Jean de Horst
Jean de Thunnen/Horst, chevalier, est le premier sire de Horst. Horst est pour la première fois mentionné dans des documents de 1263 et 1268 lorsque Jean van Thunen[1] arrive au château et change son nom en Jean de Horst. Son père, Rembald van Thunnen, est maire de Tirlemont.
Jean de Thunnen/Horst | |
Le château de Horst. | |
Autres noms | Jan van Horst |
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Titre | Chevalier |
Autre titre | Seigneur de Horst |
Biographie | |
Nom de naissance | Jean de Thunen |
Père | Rembald de Thunen, maire de Tirlemont |
Enfants | Arnold de Lantwyck, Adam Ier de Lantwyck |
Descendance
Il est le père de :
et le grand-père de :
- Jean de Lantwyck, qui épouse le , Marguerite de Brabant dite de Tervueren, fille naturelle légitimée du duc Jean Ier de Brabant.
- Mathilde de Lantwyck, qui Ă©pouse Godefroid de Gossoncourt, seigneur de Gossoncourt et de Vaalbeek.
Dans son ouvrage, de LANTWIJCK Essai d'une généalogie de cette famille du XVe au XVIIIe siècle, le chanoine Jean Cassart écrit :
« Nous ne savons pourquoi les seigneurs de Rhode-Saint-Pierre reçurent ou prirent le surnom de Lantwyck et comment ce surnom devint le patronyme de leurs descendants. Nous supposons qu'il faut chercher son origine dans une seigneurie de ce nom que nous trouvons le en la possession de maître Jacques de Gondebault, secrétaire du duc de Brabant, avec celle de Linkhout ; M. Frédéric Collon a bien voulu nous apprendre que Lantwyck se situait à Linkhout et constituait une seigneurie indépendante de celle du village. »
Armes des seigneurs de Rode et Horst et la famille (de/van) Lantwyck
Armes comme décrites[2]: d'argent à trois fleurs de lis au pied coupé[3] de gueules (Rode), au franc-quartier d'or a trois pals de gueules (Berthout, seigneurs de Malines). Le franc quartier est parfois brisé d'un franc quartier d'hermines qui est Berthout de Duffel, seigneurs de Rethy. Cimier : une fleur de lis de l'écu.(nombreuses variantes)
- de Lantwyck
- de Lantwyck (Rethy)
Propriétaires successifs du château de Horst du XIIIe siècle à 1369
- Jean de Horst (avant 1263 jusqu'Ă 1268/1291)
- Arnold de Lantwyck, chef de nom et d'armes de la maison de Lantwyck (avant 1268/1291 jusqu'Ă 1292)
- Mathilde de Lantwyck et Godfried de Gossoncourt de (1292 jusqu’à 1292)
- Adam Ier de Lantwyck (de 1292 jusqu’à 1292)
- Jean Ier de Lantwyck et Marguerite de Tervueren (de 1292 jusqu’à 1312?)[4]
- Arnold de Lantwyck (de 1312? jusqu’à 1323?)
- Adam II de Lantwyck (de 1341 jusqu’à 1350?)
- Jean II de Lantwyck (de 1357 jusqu’à 1369)
Notes et références
- Michel de Muyser Lantwyck, Autour du manoir Coeckelberghe à Vaalbeek, article paru dans Le Parchemin, no 430, juillet - août 2017, 82e année.
- Source: J.C. BRABANT-C. FONTEYN, Temps Jadis, Armorial de Jodoigne et environs (1998) : de Lantwyck (van): famille chevaleresque qui descend de Jean de Rode dit de Lantwyck, sire de Horst, Seigneur de Vorselaer, Rethy, Blanden, qui épousa le 27-3-1292 Marguerite de Tervueren, bâtarde de Jean Ier de Brabant. On la retrouve dans la région de Hoegarde au XVIIe siècle et Jean de Lantwyck (†1667) acquit la Seigneurie de Genville à Saint-Remy-Geest en 1657.
- Le terme de « au pied coupé » signifie que la fleur de lys est représentée sans racine. On parle aussi de pied nourri.
- Source: Voir P. Combaz et A. de Behault, « Le château de Horst à Rhode-Saint-Pierre », in Annales de la Société royale d'archéologie de Bruxelles, t. VI et VII (1892-1893).