Jennifer Padjemi
Jennifer Padjemi, née le 23 décembre 1988 au Togo, est une journaliste et écrivaine française.
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Écrivaine, militante pour les droits des femmes |
Biographie
Jennifer Padjemi naît au Togo, en 1988[1] d'un père d'origine béninoise et d'une mère d'origine togolaise. Elle fait des études d'information et communication à l'université de Nanterre, après une licence de médiation culturelle à la Sorbonne-Nouvelle. En 2008, elle se forme au journalisme lors d’un échange Erasmus à Madrid[1]. Après plusieurs stages sur les plateaux de télévision (On n'est pas couché) et dans des médias généralistes, elle intègre la rédaction de BuzzFeed en 2015[2] et y reste jusqu'à sa fermeture. Elle est depuis journaliste indépendante.
Durant 2 années, de 2018 à 2020, elle anime le podcast Miroir Miroir, produit par Binge Audio. Elle y aborde les questions relatives aux corps, telles que la grossophobie[3], la calvitie, la pilosité ou la dépigmentation. Elle tente de déconstruire les injonctions à la beauté imposées de la société[4].
Elle est aussi la co-créatrice de la newsletter What's Good[5].
En mars 2021, son premier ouvrage, intitulé Féminismes et pop culture, est publié aux éditions Stock[6]. Elle y décortique, notamment à travers d'exemples issus de la série Grey's Anatomy[7], la culture populaire pour analyser son rôle dans l'émancipation des minorités[8] - [1]. Elle explore les différentes représentations des séries télévisées, mais aussi l'influence des réseaux sociaux[9]. Elle pointe du doigt la récupération des combats féministes et anti-racistes[10] - [11].
Bibliographie
- Jennifer Padjemi, FĂ©minismes et pop culture, Paris, Stock, (ISBN 978-2-234-09033-0, lire en ligne)
- Jennifer Padjemi, Selfie : comment le capitalisme contrôle nos corps, Paris, Stock, coll. « Documents », , 322 p. (ISBN 978-2-234-09377-5)
Distinction
Jennifer Padjemi reçoit un Out d'or lors de cérémonie annuelle organisée en France par l'Association des journalistes LGBT, en 2019[12].
Nomination
Jennifer Padjemi a été nommée pour le Prix du meilleur essai féministe Causette en 2021[13].
Références
- Marie-Amaëlle Touré, « Jennifer Padjemi, l’avocate de la pop culture », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Marie-Caroline Royet, « Jennifer Padjemi, clairvoyante », sur Stratégies, (consulté le )
- Julia Vergely, « Podcast : halte à la grossophobie sur Binge Audio », sur Télérama, (consulté le )
- Laure Beaudonnet, « En mode collapsologie sur Canal+… Stop aux complexes dans « Miroir miroir » », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
- Marlène Thomas, « Féminismes et pop culture : «Là où Shonda Rhimes a normalisé une diversité, Lena Dunham a normalisé les corps» », sur Libération (consulté le )
- Dolores Bakèla, « À Paris, « Féminismes & pop culture » de Jennifer Padjemi s'offre en livre suspendu », sur Causette, (consulté le )
- Carla Loridan, « Genres, sexualité, racisme... Quand la pop culture permet l'émancipation », sur 20 Minutes, (consulté le )
- Pauline Le Gall, « Les 7 essais féministes du printemps », sur Les Inrocks, (consulté le )
- Pauline Weiss, « Jennifer Padjemi : "La pop culture m'a sauvé la vie" », sur Marie Claire, (consulté le )
- Alice Pfeiffer, « Pourquoi il faut lire l’essai “Féminismes et pop culture” », sur Les Inrocks, (consulté le )
- Yann Lagarde, « "Feminism-washing" : quand les séries feignent d'être féministes », sur franceculture.fr,
- « Out d'or 2019 : Le triomphe de Bilal Hassani, héros LGBTI de l'année », sur Purepeople, (consulté le )
- « Prix de l'essai féministe 2021 », sur Causette (consulté le )