Jean Ier de Lantwyck
Jean de Rode dit de Lantwyck, chevalier, sire de Horst, seigneur de Lantwyck (Linkhout), Vorselaer, Rethy, Blanden et d'autres terres[1] épouse[2], le , Marguerite de Brabant dite de Tervueren, fille naturelle légitimée du duc Jean Ier de Brabant.
Jean de Lantwyck | ||
d'argent à trois fleurs de lis au pied coupé de gueules (Rode), au franc-quartier d'or a trois pals de gueules (Berthout, seigneurs de Malines). | ||
Autres noms | Jan van Lantwijck | |
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Titre | Chevalier | |
Prédécesseur | Adam de Lantwyck | |
Allégeance | Ducs de Brabant | |
Souverains | Jean Ier de Brabant | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Jean de Rode dit de Lantwyck | |
Décès | vers 1312 |
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Père | Adam de Lantwyck | |
Conjoint | Marguerite de Brabant, dite de Tervueren | |
Enfants | Arnold, Margarete | |
Armes d'alliance de Jean de Lantwyck avec Marguerite de Brabant dite de Tervueren (27 mars 1292) |
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Ascendance et descendance
Voir les tableaux issus des bulletins bimestriels de l'Office généalogique et héraldique de Belgique :
- pp. 704-705 Michel de Muyser, Le Parchemin, no 250, juillet - , 52e année, et
- pp. 312 et 314 Michel de Muyser Lantwyck, Le Parchemin, no 430, juillet - , 82e année
Armes des seigneurs de Rode et Horst et la famille (de/van) Lantwyck
Armes comme décrites[3]: d'argent à trois fleurs de lis au pied coupé[4] de gueules (Rode), au franc-quartier d'or a trois pals de gueules (Berthout, seigneurs de Malines). Le franc quartier est parfois brisé d'un franc quartier d'hermines qui est Berthout de Duffel, seigneurs de Rethy. Cimier : une fleur de lis de l'écu[5]. (nombreuses variantes)
- de Lantwyck
- de Lantwyck (Rethy)
- de Lantwyck
d'argent à une fleur de lis de sable, au chef d'or à trois pals de gueules[6].
Propriétaires successifs du château de Horst du XIIIesiècle à 1369
- Jean de Horst (avant 1263 jusqu'Ã 1268/1291)
- Arnold de Lantwyck, chef de nom et d'armes de la maison de Lantwyck (avant 1268/1291 jusqu'Ã 1292)
- Mathilde de Lantwyck et Godfried de Gossoncourt (de 1292 jusqu’à 1292)
- Adam Ier de Lantwyck (de 1292 jusqu’à 1292)
- Jean Ier de Lantwyck et Marguerite de Tervueren (de 1292 jusqu’à 1312?)[7]
- Arnold de Lantwyck (de 1312? jusqu’à 1323?)
- Adam II de Lantwyck (de 1341 jusqu’à 1350?)
- Jean II de Lantwyck[8] (de 1357 jusqu’à 1369)
Bibliographie connexe
- Frédéric Collon, Armorial de Wavre et environs, Bruxelles, Librairia, 1952, in-12, broché.
- Chanoine Jean Cassart, de LANTWIJCK, Essai d'une généalogie de cette famille du XVe au XVIIIe siècle, Brabantica, X, 1re partie, 1971, pp. 163–210.
« Nous ne savons pourquoi les seigneurs de Rhode-Saint-Pierre reçurent ou prirent le surnom de Lantwyck et comment ce surnom devint le patronyme de leurs descendants. Nous supposons qu'il faut chercher son origine dans une seigneurie de ce nom que nous trouvons le en la possession de maître Jacques de Gondebault, secrétaire du duc de Brabant, avec celle de Linkhout; M. Frédéric Collon a bien voulu nous apprendre que Lantwyck se situait à Linkhout et constituait une seigneurie indépendante de celle du village. »
- Michel de Muyser, Crayon généalogique de la famille de Muyser[9], article paru dans Le Parchemin, no 250, juillet - , 52e année
- Michel de Muyser Lantwyck, Autour du manoir Coeckelberghe à Vaalbeek, article paru dans Le Parchemin, no 430, juillet - , 82e année
Graphie du patronyme
« Le patronyme s'écrit indifféremment de Lantwyck, de Lantwijck (surtout dans les actes en latin des XVe et XVIe siècles), van Lantwijck ou van Landewijck, parfois sans particule, voire de Landuyck qui paraît être une graphie inspirée de la prononciation de ce nom par les Wallons. (Chanoine Jean Cassart) »
Notes et références
- Les seigneurs de Rode étaient les vassaux du duc de Brabant
- Source: F. COLLON, Armorial de Wavre et environs (Bruxelles, 1952), p. 92
- Source: J.C. BRABANT-C. FONTEYN, Temps Jadis, Armorial de Jodoigne et environs (1998) : de Lantwyck (van): famille chevaleresque qui descend de Jean de Rode dit de Lantwyck, sire de Horst, Seigneur de Vorselaer, Rethy, Blanden, qui épousa le 27-3-1292 Marguerite de Tervueren, bâtarde de Jean Ier de Brabant. On la retrouve dans la région de Hoegarde au XVIIe siècle et Jean de Lantwyck (†1667) acquit la Seigneurie de Genville à Saint-Remy-Geest en 1657.
- Le terme de « au pied coupé » signifie que la fleur de lys est représentée sans racine. On parle aussi de pied nourri.
- Cfr de Raadt, sceau des échevins de Blanden.
- Ces armes sont connues entre autres par le dessin qui a été conservé du monument funéraire de Jean de Lantwyck (†1667), seigneur de Genneville, et de sa compagne Marie Collart, monument qui avait été érigé en la chapelle de l'Ecluse, près de Hoegaarden.
- Source: Voir P. Combaz et A. de Behault, Le Château de Horst à Rhode-Saint-Pierre, in: Annales de la Société royale d'archéologie de Bruxelles, t. VI et VII (1892-1893).
- Dernier seigneur de Horst, seigneur de Blanden (1388), seigneur de Vaalbeek (1394)
- Famille alliée aux Lantwyck à maintes reprises, ce qui leur a valu d'adjoindre leurs noms par Arrêté Royal du 14 déc. 1990.