Jenny Hasselquist
Jenny Matilda Elisabet Hasselquist, également orthographiée Hasselqvist, née le et morte le , est une danseuse de ballet suédoise, actrice de cinéma et professeur de ballet[1].
Biographie
Jenny Matilda Elisabet Hasselquist est née à Stockholm le de Johannes Johansson Hasselquist et de Sofia Katarina Hasselquist. Elle a deux frères aînés, Wilhelm (1887–1959) et Gerhard (1889–1950)[2].
Elle étudie à l'école de ballet de l'Opéra suédois à partir de 1906 et se produit avec le Ballet royal à partir de 1910[3]. En 1913, Michel Fokine remarque ses talents et lui assure d'obtenir des rôles solistes dans La Sylphide et Cléopâtre. Elle devient danseuse étoile au Ballet royal en 1915[4]. L'année suivante, elle joue son premier rôle au cinéma, dans le film Wolo de Mauritz Stiller[5].
En 1920, Hasselquist joue dans les Ballets suédois de Rolf de Maré à Paris. Danseuse talentueuse, elle a un flair pour l'idiome moderne[6]. Cependant, elle quitte de Maré après une seule saison, apparemment insatisfaite de son potentiel là -bas[7]. Elle joue ensuite des rôles principaux dans de nombreux films muets suédois et allemands, dont À travers les rapides (Johan, 1921), L'épreuve du feu (Vem dömer, 1922), Le Vaisseau tragique (Eld ombord, 1923)[8] et Brennende Grenze (1927). Elle apparaît également en tant que danseuse invitée dans de nombreux théâtres européens de premier plan, dont le Coliseum de Londres, le Théâtre des Champs-Élysées de Paris et le Deutsches Theater de Berlin[4].
Elle a sa propre école à Stockholm et, à partir du milieu des années 1930, elle enseigne à l'école de ballet de l'Opéra de Stockholm[6]. Elle meurt le à Täby, en Suède[9].
Filmographie
- 1920 : Sumurun par Ernst Lubitsch
- 1921 : À travers les rapides (Johan) par Mauritz Stiller
- 1921 : Les Émigrés (De landsflyktige) par Mauritz Stiller
- 1922 : L'épreuve du feu (Vem dömer) par Victor Sjöström
- 1923 : L'appel de l'enfant (Das brennende Geheimnis) par Rochus Gliese
- 1923 : Le Vaisseau tragique (Eld ombord) par Victor Sjöström
- 1923 : Friaren från landsvägen par Sigurd Wallén
- 1924 : La Légende de Gösta Berling (Gösta Berlings saga) par Mauritz Stiller
- 1925 : Force et beauté (film documentaire) par Wilhelm Prager
- 1925 : La perruque (Die PerĂĽcke) par Berthold Viertel
- 1925 : Les Maudits (Ingmarsarvet) par Gustaf Molander
- 1926 : Vers l'Orient (Till österland) par Gustaf Molander
- 1927 : Das Mädchen ohne Heimat par Constantin J. David
- 1927 : Brennende Grenze par Erich Waschneck
- 1928 : Les coupables (Schuldig) par Johannes Meyer
- 1929 : La mélodie du bonheur (Säg det i toner) par Edvin Adolphson et Julius Jaenzon
Galerie
- Jenny Hasselquist en 1913.
- en 1913.
- vers 1913.
- en 1915.
Notes et références
- (sv) « Jenny Hasselquist » , sur teatersargasso.se, Teater Sargasso (consulté le )
- « Jenny Hasselquist » , sur geni.com
- (sv) « Jenny Hasselquist », Nationalencyklopedin,‎ (lire en ligne )
- (sv) « Hasselqvist, Jenny Matilda Elisabet » [archive du ], Svensk uppslagsbok, Vol. 12, (consulté le ), p. 1152
- Charles Ford, Histoire moderne du cinéma, FeniXX, , 520 p. (ISBN 9782706225598, lire en ligne)
- (sv) Hans-Christian Arent, « Jenny Hasselquist », Store Norske Leksikon,‎ (lire en ligne )
- (en) Nancy Van Norman Baer et Museum Fashion Institute of Technology (New York, N.Y.)., Paris modern: the Swedish Ballet, 1920–1925, San Francisco, Fine Arts Museums of San Francisco, (ISBN 978-0-88401-081-4, lire en ligne), p. 75
- (en) Karl Eric Toepfer, Empire of Ecstasy: Nudity and Movement in German Body Culture, 1910–1935, Berkeley, University of California Press, , 422 p. (ISBN 978-0-520-91827-6, lire en ligne), p. 153
- (sv) « Jenny Mathilda Elisabeth Hasselquist, premiärdansös, skådespelare » , sur Gultarp Genealogy (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- (en) AllMovie
- (de + en) Filmportal
- (en) IMDb
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :