Jeune Chambre économique française
La Jeune Chambre économique française (JCEF) est un club service regroupant des adultes de moins de 40 ans, ayant un statut d'association loi de 1901, et reconnue d'utilité publique par décret du . Elle fait partie d'une fédération mondiale dénommée Junior Chamber International (en).
But | Créer des changements positifs pour construire une paix universelle, globale et définitive[1] |
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Zone d’influence | France |
Fondation | 1952 |
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Fondateur | Yvon Chotard |
Siège | 9/11, rue Alasseur, 75015, Paris, France |
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Président | Thomas Guest |
Vice-président | Hélène Saintobert |
Secrétaire général | Mathilde Quintard |
Trésorier | Pauline Le Galloudec |
Affiliation européenne | JCI Europe |
Affiliation internationale | Junior Chamber International (en) |
Membres | 2 000 |
Slogan | « Incubateur de leaders citoyens » |
Site web | http://www.jcef.asso.fr |
Historique
Fondée à Paris en 1952 par Yvon Chotard, qui en fut président de 1952 à 1956[2], la Jeune Chambre économique française s'affile au mouvement international Junior Chamber International (JCI) (en)[3]. Edgar Faure, alors président du conseil des ministres, a été présent lors du deuxième congrès de cette organisation[4].
La JCEF est déclarée Association reconnue d'utilité publique en 1976.
La Jeune Chambre Économique regroupe en France plusieurs milliers de jeunes adultes de moins de 40 ans[3], en 2021, elle est implantée dans 135 villes françaises.
Missions et actions
La JCEF se présente comme l'incubateur de leaders citoyens. Pour cela, comme d'autres organisations telles le Rotary Club ou le Lions Clubs mais en recrutant des adhérents plus jeunes (moins de quarante ans), elle cherche à former des personnes (professions libérales, industriels, cadres, ingénieurs) à s'engager dans la mise en place de projets locaux[5]. Ces projets peuvent s'inscrire dans le domaine économique, mais aussi social, environnemental, culturel, etc.[3].
Parmi les projets ayant abouti en France et dans lesquels la JCEF a été impliquée par certains de ses clubs se trouvent : la Charte du recruteur citoyen et responsable[3], le développement de la thermographie aérienne pour lutter contre les déperditions énergétiques par le bâti[6], les numéros des services d'urgence, la Journée universelle des droits de l'enfant, la réalisation de cartes de restaurant sonores pour aveugles et malvoyants, ou le service national universel[7]. En 2021, une des priorités retenues par les JCE locales en France porte sur le soutien des étudiants affectés par la crise liée à la Covid-19[8].
Membres et anciens membres notoires
Au sein de la fédération internationale comme des chambres nationales, et dans toutes les langues, les membres d'une Jeune chambre économique sont dénommés « Jaycee ».
Au delà de l'âge de 40 ans, les anciens « jaycees » peuvent rejoindre l'association des sénateurs JCI qui leur permet de rester en contact avec la génération suivante et poursuivre leur militantisme[9]. De nombreuses personnalités sont issues de la Jeune Chambre économique française (par exemple : Jacques Chirac[10], Yvon Chotard, Renaud Muselier, Olivier Stirn, Michel Charasse, Michel-Edouard Leclerc, Albert II (prince de Monaco), Olivier Giscard d'Estaing, Anne Sander[11] - [12])[3], de la Jeune chambre initiale des États-Unis (United States Junior Chamber (en)) ou d'une chambre affiliée à la Junior Chamber International. Parmi ces dernières citons[13] : Kofi Annan, Javier Perez de Cuellar, Frederik Willem de Klerk, Henri Konan Bédié, Yasuhiro Nakasone, Ronald Reagan[14], Gerald Ford, John Fitzgerald Kennedy, Richard Nixon, Al Gore, Bill Clinton, Bill Gates, Charles Lindbergh[15], Tom Monaghan…
Controverse
En 1974, des liens entre le Front de libération nationale corse et des membres cadres locaux du mouvement aboutissent à l'arrestation du président de la JCE de Bastia[16] . Le mouvement sur l'ile s'était précédemment démarqué dans l'affaire des boues rouges[17].
Références
- La but de la Jeune Chambre, cf doc « Connaissance du mouvement », Centre National de Formation (initiative du CNF de Franche-Comté), 2000, p. 34.
- C. Sibille, « Fonds Yvon Chotard (XXe siècle) » [PDF], sur Archives nationales, (consulté le ), p. 8.
- Corinne Dillenseger, « La Jeune Chambre Économique en 6 questions-clés », Les Échos, (lire en ligne).
- « La " Jeune Chambre économique française " a tenu son deuxième congrès », Le Monde, (lire en ligne).
- Michel Bozon, Vie quotidienne et rapports sociaux dans une petite ville de province. La mise en scène des différences, Presses universitaires de Lyon, (lire en ligne), p. 161.
- Rachida Boughriet, « La Jeune Chambre Économique Française étend son action dans la thermographie aérienne », sur ActuEnvironnement.com, (consulté le ).
- Véronique Germond, « Ça sert à quoi, une Jeune chambre économique ? », sur Ouest France, (consulté le ).
- Diarra Kane, interview par Philippe Bertrand, Solidarité jeunes : le journal des solutions, France inter, (consulté le )..
- « Sénat JCI », sur af-senateur (consulté le ).
- « M. Jacques Chirac », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Unique eurodéputée alsacienne, qu'a fait Anne Sander ? », sur Rue89 Strasbourg, (consulté le ).
- « mon parcours », sur Anne Sander (consulté le ).
- (en) « Famous JCI members and alumni » [PDF], sur JCI Switzerland (consulté le ).
- Ronald Reagan Speech at the Alhambra Junior Chamber at the Huntington-Sheraton Hotel in Los Angeles, Californiae, .
- Lindbergh et la JCI (US) en anglais, .
- « Le président de la jeune chambre économique de Bastia est arrêté avec quatre autres personnes », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Hier en Corse », sur Hier en Corse (consulté le )