-043-3, lire en ligne), col. 1473-1479
  • Matthias Blum (de): Michaelis, Johann David. In: Wolfgang Benz (Hrsg.): Handbuch des Antisemitismus. Judenfeindschaft in Geschichte und Gegenwart. Bd. 2/2: Personen L–Z. De Gruyter Saur, Berlin 2009, (ISBN 978-3-598-24072-0), S. 553ff.

Notes et références

  1. Xavier Tilliette, Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling, CNRS Éditions, 2010, p. 15.

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