Jeanne Robert (résistante française)
Jeanne Robert, née le à Hasnon, et morte le à Cadaujac[1], est une membre de la Résistance française.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 103 ans) Cadaujac |
Nom de naissance |
Jeanne René Marguerite Robert |
Nationalité | |
Activités |
Membre de | |
---|---|
Distinction |
Biographie
Jeanne Robert est née le à Hasnon[2]. Elle commence son opposition aux nazis en aidant les troupes alliées à se rendre à l'évacuation de Dunkerque, notamment en les aidant à obtenir de faux papiers d'identité. Sous la France occupée, elle transmet des renseignements au Special Operations Executive (SOE). Elle s'installe avec son compagnon Maurice Rouneau dans la France de Vichy, où ils fondent le réseau de résistance "Victoire" en ; ce réseau devient le plus important du sud-ouest de la France. Professeure, elle a continué sa carrière comme une couverture et a dû fuir la Gestapo qui l'attendait aux portes de l'école. En , avec la menace d'une capture trop importante, elle fuit la France vers l'Angleterre en passant par Gibraltar. Arrivée en sûreté à Londres en , elle rejoint le Bureau Central de Renseignements et d'Action (BCRA), le service de renseignement de la France libre. Elle revient en France après la libération de Paris en . En reconnaissance de son service de guerre, elle a reçu la Croix de Guerre. Considérée comme oubliée par le gouvernement de l'après-guerre, elle est nommée Chevalier de la Légion d'honneur en 2016. Elle meurt en 2017 à l'âge de 103 ans[3] - [4].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jeanne Robert » (voir la liste des auteurs).
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Pierre Jean Pyrda, « Grande figure de la Résistance, Jeanne Robert n'est plus », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- « Jeanne Robert », The Times, (lire en ligne, consulté le )
- « Jeanne Robert, member of the French resistance – obituary », The Telegraph, (lire en ligne, consulté le )