Accueil🇫🇷Chercher

Jenni Olson

Jenni Olson est une conservatrice de film amĂ©ricaine, cinĂ©aste, auteure et historienne du cinĂ©ma LGBT, nĂ©e le Ă  Falcon Heights (Minnesota). Elle a co-fondĂ© le site web pionnier LGBT PlanetOut.com[1], et a fait campagne pour Ă©riger une barrière sur le pont du Golden Gate pour prĂ©venir les suicides[2].

Jenni Olson
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Site web
(en-US) butch.org
Distinction
Teddy Award ()

Biographie

La cinéaste et historienne Jenni Olson (2015)

Jenni Olson a fait ses Ă©tudes Ă  l'UniversitĂ© du Minnesota. En 1986, alors qu'elle est encore Ă©tudiante, Jenni Olson co-fonde le Festival du film LGBT de Minneapolis/Saint Paul, initialement sous le nom de Lavande Images[3]. Jenni Olson a Ă©tĂ© inspirĂ©e dans ce projet par le livre de Vito Russo, The Celluloid Closet. En 1992, Olson est embauchĂ©e par la sociĂ©tĂ© Frameline et dĂ©mĂ©nage Ă  San Francisco pour travailler en tant que commissaire invitĂ©e sur le San Francisco International Lesbian and Gay Film Festival, avant d'ĂŞtre nommĂ©e co-directrice aux cĂ´tĂ©s de Mark Finch. Après trois ans, Olson quitte ce poste pour lancer le site internet PlanetOut.com[4]. Olson a travaillĂ© comme directrice de divertissement et du e-commerce de ce site, et a occupĂ© les mĂŞmes rĂ´les pour le site Gay.com. Elle a crĂ©Ă© la section PopcornQ du site PlanetOut.com, en le basant sur son livre, The Ultime Guide to Lesbian & Gay Film and VidĂ©o[5] - [6].

En 1997, Jenni Olson assiste au Festival de Sundance et organise, avec le directeur gĂ©nĂ©ral de Outfest, Morgan Rumpf, un petit brunch pour les participants queer. L'Ă©vĂ©nement a lieu annuellement, co-prĂ©sentĂ© par PlanetOut.com et Outfest jusqu'en 2005. Depuis la disparition de PlanetOut.com, il est maintenant prĂ©sentĂ© uniquement par Outfest[7]. Les sponsors le dĂ©crivent en 2005 comme « le premier Ă©vĂ©nement gay et lesbien de l'industrie au cours de Sundance »[8]. En , Olson est nommĂ©e directrice e-commerce et marketing chez Wolfe VidĂ©o/Wolfe Releasing.

Travaux

Jenni Olson compilait initialement des bandes annonces pour en faire des documentaires : Homo Promo, une compilation de bandes annonces de films gays vintage, a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© au Amsterdam Gay & Lesbian Film Festival en 1991[9]. Son travail dans ce domaine a Ă©tĂ© reconnu comme Ă©tant didactique dans l'enseignement de la contextualisation[10].

Elle a continuĂ© de compiler des bandes annonces dans les annĂ©es 1990, par exemple Trailer Camp, Neo Homo Promo, Afro Promo, Trailers Schmailers ou encore Bride of Trailer Camp en 2001, sa dernière compilation sortie Ă  ce jour. Au cours de cette pĂ©riode, Olson a Ă©galement Ă©crit The Ultime Guide to Lesbian & Gay Film and VidĂ©o (1996). Le livre est basĂ© sur la thèse de Olson lors de son diplĂ´me BA (Bachelor of Arts)[11]. Son livre suivant s'intitule The Queer Movie Poster Book (Chronicle Books, 2005). Ce livre lui a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© en 1991 par Stuart Marshall, qui recommande Ă  Olson de compiler la Gay Men's Press (en) de Londres. Bien que le livre ait Ă©tait rejetĂ© par eux et par Serpent's Tail, Ă  qui l'idĂ©e a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e comme une suite Ă  son livre prĂ©cĂ©dent, Olson a finalement Ă©tĂ© chargĂ©e de rĂ©diger le livre en 2002. PubliĂ© en 2005, il a Ă©tĂ© en lice pour un Lambda Literary award. Olson le fonde en partie sur sa propre collection de documents, qu'elle a donnĂ© par la suite Ă  la GLBT Historical Society de San Francisco. Sa collection a Ă©tĂ© exposĂ©e Ă  la San Francisco Public Library en 2004.

