Jeanne de Valois (religieuse)

Bella Léger naît en 1899 à Saint-Antoine, au Nouveau-Brunswick[1]. Elle obtient un brevet d'enseignement de l'École normale de Fredericton en 1915 et retourne dans le comté de Kent pour y enseigner[1]. En 1920, Bella Léger entre au noviciat des Sœurs de la Charité de Saint-Jean, où elle adopte le nom de Sœur Jeanne de Valois[1]. Elle redevient enseignante en 1922[1]. En 1924, elle fait partie du groupe de religieuses acadiennes qui quittent les Sœurs de la Charité, majoritairement anglophones, pour fonder les Religieuses Notre-Dame du Sacré-Cœur[1]. En 1936, une bourse du Comité France-Acadie lui permet d'étudier à la Sorbonne[1]. Elle devient la première supérieure du Collège Notre-Dame d'Acadie de Moncton en 1947 et supérieure générale de sa congrégation en 1954[1]. Elle meurt en 1995[1].

Jeanne de Valois obtient Ordre du Mérite scolaire acadien en 1948[1]. En 1952, l'Université Saint-Joseph lui décerne un doctorat honorifique[1]. En 1981, c'est l'Association des enseignants et enseignantes francophones du Nouveau-Brunswick qui lui décerne un prix[1]. Elle est faite officier de l'ordre du Canada en 1989[1]. Antonine Maillet, l'une de ses élèves, lui dédie le roman Les Confessions de Jeanne de Valois, publié en 1992[1]. Un pavillon du campus de Moncton de l'Université de Moncton, le Pavillon Jeanne-de-Valois, est nommé en son honneur[2].

• Jules Boudreau, Bâtisseurs de l'Acadie, Tracadie-Sheila, Éditions La grande marée, 2014 (ISBN 9782349723017), p. 151-155.
• Antonine Maillet, Les Confessions de Jeanne de Valois, Montréal, Leméac, 1992, 348 p. (ISBN 978-2-7609-3147-3)

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