Jean Moysset
Jean Moysset, né le à Fleurance, où il est mort le , est une personnalité politique française, député à la Convention et au Conseil des Anciens.
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(Ă 83 ans) Fleurance |
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Biographie
Il fut élu, au début de la Révolution, président du directoire du département du Gers, et, le , député de ce département à la Convention, le 9e et dernier par 298 voix (442 votants). Il siégea parmi les modérés, avec Joseph Cappin, et opina ainsi dans le procès du roi : « Je crois, répondit-il au 3e appel nominal, que la mesure la plus utile à la tranquillité publique est la réclusion jusqu'à la paix, et le bannissement à cette époque. Je vote donc pour la détention provisoire. ». Ayant protesté ensuite, avec les Girondins, contre les événements du 31 mai 1793, il fut arrêté et détenu jusqu'après la chute de Robespierre. Il rentra à la Convention le 18 frimaire an III (). Réélu député du Gers au Conseil des Anciens, le 22 vendémiaire an IV (), par 219 voix sur 288 votants, en même temps que dans la Lozère par 83 voix sur 130 votants, il fut secrétaire de la nouvelle assemblée et en sortit en l'an VI. Il était, comme les autres conventionnels du Gers Maribon-Montaut, Barbeau du Barran et Perez du Gief et la plupart des administrateurs du département, franc-maçon[1].
Notes et références
- Comité des travaux historiques et scientifiques, Bulletin historique et philologique du Comité des travaux historiques et scientifiques : section d’histoire et de philologie, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 159.
Sources
- Fiche à l'Assemblée nationale
- Dictionnaire des parlementaires français par Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, tome 4, Lav-Pla, Bourloton éditeur, Paris, 1891.