Jean de Laval-Brée
Jean de Laval-Brée est l'auteur du rameau de Laval-Brée. Il était seigneur de Brée[1].
Père | |
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Mère |
Jeanne de Maillé (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Françoise de Gascelin (d) |
Enfants |
Louis Ier de Laval Jeanne de Laval (d) |
Famille
Fils de Thibault Ier de Laval-Loué, il épousa Françoise Gascelin ou de Gascelin, dame des Haies-Gascelin ou des Hayes-Gascelin, de Chanzeau(x) et de la Chétardie. Il mourut après 1485.
Il avait eu :
- Louis ;
- Jeanne, mariée :
- en l'an 1481 Ă Pierre de HĂ©risson, chevalier, seigneur du Plessis-Buret et du Plessis-Bernard,
- le , Ă Joachim Sanglier, chevalier seigneur de Bois-Rogues, veuf de Jeanne Bonnette[2] ;
- Françoise, alliée à Edmond de Bueil, baron de Marmande, seigneur de Faye-la-Vineuse ;
- Guyonne[3] ;
- Michelle[3].
L'abbé Angot se demande s'il ne faut pas aussi ajouter un nom encore à la liste des enfants de Jean de Laval et de Françoise Gascelin ; ou faut-il supposer que Louis, leur fils, qui eut plus tard en partage la terre de Brée, porta aussi le nom de René[4]. L'une ou l'autre de ces suppositions est nécessaire pour expliquer le texte suivant sur un fragment de compte du XVe siècle[5].
Supercherie historique
Il est souvent fait mention de ce Jean de Laval, seigneur de Brée et Fougerolles, aux archives de Goué. Une ou deux pièces sont signées de lui. Ces archives font l'objet d'une supercherie historique[6].
Biographie
C'est de son temps probablement que le château de Brée fut ruiné par les Anglais, si la tradition qui, d'après l'abbé Gérault, a conservé ce souvenir, est fondée ; car son père ne vivait plus en 1433 et lui n'était pas mort en 1485.
En 1480, André de Lohéac acquiert de Jean de Laval-Brée le Logis de Montjehan[7], pour la somme de 800 écus d'or.
Source
- Abbé Angot, « Saint-Gervais et Saint-Protais de Brée, monographie paroissiale[8]. », 1884.
Notes et références
- Trancalou et Montejean. (L'Art de vérifier les dates.)
- Le fait historique avéré est que la terre de Fougerolles était restée à Jeanne de Laval, sœur de la prétendue Michelle, et à Gilles Le Sanglier de Boisrogues qui vendirent effectivement cette terre à Patrice de Goué, en 1519.
- Son existence est liée à une supercherie historique.
- Simon avait pour frère et sœurs : Pierre, Jeanne, Catherine, épouse de René de la Courant, Renée, dame de la Roche-Pichemer, dont la succession était ouverte en 1553, Antoinette et Françoise. (Titres de Sumeraine.)
- Renatus de la Val, dominus de Chanzeaux, de Brée et des Hayes Gasselin super terra de Chanzeaux cum omnibus suis aliis pertinentiis et rebus debet singulis annis in dictis terminis mediatim summarie ? duodecim librarum ; scilicet domina de Chanzeaux VI l. pro sua quota, dominus de la Bourgonnière IIII l. et dictus dominus Renatus de la Val pro terra des Hayes Gasselin XL s. Scilicet pro isto termino VI l.
- L'abbé Angot indique que personnellement, il doit à Jean-Baptiste de Goué d'avoir commis des erreurs dans la Monographie de Brée, qu'il juge a posteriori mauvais travail, qu'il ne recommande pas et qui vaut autant que deux ou trois autres brochures analogues écrites par lui dans le même temps avec aussi peu d'expérience.
- Le Logis était très anciennement désigné sous le nom d' hôtel de Loué ou de Mathefelon était autrefois une petite forteresse.
- L'essai de monographie paroissiale de Brée de l'abbé Angot se compose du dépouillement minutieux des registres paroissiaux et autres titres de la fabrique, et de plusieurs généalogies des familles nobles qui ont eu le plus de rapport avec cette localité. L'abbé Angot ne s'attribue d'autre part dans le travail que la première partie ; les quelques notes ajoutées aux diverses généalogies n'empêchent pas qu'elles n'appartiennent à Louis-Julien Morin de la Beauluère, pour la famille de Brée, et à Charles Pointeau, curé d'Astillé, pour les seigneurs de Brée et pour la généalogie des Le Cornu.