En 2005, Jenni Olson publie The Joy of Life, son premier long mĂ©trage. Elle remporte en 2005 le « prix de la Meilleure RĂ©alisation Artistique » Ă  l'Outfest et le « prix du Meilleur ScĂ©nario amĂ©ricain » Ă  Newfest[12], et reçoit de nombreuses bonnes critiques. Cela permet Ă  Olson de dĂ©crocher le prix Marlon Riggs du San Francisco Film Critics Circle. Travailler sur ce film la pousse Ă  Ă©crire une lettre ouverte Ă  la San Francisco Chronicle sur la position du pont du Golden Gate comme premier point de suicide du monde. Son ancien collègue, Marque Finch, avait sautĂ© du pont le , et elle a utilisĂ© cet Ă©vĂ©nement dans son propre film. Sa lettre publiĂ©e lors du dixième anniversaire de la mort de Finch, apportait son soutien Ă  la campagne lancĂ©e par la fondation psychiatique de Caroline du Nord pour l'installation d'une barrière sur le pont[13]. Jenni Olson avait Ă©galement projetĂ© son film au conseil d'administration du pont, notant que « plusieurs membres de la direction du pont [lui] ont dit qu'ils ont apprĂ©ciĂ© de voir le film et l'avaient trouvĂ© Ă©clairant ». En , le conseil vote l'installation d'une barrière pour Ă©viter les sauts.

Le court mĂ©trage 575 Castro Saint (2009) d'Olson a Ă©tĂ© tournĂ© dans l'ancienne boutique Castro Camera, qui avait servi de dĂ©cor au film dramatique Milk. 575 Castro Saint est projetĂ© pour la première fois en 2009, au festival du film de Sundance puis dans divers festivals Ă  travers le monde. Il est Ă©galement prĂ©sentĂ© sur le site internet FilmInFocus.com dans le cadre de la sortie en salles de Milk et dans le local de Human Rights Campaign (l'ancienne boutique Castro Camera) dans une prĂ©sentation en boucle pendant les heures d'ouverture du magasin.

En 2015, le film d'Olson The Royal Road est projetĂ© pour la première fois au festival du film de Sundance. Le film a remportĂ© le « prix du Meilleur Film LGBTQ » du Ann Arbor Film Festival ainsi qu'une mention spĂ©ciale « avant-garde et genre » du jury du BAFICI, le Festival International du CinĂ©ma IndĂ©pendant de Buenos Aires.

Notes et références

  1. (en) Ryan Diduck, « Inside the Homo Studio: with Jenni Olson », Queer Perspectives, sur Queer Perspectives, Offscreen.com, (consulté le ).
  2. (en) Andrew Blum, « Suicide Watch », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) Dave Ford, « S.F. film historian's latest book uses movie posters to shed light on changing mainstream views of lesbians and gay men », San Francisco Chronicle,‎ , F1 (lire en ligne).
  4. (en) Matt Baume, « Interview: Jenni Olson » [archive du ], SFist, (consulté le ).
  5. (en) « Contributor Biography: Jenni Olson », glbtq.com (consulté le ).
  6. (en) « Cast and Crew », The Joy of Life official website, sur The Joy of Life official website (consulté le ).
  7. (en) Jenny Stewart, « Where the indie-film A-gays play »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Planetout.com, (consulté le ).
  8. (en) « here! Networks to Present 10th Annual Outfest Queer Brunch at Sundance Film Festival » [archive du ], here! Networks & Outfest: The Los Angeles Gay and Lesbian Film Festival, (consulté le ).
  9. (en) Gary Morris, « I Changed My Socially Constructed Sexual Identity! », Bright Lights Film Journal, no 45,‎ (ISSN 0147-4049, lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) Marc Siegel, « Spilling out onto Castro Street », Jump Cut,‎ , p. 131–136.
  11. (en) « Drama and Film », Gay & Lesbian Research Guide, sur Gay & Lesbian Research Guide, Yale University Library, (consultĂ© le ) : « originated as her B.A. thesis at the University of Minnesota ».
  12. (en) « Press Materials, Reviews, Upcoming Screenings », Official website (consulté le ).
  13. (en) Jenni Olson, « Power Over Life and Death: Another toll goes up on the Golden Gate Bridge », San Francisco Chronicle,‎ , B9 (lire en ligne).

Voir aussi

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.