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Jessie Kabwila-Kapasula

Jessie Kabwila-Kapasula est une universitaire, féministe, éducatrice et militante du Malawi[1]. Ses recherches concernent le féminisme africain.

Jessie Kabwila-Kapasula
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Fonction
Député
11ème législature de l'Assemblée nationale du Malawi (d)
Salima North West (d)
depuis le
Biographie
Activité

Kabwila-Kapasula a Ă©tĂ© prĂ©sidente par intĂ©rim de la Chancellor College Academic Staff Union ; elle a Ă©tĂ© renvoyĂ©e au cours d'un conflit pour assurer la libertĂ© acadĂ©mique Ă  l'universitĂ© du Malawi, conflit qui n'a pas Ă©tĂ© rĂ©solu[2]. Elle est l'un des professeurs renvoyĂ©s lors du conflit relatif Ă  la libertĂ© acadĂ©mique qui a eu lieu Ă  l'universitĂ© du Malawi (UNIMA). Cela a suscitĂ© des protestations de la part des Ă©tudiants de l'UNIMA et des professeurs solidaires et finalement Ă  la fermeture de l'universitĂ©. Cela a conduit Ă  un bras de fer entre le prĂ©sident Bingu wa Mutharika et les enseignants. Son licenciement  a Ă©galement Ă©tĂ© l'un des Ă©vĂ©nements qui ont menĂ© aux manifestations du .

Début de carrière

Kabwila-Kapasula est titulaire d'un doctorat en littérature comparée de Binghamton University, où elle fut Présidente des étudiants en post-graduat en 2008-2009[3].

Querelle de la liberté académique

La querelle a commencĂ© quand le Dr Blessings Chinsinga, maĂ®tre de confĂ©rences en sciences politiques, a Ă©tĂ© interrogĂ© par Pierre Mukhito, Inspecteur GĂ©nĂ©ral de la Police du Malawi, sur une comparaison faite entre la crise du carburant au Malawi et les soulèvements populaires en Tunisie et en Égypte pendant le Printemps Arabe[4]. Il a finalement Ă©tĂ© congĂ©diĂ©. Cela a suscitĂ© des protestations de la part des Ă©tudiants de l'UNIMA et de certains professeurs, dont Kabwila-Kapasula. Cela a Ă©galement conduit Ă  la fermeture des universitĂ©s Chancellor College et Polytechnique. Comme condition pour revenir en classe, les universitaires ont demandĂ© des excuses officielles de la part du chef de la police, Peter Mukhito, et de garanties du respect de la libertĂ© acadĂ©mique. Mukhito a dĂ©clarĂ© que la libertĂ© acadĂ©mique devait ĂŞtre Ă©quilibrĂ©e avec les questions de sĂ©curitĂ© nationale. Cette dĂ©claration a Ă©tĂ© soutenue par le PrĂ©sident Bingu wa Mutharika , qui l'a poussĂ© Ă  ne pas s'excuser[5]. Mutharika a ordonnĂ© aux professeurs de retourner au travail, mais ils ont refusĂ© puisqu'il n'y avait pas de garantie de libertĂ©[6]. Le gouvernement, sous la houlette du Ministre de l'Éducation Peter Mutharika, ne pouvait alors apporter cela. Les Ă©lèves ont affichĂ© leur solidaritĂ© avec les professeurs licenciĂ©s de la facultĂ©, ce qui a entraĂ®nĂ© l'utilisation de gaz lacrymogènes pour les disperser. 

Harcèlement et menaces de mort

Après cet incident, Jessie Kabwila-Kapasula a indiqué que le gouvernement lui avait refusé le renouvellement de son passeport et qu'elle a reçu des appels téléphoniques menaçants et des menaces de mort.

Procès

Les professeurs ont intenté au gouvernement un procès afin de voir garanties la liberté académique et la non ingérence de la police dans le milieu universitaire.

Soutien pour la liberté académique

De nombreuses organisations du Malawi ont affiché leur soutien pour garantir la liberté académique, y compris la Malawi Law Society et la Conférence syndicale du Malawi. Les étudiants de l'Université de Binghamton (SUNY) ont demandé à Amnesty International de s'occuper de ce cas.

Références

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