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Jeu vidéo otome

Un jeu vidĂ©o otome (äč™ć„łă‚ČăƒŒăƒ , otome gēmu) est un type de jeu vidĂ©o qui s'est Ă©tabli au Japon et vise principalement le public fĂ©minin. L'un des buts de ces jeux, en dehors de la trame narrative, est de dĂ©velopper une relation romantique entre le protagoniste fĂ©minin et des personnages non-joueurs. Il s'agit gĂ©nĂ©ralement de visual novels ou de jeux de drague.

Historique

Angelique.

Le premier jeu otome gĂ©nĂ©ralement reconnu est Angelique de Koei sur Super Famicom, crĂ©Ă© par une Ă©quipe de dĂ©veloppement intĂ©gralement fĂ©minine et sorti en 1994. Le jeu s’adresse d’abord aux jeunes filles prĂ©-adolescentes, mais devient rapidement trĂšs populaire auprĂšs de publics fĂ©minins plus ĂągĂ©s, jusqu’à la vingtaine. Le jeu a quelques-unes des principales caractĂ©ristiques des otome : il se concentre sur la romance, a un systĂšme de jeu trĂšs simple et utilise diffĂ©rents supports multimĂ©dia[1].

En 2002, Konami publie Tokimeki Memorial Girl's Side (en), un jeu qui rencontre un grand succĂšs commercial et dĂ©mocratise le genre otome[1]. Il sauve ainsi le studio de la faillite[2]. En 2006, le top 20 des jeux de romance les plus vendus de Famitsu contient sept jeux otome. Les premiers jeux otome s’inspirent fortement des mangas Shƍjo classiques, avec des hĂ©roĂŻnes trĂšs fĂ©minines et des romances trĂšs innocentes dans un milieu confortable et stable. Avec l’expansion de la catĂ©gorie otome, d’autres jeux font leur apparition, dans lesquels il y a des combats, des actions plus spĂ©cifiques, et des histoires dans laquelle il s’agit non seulement de trouver l’amour, mais aussi de sauver le monde[1].

SystĂšme de jeu

L'otome est un jeu vidéo textuel et romantique dédié aux femmes qui se joue généralement sur mobile[3] - [4].

Le personnage jouĂ© est gĂ©nĂ©ralement fĂ©minin et aura pour but de terminer l'histoire avec le garçon de son choix, en tissant des liens amoureux avec une ou plusieurs personnes[3]. Deux grandes tendances se dĂ©gagent : la premiĂšre Ă©tant de faire choisir dĂšs le dĂ©but le garçon que le joueur devra sĂ©duire, la trame se crĂ©ant autour de lui. La deuxiĂšme tendance est de faire avancer l'histoire avec tous les garçons et en fonction des rĂ©ponses donnĂ©es, la joueuse finira le jeu avec celui avec lequel elle a le plus d'affinitĂ©[5]. L’hĂ©roĂŻne est parfois invisible et on choisit son nom afin de mieux se projeter dans l’histoire[3]. Le jeu a une fin, lors de laquelle l’hĂ©roĂŻne vit un moment avec le personnage dont elle s’est le plus rapprochĂ©e ; les dĂ©cisions prĂ©cĂ©dentes mĂšnent Ă  des fins alternatives, mĂȘme avec le mĂȘme personnage[2].

En gĂ©nĂ©ral, le jeu se concentre sur la romance, a un systĂšme de jeu trĂšs simple et utilise diffĂ©rents supports multimĂ©dia. ll s’appuie sur l’esthĂ©tique des mangas Shƍjo et Josei et accorde une grande importance aux doublages[1]. Il se rapproche des visual novels, avec du texte Ă  faire dĂ©filer et des moments de dĂ©cision[3] - [2].

ModĂšle Ă©conomique

Sur mobile, les jeux ont gĂ©nĂ©ralement un modĂšle freemium, oĂč il faut payer pour dĂ©passer un certain nombre d’actions par jour[3].

Sous-types de jeux

Les jeux otoge, contraction de otome et eroge, reprennent les codes otome mais ont une visée plus érotique[2].

Studios notables

Au Japon

En France

Notes et références

  1. (en) Hyeshin Kim, « Women’s Games in Japan: Gendered Identity and Narrative Construction », SAGE Publications, vol. 26, nos 2-3,‎ , p. 165–188 (ISSN 0263-2764, DOI 10.1177/0263276409103132)
  2. « Otome Games : les jeux de drague pour filles », sur Pop Fixion (consulté le )
  3. Lucie Ronfaut, « Les «otome games», ces jeux vidéo qui réinventent les feuilletons romantiques », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  4. « J'ai testé les Otome games, ces jeux japonais à l'eau de rose, et je suis « tombée amoureuse » de mon boss », sur L'ADN, (consulté le )
  5. (en) « Tag: Otome Game », sur vndb.org (consulté le )
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