Accueil🇫🇷Chercher

Joëlle Bourgois

Joëlle Bourgois, née Joëlle Lombard-Platet, le à Thaon-les-Vosges[1], et morte le [2] - [3] dans le 10e arrondissement de Paris[4], est une diplomate française.

Joëlle Bourgois
Illustration.
Fonctions
Ambassadeur de France en Suisse
–
Prédécesseur Jean-Didier Roisin
Successeur Alain Catta
Ambassadeur auprès de l'UNESCO
–
Prédécesseur Jean Guéguinou
Successeur Catherine Colonna
Ambassadeur de France en Belgique
–
Prédécesseur Jacques Rummelhardt
Successeur Dominique Boché
Ambassadeur de France en Afrique du Sud
–
Prédécesseur Jacques Dupont
Successeur Tristan d'Albis
Biographie
Nom de naissance Joëlle Marie Paule Lombard-Platet
Date de naissance
Lieu de naissance Thaon-les-Vosges
Date de décès
Lieu de décès Paris 10e
Nationalité Française
Profession Diplomate

Biographie

Études

Sa scolarité secondaire se déroule d'abord au collège de Thaon-les-Vosges puis au lycée Claude Gellée d'Épinal. Elle obtient la mention « très bien » au bac.

Elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris et ancienne élève de l'École nationale d'administration, promotion « Robespierre » (janvier 1968 - mai 1970).

Carrière

De 1975 à 1976, elle est conseillère technique de Paul Dijoud, secrétaire d’État auprès du ministre du Travail, chargé des travailleurs immigrés. En 1976, elle est nommée premier secrétaire auprès du Saint-Siège (première femme à occuper ce poste), auprès de l'ambassadeur français Georges Galichon. En 1979, elle travaille auprès du ministre de l'Industrie comme négociatrice avec les pays du Golfe ; elle subit alors les affres de la misogynie encore patente de hauts fonctionnaires : « Voyons ! une femme ne peut négocier avec les Arabes »[5].

De 1991 à 1995, lors de la période de négociations constitutionnelles mettant fin à l'apartheid, elle est ambassadrice de France en Afrique du Sud. Elle est alors la seule femme diplomate en place[5]. En septembre de la même année, elle représente la France aux discussions qui aboutissent au traité d'interdiction complète des essais nucléaires. De 1995 à 1999 elle est représentante permanente de la France à la Conférence du désarmement à Genève. De 1999 à 2002 elle est représentante permanente de la France auprès de l'OCDE à Paris. De 2003 à 2007, elle est ambassadrice de France en Belgique, de 2007 à 2008 ambassadrice auprès de l'UNESCO, et de à ambassadrice de France en Suisse.

Elle est ministre plénipotentiaire. Elle prend sa retraite le [6].

Elle meurt le [2].

Distinctions

Vie privée

Mariée en premières noces à l'écrivain Olivier Bourgois, lui-même frère de l'éditeur Christian Bourgois, elle est mère de deux filles[1]. Elle s'est remariée en 2005 avec Sergio de Minicis[3].

Ĺ’uvres

  • JoĂ«lle Bourgois, La rĂ©novation urbaine Ă  Toulouse, Paris, presses de l'ENA, 1968, 2 volumes[7]
mémoire de stage de l'ENA
  • JoĂ«lle Bourgois, Cinq ans avec Mandela, Ă©ditions Robert Laffont, 2011, 253 p. (ISBN 978-2-221-12492-5) (prĂ©face de Nadine Gordimer)

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Bruno ThĂ©veny, Femmes illustres des Vosges dans l'histoire, Chaumont, Liralest-Éditions Dominique GuĂ©niot, , 192 p. (ISBN 978-2-87825-003-9 et 2-87825-003-6, OCLC 1236003913, lire en ligne)

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.